[964] C’est quoi, une petite salope ? (5)

Je discutais avec O*** de cette série sur mon burp et je lui demandais de deviner quel serait le prochain sujet à traiter.
Elle devina.

De fait, ici même en commentaire, stiiveune, dès le premier épisode, puis Goormand au deuxième ont mis – si je puis dire – le doigt dessus.

* * *

Dans la panoplie de la petite salope, selon les clichés en vigueur, il y a indubitablement la capacité à se faire enculer.

Dans un couple hétérosexuel vanille, la sodomie est une pratique sexuelle ambigüe. (J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes mais je poursuis.) En effet, la sodomie peut être source de douleur alors qu’on fait généralement l’amour pour recevoir et donner du plaisir. Certaines femmes (je poursuis sur mon modèle hétéro-centrique où l’homme sodomise la femme) ont réussi à apprivoiser cette sensation particulière et, si la sodomie est bien « préparée » puis « exécutée », elle peut être source de plaisir d’une intensité souvent décrite comme paroxystique (et pouvant mener à l’orgasme). Ou pas. La petite salope est donc bien celle qui : soit s’est tellement faite enculer (salope !) qu’elle a fini par découvrir les clés de l’orgasme anal, soit est suffisamment dévolue au plaisir de son amant pour consentir à lui offrir son cul, oublier sa douleur et se complaire du sentiment avilissant lié à la sodomie1.

Se faire sodomiser serait donc, pour la petite salope, de l’ordre du don, et pour le petit salaud d’amant, de l’ordre de la prise de plaisir égoïste délibérée. « Je t’encule parce que, toi, tu te laisses enculer ! »

Bien plus que la fellation, la sodomie avec sa petite salope demande aux deux amants d’être bien au clair sur la capacité de chacun à prendre/donner du plaisir indépendamment de l’autre, voire à ses dépends.


  1. Qu’on ne se méprenne pas sur mes propos. À titre personnel, je ne trouve rien de particulièrement avilissant dans cette pratique ; pour moi, l’anus est une zone érogène, et tant mieux si l’on peut en profiter en en tirant du plaisir. Il n’en reste pas moins que pour le commun des mortels judéo-chrétien, cette pratique a une connotation dégradante : on se fait pénétrer par une voie impure [d’où sort la merde], contre-nature, immorale, etc.

79 gazouillis sur “C’est quoi, une petite salope ? (5)”  

  1. #1
     
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    Cristophe a gazouillé  :

    La petite salope ne se soumet pas à la sodomie, elle la réclame !

  2. #2
     
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    Florence a gazouillé  :

    La sodomie un don de soi, « je te prends – tu te donnes » une sorte de violence acceptée

  3. #3
     
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    femme en chair et en papier a gazouillé  :

    La pure salope est celle qui suce après la sodomie.

  4. #4
     
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    Storia a gazouillé  :

    @Cristophe : +1

    Je fus une petite salope à mes débuts. Puis j’ai découvert le sexe avec amour. Et donc découvert qu’en fait, quand le mec est empoté, la sodomie, ça fait très mal. J’aimerais bien y retrouver du plaisir, un jour…

  5. #5
     
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    Pro-fesseur a gazouillé  :

    La sodomie fait partie de l’arsenal de la petite salope, c’est un fait acquis.
    Pour avoir connu tout de même un certain nombre de partenaires, ils y a celles qui disent « Moi jamais » et qui effectivement ne s’en amusent jamais et celles qui disent « euhhhh un jour peut-être ».
    Il faut en tout cas, de l’envie, de la confiance et beaucoup beaucoup de lubrifiant…

    V

  6. #6
     
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    A. a gazouillé  :

    @Storia : Je ne partage pas du tout ton opposition entre la « salopitude » et l’amour d’autant moins avec le mot « petite » appartenant au champs lexical de la tendresse. Bien au contraire, le plaisir de s’offrir est directement lié a l’être aimé, même si on s’offre a d’autre mais toujours avec lui. De même que la voie utilisée ne fait pas tout, on peut se faire délicatement enculer (ou pas) et se faire prendre ailleurs comme une vraie salope.

  7. #7
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Cristophe » Remarque pertinente que je fais mienne (mais comme je sodomise rarement une femme sans y être plus ou moins clairement invité, je n’avais pas pensé à le préciser).

    @ Florence » C’est une façon de présenter/ressentir les choses. Je la comprends, je ne sais pas si elle est universelle, mais elle conforte ce que je dis quand je la catégorise comme ambigüe.

    @ femme en chair et en papier » Là, on parle d’une catégorie que je ne connais pas.

    @ Storia » Je reprends la réaction de A. à mon compte. Je ne vois pas en quoi l’amour serait incompatible avec la salopitude.

    @ Pro-fesseur » Exceptionnellement, on peut s’en passer (du gel), mais pas avec n’importe qui. Mais là encore, ça n’a pas de rapport avec la salopitude.

    @ A. » Merci pour ton expertitude ;-)

  8. #8
     
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    A. a gazouillé  :

    @ CUI : Communiqué d’anticipation : « Est nommée, ministre des substantifs, la mère des enfants du chef ».

  9. #9
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ A. » Pourquoi tant d’inquiétitude ?

  10. #10
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    je reste interrogative devant ce 5eme de la série.

    la sodomie « vanille », c’est vraiment un « don de soi » ou la méga top connaissance de cette zone érogène?

    et alors, cette petite salope qui connait bien son corps, elle ne se donne plus si elle y prend du plaisir?

    et se donner, ça fait plaisir aussi, non?

    n’étant pas vraiment sur ces modalités là, faut pas croire, ce sont de vraies questions!

  11. #11
     
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    Dame a gazouillé  :

    Voilà qui me donne envie de réagir.

    Quand donc les hommes comprendront-ils que la sodomie est un plaisir de mecs ? Nous femmes n’avons pas de prostate… Ce qui se trouve être leur point G.

    La salope peut vouloir faire plaisir à son homme, aux hommes en acceptant la sodomie… mais à mon avis elle ne sera plus une véritable salope. Elle reste poupée soumise au plaisir de l’homme. J’ai reçu certaines confidences de femmes qui m’ont dit serrer les dents de douleur. Mais il ne fallait pas décevoir le monsieur…et ce certain monsieur ne sait pas sodomiser.
    La fausse salope veut faire croire qu’elle est une vraie salope. Qu’elle se fait prendre par tous les trous.

    La sodomie demande une grande préparation et beaucoup d’attention… mais elle ne procure pas d’orgasme. Ce sont les caresses qui accompagnent la sodomie qui font surtout plaisir à une femme.

    Pour moi, la salope c’est la femme qui allume, qui fait croire à son partenaire qu’il peut tout oser, et au dernier moment refuse la sodo.

  12. #12
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ P.Minette » J’ai voulu montrer dans ce billet que la sodomie est une pratique singulière dans ce qu’elle implique pour la femme qui la « donne ». Le commentaire de Dame montre bien d’ailleurs la « controverse » autour de cet acte.

    @ Dame » Bien sûr qu’il y a des femmes qui serrent les dents (j’en connais) mais ça n’empêche pas qu’il y ait des femmes qui apprécient, qui parfois réclament et parfois même en jouissent, même sans prostate. Je ne suis pas d’accord avec votre vision trop binaire.
    En plus, l’anus est une zone érogène. Rien que pour ça, la sodomie peut être source de plaisir. Qu’elle ne mène pas à l’orgasme n’empêche pas de la pratique (de même que les femmes n’ont pas de clitoris au fond de la gorge et peuvent être ravie de sucer leur partenaire). Donc, d’un côté, le plaisir (d’offrir du plaisir / d’en prendre un peu). De l’autre côté la douleur. Une ambivalence qui est un élément clé dans la relation BDSM, et qui entre par la petite porte (sic) sur la scène « vanille » avec la sodomie.
    À côté de ça, qu’est-ce qu’une salope ou une petite salope ? Ma série était sur l’acceptation presque amoureuse du terme, après, la salope allumeuse dont vous parler, c’est une autre engeance !

  13. #13
     
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    petite française a gazouillé  :

    Je n’avais pas tout compris au billet, mais j’ai compris pourquoi cela ne me paraissait pas clair dans les commentaires !

    encore une fois, je vous trouve très binaire. d’un côté plaisir, de l’autre côté douleur… mais pourquoi donc cela doit-il être douloureux ?

    excusez moi d’être triviale (mais c’est vous qui avez commencé, n’est-ce pas!) il y a 1) des hommes qui savent très bien faire et ce n’est pas douloureux, 2) des femmes qui pratiquent sans que la douleur y soit associée, pour diverses raisons, zenitude devant l’acte, excitation, salopitude, que sais-je encore…

    effectivement, là où je pourrais aller dans votre sens, c’est l’idée d’humiliation (oups un gros mot, désolée), d’acte contre nature… qui ajoute au plaisir. mais certainement pas uniquement cette prétendue douleur.

    Or, et c’est bien pourquoi vous n’en parlez pas, car vous n’êtes pas trop dans le trip humiliation donc vous passez à côté, l’aspect cérébral humilation / passivité / abandon est lui bien BDSM.
    l’ambiguïté dont vous parlez, c’est bien davantage dans cet aspect d’humiliation et de tabou, de ce qui devrait être caché et donc innaccessible, d’absolue intimité et obscénité, qu’elle existe que dans l’acte physique lui-même et sa mécanique.

    (par parenthèse, selon mon point de vue, la passivité en matière de sodomie, ça se discute mais bon, là n’est pas le débat)

    vous savez, on peut trouver dans tout acte sexuel sur une zone érogène (ou pas) une part de douleur qui s’allie au plaisir, sans pour autant que cela soit BDSM. pincer légèrement des tétons, les mordiller, ça provoque des réactions que certain(e)s trouvent asolument insuportables alors que d’autres en rafolent.

    bah la sodomie, c’est tout pareil !

    cette histoire de don dans la douleur est terriblement rétrograde. mais elle a son charme ;-)

  14. #14
     
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    Dame a gazouillé  :

    Cher CUI, je ne voudrais pas envahir vos colonnes, ni donner des leçons d’anatomie…

    Mais là où ça fait du bien, même si ça fait mal, est une zone érogène féminine en dehors de la pénétration. Les fesses, le bord de l’anus sont des zones érogènes… Les caresses avec la langue sont très appréciées. Mille terminaisons nerveuses se situent autour de l’anus. En BDSM, la femme subit la sodomie plus qu’elle n’en jouit.

    La pipe est une autre histoire… la femme reste active. Dans la sodomie elle est passive.

    A présent, ce qui peut exciter une femme, c’est se faire traiter de salope. Et vous devez très bien prononcer ce mot :-)

  15. #15
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ petite française » Je ne vois rien dans vos propos qui contredise les miens. Mais vous mettez effectivement le doigt sur un aspect que je n’ai pas évoqué car tout à fait étranger à ma sexualité, l’idée d’humiliation (comme l’idée de culpabilité, d’ailleurs).

    @ Dame » Euh non, je ne sais pas le faire si bien que ça, justement, mais j’essaye d’apprendre, au contact d’O***.

  16. #16
     
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    melle a. (propriété du propriétaire) a gazouillé  :

    Mince alors, mais on plus se faire enculer tranquille ou quoi?!!! :))

    bon ma petite pierre à l’édifice (juste mon avis) :
    1. la sodomie ça fait mal des fois, ok, et du coup moi je passe savamment à autre chose histoire de pas frustrer monsieur qui y trouve généralement son compte (bon ca c’est moi je suis une petite salope qui n’aime pas avoir mal..)

    2. et puis des fois ça ne fait pas mal, mais alors pas mal du tout, ca glisse et ça fait exploser la tête de plaisir, jusqu’à pour de rares fois (j’en conviens) avoir un vrai orgasme, un bon vieil orgasme du cul, juste en se faisant enculer (sans autre stimulation), et ça croyez moi, je ne sais pas d’où ca vient, ni comment ca marche mais putain ce que c’est bon!!!!!

    3.Et, pour toutes les autres fois, se faire mettre à 4 pattes et se faire enculer en se faisant traiter sauvagement de bonne petite salope, voire de chienne, c’est quand même carrément bon aussi.

    heu…je vous laisse, la position est incommode pour continuer à écrire….:))

    melle a. en mode échantillon de petite salope

  17. #17
     
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    melle a. (petite P(ute)hilosophe soumise) a gazouillé  :

    à propos (lu à l’instant)

    « la sexualité s’invente à chaque fois dans une libre et sauvage création »
    De Sutter, philosophe

    what else? ;)

  18. #18
     
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    petite française a gazouillé  :

    je ne voudrais pas ôter le mot de la fin à melle a… mais quand même.

    déjà, il me semble que la note n’était pas dans le billet quand je l’ai lu, ou alors c’est la fièvre ?

    donc, vous êtes bien d’accord qu’il y a aussi un part de situation dégradande (=humiliante) dans la sodomie -et pas que chez les judéo-chrétiens si je puis me permettre.

    mais pas pour tout le monde : effectivement, comme je le précisais déjà, vous n’êtes pas du tout dans l’idée d’humiliation ou de culpabilité, en matière de sexualité, on le sait. n’empêche que vous n’êtes pas dupe du côté transgressif.

    par ailleurs, petite salope, c’est une figure de style, un oxymore… car si le terme « salope » est connoté négativement, donc constitue une injure humiliante, « petite » en détruit la charge négative et vous pouvez, à l’aise, le susurrer. et là aussi, vous n’êtes pas dupe !

    bon, cela dit, intéressante est l’idée de don et contre-don, comme dirait le vieux maître à penser (Mauss, Marcel) qu’on aimerait vous voir développer.

    pour ma part, je m’en vais méditer sur la sagesse de melle a.

    B

  19. #19
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    @CUI,
    d’accord..
    mais toute femme qui la reçoit ou la petite salope en particulier?
    à moins que la femme en général ne la donne pas..

    je ne sais pas si c’est le côté binaire qui fait que je ne suis pas tout à fait :D

    sinon, en effet, je vois que c’est sujet de controverse.

    @DAME, les femmes qui serrent les dents…n’est ce pas un peu facile de faire peser la responsabilité de la sodomie mal faite à l’autre?

    je n’aime pas cette idée que c’est à l’homme d’apporter la jouissance, de « savoir ».

    sinon, je ne voudrais pas dire, en moins bien, ce qu’on dit Mlle A et Petite française,
    vais juste me contenter de ma petite expérience,
    aujourd’hui, la sodomie c’est la prise de pouvoir absolue.
    si ça fait mal.. tant mieux.

    avant, les quelques expériences que j’ai eu étaient non douloureuses, à un point que je me demandais pourquoi certaines disaient que ça faisait piquer les yeux, serrer les dents..
    j’en ai retiré du plaisir.. comme par d’autres endroits, sans avoir l’impression de donner plus de moi même, ni même d’être humiliée.

    de toute façon le plaisir résumé à la friction de zones érogènes et donc rapporté à de l’anatomique, c’est un peu glaçant pour ma part.
    c’est ce qu’il y a dans la tête qui va tout transcender.
    un orgasme aussi intense soit il physiquement, m’est vain sans ce « truc » dans la tête.

    mais je m’éloigne du sujet. même si ça se rapproche de l’aspect « humiliation » :)

  20. #20
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Mlle a. » (La propriété, c’est le vol !)
    Merci pour cette brillante illustration d’un point de vue féminin averti confirmant qu’un même trou du cul peut aussi bien être source de plaisir que de douleur, selon les circonstances.
    Et comme « échantillon », tu la poses là (t’as de sacrés galons, ma cocotte !).

    @ Petite française » Euh oui, je vous assure que je n’ai pas ajouté de note a posteriori sur cet article, c’est pour ça que je ne sentais pas un si grand écart entre mes propos et les vôtres. Je vous concède qu’il y a matière à détailler, nuancer plus encore, mais développer aurait demandé un temps que je n’avais pas.

  21. #21
     
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    Storia a gazouillé  :

    @CUI et A. : Problème de perception du monsieur amoureux de moi à l’époque (je crois bien qu’il l’est encore aujourd’hui). Avant que je le rencontre, une femme ne devait pas être chaude au lit, sinon, elle ne méritait pas la confiance qu’on lui accordait. Donc il ne m’a jamais fait confiance. Résultat : aujourd’hui, il regrette sa « petite salope » qui lui faisait tant de bien. Bien fait, ducon !

  22. #22
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ P.Minette » Effectivement, ce que je dis sur la sodomie pour la « petite salope » peut se rapporter à toute femme. Simplement, j’attirais l’attention sur le fait que se faire enculer faisait partie (ou « est censé faire partie ») de la panoplie de base de la petite salope (alors que pour la femme « non salope », c’est une option).
    « C’est ce qu’il y a dans la tête qui va tout transcender » : des témoignages de femme que j’ai lu sur la sodomie, j’ai l’impression que cette transcendance est tout particulièrement présente avec cette pratique, justement.

    @ Storia » Ah oui ! Je m’en souviens de ce boulet. Ça avait traîné, votre histoire… N’empêche, là tu parles de la façon dont lui vivait le sexe, mais on a l’impression que c’est de ta perception à toi que tu parlais.

  23. #23
     
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    femme en chair et en papier a gazouillé  :

    Melle A, on n’est pas obligé de se mettre à 4 pattes pour se faire enculer, ça peut être debout, ça peut être assise face au partenaire, et là Dame ça rend madame active, ça peut être aussi façon missionnaire… Varions les plaisirs !

    Cui vous évoquez la sodomie comme une pratique singulière, je dirais qu’il s’agit plutôt d’une mode non ?

  24. #24
     
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    Storia a gazouillé  :

    Aujourd’hui, il a largement évolué : il rêve d’une petite salope comme moi. Parce qu’on a quand même vécu une histoire d’amour et de sexe assez passionnée…

  25. #25
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ femme en chair et en papier » Évidemment, on peut varier les plaisirs. J’aime toutes les variantes que vous indiquez, chacune a ses avantages :
    – en amazone, c’est la femme qui guide (du coup on a l’impression que c’est d’abord pour son plaisir)
    – en missionnaire, c’est très intime et fusionnel
    – en levrette, ça devient facilement plus sauvage
    (soupir…)

    @ Storia » Amour passionné, je m’en souviens, sexe passionné, hum… ça doit être le temps qui bonifie tes souvenirs !

  26. #26
     
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    Storia a gazouillé  :

    Ben disons que depuis, je n’ai pas croisé de trucs vachement wouhou non plus. Peut-être une nuit de pur sexe avec un métalleux et une autre avec un rastaman, mais en gros, depuis deux ans, je me fais bien chier au lit…

  27. #27
     
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    Mademoiselle Catherine a gazouillé  :

    J’en conclus que les hémorroïdes empêchent d’être une salope…

  28. #28
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Storia » Achète un sex-toy et utilise-le avec tes médiocres amants, ça les éduquera.

    @ Mademoiselle Catherine » Je ne suis pas spécialiste des hémorroïdes mais je suppose que ça n’est pas quelque chose de permanent. Je n’ai pas écrit que la petite salope devait se faire enculer systématiquement.
    En outre, une bonne mycose (pour elle comme pour lui) peut également être un obstacle temporaire mais de taille à la salopitude.
    On est bien peu de chose…

  29. #29
     
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    Storia a gazouillé  :

    Je préfère acheter des toys pour éduquer mes maîtresses…

  30. #30
     
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    Elle a gazouillé  :

    Votre petit monde est une vraie découverte Cui,
    et c’est un plaisir de s’y perdre! :)

    Je vais à mon tour tenter d’ajouter ma petite pierre…
    Il est vrai que la sodo peut-être source de douleur,
    mais c’est aussi une question d’envie, de moment et de feeling avec la personne.
    Ca peut ne pas fonctionner avec quelqu’un, et être explosif avec une autre.
    Et comme ça a été dit plus haut, je ne sais d’ou la jouissance provient mais elle peut-être immensément forte!
    De là à dire qu’elle est « salope » parce qu’elle s’en ait pris des tonnes, ou que c’est juste une question de s’offrir à son amant en oubliant sa douleur,
    me laisse un peu perplexe!
    Elle pourrait aussi avoir découvert la sodomie progressivement sans avoir vécu 1001 aventures.

    Et puis le « je t’encule, parce que « toi » tu te laisses enculer » je le vois plutôt en « je te laisse m’enculer parce que j’en ai fichtrement envie avec toi »
    Là ça me parle bien plus!

    Enfin, ça n’était que mon petit avis hein! ;)

  31. #31
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Storia » Oups, pardon, quand j’ai lu que tu t’emmerdais au pieu, j’ai, de façon très sexiste, mis ça sur le compte des hommes.

    @ Elle » Bienvenue ici et bon courage pour vous perdre (il y a de la matière !) (hum, j’en profite pour vous demander, parce que je suis très curieux, comment vous êtes tombée ici ?)
    Je re-précise l’objet de cette note, qui n’était pas de dire que les femmes qui pratiquent la sodomie sont des salopes, mais plutôt que les femmes qui se revendiquent [petite] salope se « doivent » de la pratiquer. C’est évidemment très discutable, et tous les avis, divergents ou qui se recoupent, sont là pour montrer – si besoin en était – que la sexualité peut s’aborder de mille manières différentes.

  32. #32
     
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    Elle a gazouillé  :

    Merci pour l’accueil ! :)
    J’ai relevé votre blog sur plusieurs liens qui étaient ajoutés à différents sites.
    J’ai donc fait ma curieuse….Voilou!

    Se « doivent »?
    Bahhh possible pour certaines,
    mais je dirais qu’il ne faut pas en faire une généralité non plus.
    Et puis il est vrai que le domaine est tellement vaste!

  33. #33
     
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    Marie a gazouillé  :

    J’arrive largement après la bataille et tout a déjà été dit, mais je voudrais malgré tout renchérir sur certains des derniers commentaires féminins.
    Je suis toujours gênée par ce préjugé sodomie = douleur.
    Evidemment, avec un maladroit, ça peut être très désagréable. Mais, si ça fait mal, c’est que c’est mal fait. Comme certains l’ont dit, avec suffisamment de préparation et de lubrification, et j’ajouterais d’excitation, ça doit bien (se) passer.
    J’ai été aussi un peu hérissée par les propos de Dame. Si l’on veut comparer, je ne suis pas sûre que le vagin soit plus innervé que l’anus. Par ailleurs, il n’y a pas que les bords de l’anus qui soient innervés, il me semble que le canal anal l’est aussi assez richement, ce qui fait tout de même quelques centimètres de plus! D’après mes quelques lectures sur le sujet, je crois qu’on patauge encore pas mal en matière d’anatomie féminine. Je préfère donc moi aussi juger sur ma propre expérience, qui ne correspond pas du tout à ses propos. Et puis, j’ai tendance à penser que notre principale zone érogène est le cerveau, et je crois que la sodomie (pour ceux que ça branche, évidemment) peut offrir largement matière à stimulation à celui-ci, pour les raisons qui ont été amplement évoquées.
    Je ne vois pas non plus pourquoi la sodomie devrait être nécessairement subie passivement. Tout dépend des positions et de l’esprit dans lequel elle est pratiquée.
    Pour la même raison, j’ai du mal à y voir l’ultime don de soi. Je pense que cette notion de don est très subjective et dépend du rapport de chacun à la sexualité et à l’intime. A la limite, pour quelqu’un qui verrait le don de soi dans le partage du plaisir les yeux dans les yeux, une levrette, beaucoup moins intime, serait moins compromettante qu’un simple missionnaire.

  34. #34
     
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    Dame a gazouillé  :

    Marie, ne vous fachez pas… rires.

    Je suis peut-être une affreuse mal baisée du cul, certainement une plus affreuse encore féministe…
    Rien de tout cela. Je crois seulement que la sodomie est un plaisir purement masculin (je persiste… oui). A présent que certaines en éprouvent du plaisir, certainement. Plaisir de faire plaisir à son homme.

    Comme vous, l’intelligence (ca passe aussi par le cerveau) me fait bander.

    Y-a-t-il un sexologue dans la salle ?

  35. #35
     
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    Marie a gazouillé  :

    Non, je ne suis pas fâchée!
    Moi aussi je suis une affreuse féministe, même si je regrette de me sentir souvent perplexe face aux actions et positions des organisations féministes et j’aimerais comprendre comment vous pouvez être aussi catégorique.
    Que vous n’appréciez pas la sodomie, c’est votre droit, et je pense que si on n’a pas envie de faire quelque chose, il vaut mieux s’abstenir.
    Mais comment pouvez-vous prétendre être dans la tête des autres femmes et savoir ce qui leur procure du plaisir ou pas? Pour ma part, il y a eu des hommes à qui j’ai opposé un refus catégorique et définitif et à qui je tenais beaucoup plus qu’à ceux avec qui je l’ai fait. Je n’ai pas l’impression d’avoir agi autrement que de façon égoiste dans l’affaire ni d’avoir recherché autre chose que mon propre plaisir. Et si je vous dis qu’il m’arrive de pratiquer seule avec des toys pendant mes périodes de célibat, vous allez me dire que c’est pour faire plaisir à un futur partenaire peut-être?
    Quant aux sexologues, quand je vois certains aussi affirmatifs quant au point G alors que son existence n’est toujours pas scientifiquement prouvée, je m’interroge!
    Mes excuses au maître des lieux pour avoir relancé ce débat! Je me sentais beaucoup moins inspirée par les sujets politiques, ayant loupé pas mal d’épisodes ces derniers temps.

  36. #36
     
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    Dame a gazouillé  :

    Marie, vous êtes formidable !

    Vous auriez du vous immiscer plus tôt dans le débat.

    Je suis revenue dans le vif du sujet (façon de parler), parce que vous m’avez citée, et ceci le plus sérieusement du monde. Moi qui ne suis jamais sérieuse en matière de sexualité !

    J’aime trop la dérision pour contester cette fois vos certitudes, en faisant intervenir médecins, sexologues, professionnels du corps humain… et surtout témoins.

    Bon jouir à tous, de toutes les manières qui vous font plaisir.

    Cher CUI, continuez à nous enchanter.

  37. #37
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Elle » J’ai sans doute généralisé un peu vite mais j’assume ce parti pris (mais qui vaut aussi pour les 4 autres épisodes, tout autant discutables).

    @ Marie » Vous arrivez après la bataille (bienvenue ici !), mais pas après la guerre puisque vous n’hésitez pas à ouvrir une nouvelle tranchée.
    L’ensemble des opinions, recueillies ici, montre en tout cas qu’il existe bien des façons différentes de vivre la sodomie d’une part et la salopitude d’autre part.
    Le lien « douleur – sodomie » est difficile de sortir totalement du décor puisque tout le monde s’accorde au moins ici pour dire que la sodomie peut faire mal. La première femme que j’ai sodomisée (je ne voulais pas mourir idiot) m’a dit « c’est la première fois que je n’ai pas mal ». J’ai pris ça pour un compliment ! Par la suite, il y a eu des coups d’un soir que j’ai enculées, des amantes au long cours dont je n’ai pas approché l’anus en plusieurs années, certaines qui prenaient ma queue pour la planter dans leur cul, d’autres qui serraient les dents, et toutes autres variations. Bref, en aucun cas, un passage obligé.

  38. #38
     
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    Anna a gazouillé  :

    M’enfin?
    La sodomie ne peut pas faire mal, à condition que la femme en ait envie!
    La sodomie fait mal si elle est imposée, si elle ne répond à un désir, mais tout cul tendu méritant son dû, je n’ai ô grand jamais eu mal en la pratiquant! Et même, peut-être est-ce là une illustration parfaite de mon illustre salopitude assumée (je revendique le titre de Super Salope s’il faut en arriver là!), je jouis rarement aussi magnifiquement sans sodomie. Pourquoi? Parce qu’il n’existe que très peu de bons experts en cunnilingus, et que mon corps raidi par le combat sexuel ne se détend que dès lors qu’on s’occupe de mon royal séant, siège de mes émotions peut-être! et de beaucoup de tensions nerveuses…
    Comme le disait Bouddha, la douleur n’est que cérébrale.
    Femmes, détendez-vous, aimez votre cul, et vous verrez que la sodomie n’est pas l’apanage du plaisir masculin. Loin de là!

  39. #39
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Anna » Je pense qu’il y a peut-être entre la « petite salope » et la « super salope » un petit basculement dans la disposition d’esprit qui rend la sodomie plus pratique. Mais j’aime assez ce que tu dis sur le fait que ce soit une position qui te permette, finalement, un peu d’abandon quand, dans tes récits, je vois cette volonté permanente de contrôle.

    (Je note tes conseils et j’en parlerai à qui-tu-sais, en espérant que ça ne tourne pas en O*** de Bouddha.)

  40. #40
     
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    Goormand a gazouillé  :

    « Parce qu’il n’existe que très peu de bons experts en cunnilingus »

    Ah Bon ? ;)

  41. #41
     
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    Anna a gazouillé  :

    @ CUI : Moi? Une volonté permanente de contrôle? Tttt, pô du tout m’sieur! Surinterprétation! Je m’insurge!

    @ Goormand : eh oui, mon cher, très peu de bons experts en cunnilingus, mais surtout très peu de femmes honnêtes… Welcome to the cruel world of simulation… Ce qui ne vous remet point en question, loin de moi cette idée!
    J’avais à une époque lancé ce défi à plusieurs de mes amants : venez, et faites-moi jouir de votre seule langue. « La belle affaire! m’avaient-ils rétorqué. De toute la contrée je suis l’expert ès- lingual le plus renommé! » « J’en suis fort aise! s’était exclamée la belle allongée. Faites démonstration de votre talent, et de mon cul vous serez le gagnant ».
    Ne sachant que faire de son Graal inexploré, fatiguée de tant de langues aux mouvements mal huilés, Anna distribua son lot à tous les prétendants. Mais son clitoris resta une énigme de tous temps.
    Ma fable vous a-t-elle distrait l’espace d’un instant?

  42. #42
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Goormand » Peu, ça ne veut pas dire aucun. Arrête de faire l’innocent rien que pour frimer, Monsieur Langue Agile !

    @ Anna » Possible que je surinterprète !
    Pour le cunni, je reste très modeste. J’ai déjà fait jouir comme ça (et parfois assez vite) des femmes qui me disaient ne jamais y arriver, et à l’inverse, j’ai frôlé plusieurs fois le claquage du muscle lingual sans arriver à faire dépasser à ma partenaire le stade du soupir d’aise.
    J’ai lu sur le burp d’une Aphrodite (je ne retrouve plus le lien) que selon elle, il y avait les experts de la langue et les experts de la queue, mais qu’aucun amant n’excellait dans les deux catégories à la fois.

  43. #43
     
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    Anna a gazouillé  :

    Assez d’accord avec l’Aphrodite en question. Elle occulte le doigté, parfois bon palliatif.
    J’ajouterais que la révélation sextoys a pour beaucoup joué un rôle de catalyseur de jouissance qui a dans le même temps discrédité la plupart des langues passables. Autrefois indulgente, je jouis tellement puissamment avec mon camarade japonais fluo que tous les hommes passant leur langue entre mes cuisses se transforment en mélancoliques galériens…
    Heureusement il y a l’phallus, phallus!

  44. #44
     
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    Goormand a gazouillé  :

    @Anna et CUI

    C’est marrant ce revirement, je lis partout que les mecs ne sont que d’affreux queutards et sont des égoïstes qui refusent le cunnilingus à leur partenaire.
    Mais quand ils le font on leur dit que finalement, ils ne sont pas doués.
    Aurait t-on forcément tort ou perdu d’avance ?
    Après tout une queue peut aussi être remplacée par un toy.
    « Oui mais il y a un mec au bout » rétorquerez vous…
    Et alors, il n’y a personne au bout d’une langue agile ou moins agile ?

    De ma (de moins en moins) maigre expérience, je retiens que beaucoup de femmes auront de meilleurs orgasmes (ou des orgasmes tout court) en étant correctement cunnilginguées plutôt que limées…
    Même si bien sur cela ne s’applique pas à toute (ça se saurait, et ce serait bien monotone).

    Quand au fait de ne pas être fort en langue et sport, j’imagine que c’est aussi vrai que l’on est toujours le mauvais coup de quelqu’un ?
    (mais qu’il y en a qui sont globalement le mauvais coup de beaucoup de femmes et d’autres pas ?)

    En tout cas je me vois un peu éhonté de na pas avoir écrit en vers, la fable était ma foi très plaisante.

    Et pardon à CUI pour ce détournement du sujet ;)

  45. #45
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Anna » D’où la légitime question : l’intensité du vibro ne désensibiliserait-elle pas vos clitos ? (Moi, je n’en ai pas la moindre idée.)

    @ Goormand » Les commentaires sont là pour faire dériver les sujets ! Tu soulèves un lièvre intéressant, Monsieur Lapin. L’orgasme cunnilinguien serait-il meilleur que les autres (c’est pas impossible, moi-même, je suis assez fan de l’orgasme fellatieux).

  46. #46
     
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    Anna a gazouillé  :

    @ Goormand et CUI : l’abus du vibro serait -il dangereux pour la santé linguale des hommes…?
    Après avoir discuté plaisir tout l’après-midi avec O*** et une autre amie dans la soirée, deux conclusions s’imposent:
    la première : le partage fait tout dans le plaisir cunnilinguien. Chaque femme aime être léchée différemment, encore faudrait-il qu’elles aient le courage et l’honnêteté d’en parler et de guider les langues fébriles. Vous savez être experts, messieurs, là n’est point la question. Les femmes connaissent parfois peu leur clito, et sachant qu’elles vont être prises postérieurement (n’y voyez là aucune image ;-)), accordent finalement peu d’importance à l’orgasme clitoridien, leur point G rattrapant toute l’affaire lors de la pénétration. Tout comme vous savez nous dire comment vous aimez être sucés, nous devrions vous dire comment vous devez titiller notre perle. LE problème étant que nous savons dans notre désespoir que la tâche s’avère laborieuse, et surtout longue, alors nous écourtons parfois, sentant que vous n’avez pas deux heures devant vous.
    la deuxième : certes, votre langue ne peut exercer deux mille mouvements/secondes. Néanmoins, même si nous jouissons vite avec nos engins de plastique, n’y voyez là aucune concurrence : l’orgasme dit « vaginal », quand vous stimulez notre point G, est beaucoup plus intense car il suscite d’autres zones, d’autres tissus nerveux… et surtout, il a le mérite d’exacerber notre plaisir, car il est pluriel, lié au bonheur de nous sentir en vous, au plaisir de le partager avec votre queue, vos baisers, vos caresses…
    En effet, cher Goormand, le plaisir cunnilinguien est intense car il est fruit de vos efforts, de votre attention. Un don. Et surtout, je le confirme, il y a quelqu’un au bout de cette langue, à l’instar de notre bite en plastique, qui ne nous fait pas nous sentir des Reines, et à qui nous ne donnons rien. A débattre!

  47. #47
     
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    O*** a gazouillé  :

    @ Anna : Ah ma belle, au nom de toutes les femmes pour qui l’orgasme « vaginal », c’est comme le yéti – on en entend parler mais on ne l’a jamais rencontré – je dois manifester mon désaccord : j’accorde BEAUCOUP d’importance à mon orgasme clitoridien, c’est le plus beau et je l’aime ;-)
    Au fait, si tu rencontres mon point G, tu peux lui dire de revenir à la maison ?

  48. #48
     
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    Anna a gazouillé  :

    @ O*** : ma douce, mon propos se voulait général, car bien évidemment, tout comme toi, j’aime mon clito, et il me le rend bien! Quant à ton point G, je ne suis pas la personne la mieux placée pour le rencontrer, n’est-ce pas? Je peux juste te donner l’indice qu’il se situe à 4 cm de l’entrée de ton vagin, alors poursuis tes recherches, organise une chasse au trésor, lampes de spéléo, fouilles, il doit bien être quelque part bordel!!!

  49. #49
     
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    O*** a gazouillé  :

    Belle Anna, je ne doute pas un instant de ton attachement à ton clito. Ce qui me dérangeait un poil, c’était la généralisation de « leur point G rattrapant toute l’affaire » à toutes les femmes, ce qui statistiquement est faux (malgré toute l’envie qu’elles en ont). Je suis persuadée que considérer l’orgasme « vaginal » comme la norme (et il est présenté comme ça partout ou presque) fait beaucoup de mal aux femmes qui en viennent à se trouver anormales si elles ne l’atteignent pas et aussi aux hommes qui se sentent insuffisants, pas assez bien montés… (je parle de gens pas informés hein pas des charmants lecteurs de CUI… Y a qu’à lire un forum doctissimo ça fait peur). Je prêche pour ma paroisse bien sûr.

    Quant à mon point G, à une époque, on pouvait voir errer dans les rues de Paris les courageux qui s’étaient portés volontaires pour le chercher, munis de toutes les informations nécessaires mais faméliques, épuisés par cette quête titanesque… Depuis quand même, il lui arrive (à mon point G) de faire des apparitions aux moments les plus insolites et à chaque fois, je lui dresse un petit autel avec des fleurs et des bougies, mais ça ne le motive pas à rester ^^ Dommage, j’aurais bien organisé un pèlerinage !

  50. #50
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Anna & O*** » La première conclusion qui s’impose d’elle même, c’est que la question « quel est le meilleur orgasme féminin ? » n’a pas de réponse univoque.
    Anna, il n’est pas si facile, ni pour les hommes, ni pour les femmes, de guider, dans le feu de l’action, notre partenaire sur les bons gestes à faire pour faire monter notre plaisir. Après ça, c’est sûr que s’il faut deux heures pour atteindre l’orgasme cunnilinguien, ma langue aura jeté l’éponge avant.
    O***, j’espère qu’il y a plus grand espoir de trouver ton point G que le Yéti. Tu sais que je suis animé d’un esprit scientifique, on repart à la chasse quand tu veux.

  51. #51
     
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    Goormand a gazouillé  :

    On est tous d’accord, il ne faut pas être avares de conseils et ne pas hésiter à diriger l’autre pour lui dire ce que l’on aime.
    Et c’est valable dans les deux sens !

    (A moins de vouloir volontairement mener l’autre à l’échec et de se rendre victime, mais l’intérêt de la démarche m’échappe).

    Pour le débat clitoridien contre vaginal, certains affirment que l’orgasme vaginal n’est qu’un pendant de l’orgasme clitoridien, la zone titillée par le point G étant justement une protubérance de la partie enfouie du clitoris.
    Ça aurait au moins le mérite de mettre tout le monde d’accord.

    Et sur le fait de lécher pendant deux heures d’affilées, la question n’est pas « en suis je physiologiquement capable » mais « au delà de 20 / 30 minutes » est-ce bien nécessaire ? (hors jeu ou expérimentation).
    il faut savoir passer à autre chose (pénétration, toys, déjeuner).

  52. #52
     
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    O*** a gazouillé  :

    @CUI et Goormand : En effet, Goormand le dit bien et c’est pour ça que je mets toujours « orgasme vaginal » entre guillemets, le débat clitoridien vs vaginal n’a pas lieu d’être puisque tous les orgasmes viennent du clitoris, quel que soit le type de stimulation utilisé pour l’obtenir (quant aux orgasmes mammaires ou purement mentaux que certaines des lectrices de ce burp ont parfois rapporté – là j’avoue que je suis perdue). Mais je ne suis pas certaine que ça mette tout le monde d’accord, dans la mesure où, dans l’imaginaire collectif, une « vraie » femme se doit toujours de jouir par stimulation interne.

    Pour moi, la question n’est pas de déterminer « quel est le meilleur orgasme » : au nom de quoi je me permettrais de dire que l’un est meilleur que l’autre ? Chacun-e ressent les choses différemment. Mais simplement, d’éviter d’exalter systématiquement l’orgasme « vaginal » au détriment de l’orgasme « clitoridien » pour arrêter de complexer la majorité de femmes qui, malgré toute leur envie, n’y ont pas accès (spéciale dédicace à Freud et tous ceux-celles qui lui ont gaiement emboîté le pas, envoyant des milliers de femmes en psychanalyse pour rien…)

    Là je raconte ma vie : j’ai tellement souffert (et beaucoup de mes amies avec moi) de ne pas jouir de la sacro-sainte pénétration, de l’angoisse d’être « frigide » ou « immature » que le jour où j’ai découvert que c’était la représentation de la sexualité féminine qui était partout biaisée, et pas moi qui avais un problème, ça a été un immense soulagement. Du coup c’est vrai, j’ai tendance à en faire une croisade personnelle :-)

  53. #54
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Goormand » Une fois de plus, nous sommes d’accord. J’aime bien le pragmatisme de ta conclusion ;)

    @ O*** » J’aurais tendance à dire que le message est passé, mais à voir les commentaires de ta copine Anna, je me rends compte qu’il est beaucoup trop tôt pour abandonner le bâton de pèlerin.

    @ *ivv* » J’ai ouï dire qu’il n’était pas si mal, mais je ne l’ai pas vu.

  54. #55
     
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    Anna a gazouillé  :

    @ O*** et CUI : eh oh non, ne vous méprenez pas! Je ne prêche pas pour la paroisse vaginale au détriment de la cathédrale clitoridienne! Je mettais juste en exergue le fait que beaucoup de femmes, peu portées sur l’importance d’un réel orgasme, se satisfaisaient malheureusement d’une « impression d’orgasme » liée à la chaleur de la pénétration, relayée comme tu le dis si bien O*** par une inculture ancestrale du plaisir féminin. « J’ai eu du plaisir » supplantant « J’ai joui ». Navrée de tomber dans le cliché peut-être, mais combien de femmes n’ont pas eu de réel orgasme, pensant que le plaisir occasionné par l’acte d’amour version missionnaire en était un? Il n’est pas donné à tout le monde, O***, de savoir conscientiser et reconnaître qu’on veut, qu’on peut avoir plus, parce qu’on a des orgasmes clitoridiens et qu’on sait ce que c’est! Sachez que j’ai pléthore d’amies dans ce cas, qui ne se masturbent jamais et pensent jouir au pieu parce qu’elles ont soupiré après quelques coups de langue et une pénétration!
    Pour ma part, l’orgasme parfait demeure un trio gagnant: clito, vibro, sodo. On fait plus simple. J’ai développé mon point G (sur un coup de bol et une « ré »appropriation de mon corps lors de la rééducation périnéale, ben oui, une super sage-femme l’a trouvé pour moi et a passé dix séances à m’aider à bien le localiser, me permettant désormais de bien me positionner pour le stimuler grâce aux pénis volontaires ou à mon camarade rose fluo) parce que contrairement à toi, je n’arrivais pas à parvenir à l’orgasme « clitoridien », (je sais maintenant pourquoi, et les « deux » heures laborieuses sont aujourd’hui réduites à leur portion congrue,ouf!) et qu’il fallait bien jouir un peu, bordel! Alors, qui voit le plus souvent le yéti?

  55. #56
     
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    Anna a gazouillé  :

    Euh… J’ai dit une connerie?

  56. #57
     
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    Anna a gazouillé  :

    En fait je vais être honnête, l’histoire de la sage-femme est vraie, ça oui. Mais il faut rajouter, et O*** connaît cette anecdote de mon abracadabrantesque découverte du plaisir, qu’à une période pas si lointaine, j’avais une activité sexuelle à haute fréquence et que je m’inquiétais d’avoir une descente d’organes.
    Me rendant aux urgences, prise de panique, je fus examinée par un jeune interne particulièrement cute. Il confirma une légère protubérance, peu inquiétante, et me prescrivis des séances de rééduc périnéale. Je me rendis quelques jours plus tard chez mon gynéco pour une raison autre, et lui rapportai au passage les faits. Il m’examina longuement, me demanda de fermer les yeux et m’invita à lui relater plus en détails la consultation. Détendue et décomplexée, je précisai cette fois en riant que le jeune interne m’avait fait un petit effet. Mon gynéco eut un toucher particulier, long et consciencieux, et me questionna : « était-ce cet effet-là? » J’ouvris les yeux, interloquée et particulièrement détendue. Je comprimai un gémissement et il me déclara, tout sourire : « cette légère protubérance que ce jeune interne et vous-même avez pris pour une descente d’organes s’appelle un gonflement du point G, chère madame. Il semblerait que le vôtre ait été particulièrement sollicité ces derniers temps, je me trompe? Et cette protubérance avait une curieuse tendance à apparaître et disparaître parfois, n’est-ce pas? Bienvenue dans le monde du plaisir multiple, chère madame! Quant au recrutement des internes en gynéco, je prends peur! »
    Véridique. O***, je te donne l’adresse de mon gynéco…?

  57. #58
     
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    Goormand a gazouillé  :

    Sympa le gynéco d’Anna, ils ne sont pas tous comme ça, loin de là ! (voir le site « zone zéro gêne », c’est à la fois savoureux et déprimant).

    Et le trio gagnant d’Anna, ça donne envie de jouer au tiercé nan ?

  58. #59
     
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    Anna a gazouillé  :

    On se prend pour Omar Shariff, cher Goormand…?
    ;-)

  59. #60
     
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    Goormand a gazouillé  :

    Le cunni vous le savez c’est ma grande passion, alors retrouvez moi chaque semaine dans « Clito Magazine »

  60. #61
     
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    Anna a gazouillé  :

    Ah ah! Funny Goormand!
    J’en oublierais presque mes vilaines idées autour du tiercé…
    Bah oui, les étalons, rhhhooo…!!!

  61. #62
     
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    Goormand a gazouillé  :

    Bah oui paske les jockeys… bof :)

  62. #63
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    instructifs. intéressants. et agréables tout ces commentaires!

    mais… posant question:

    pourquoi opposer orgasme « mental » à ceux qu’on va mettre sous la bannière « génitaux » ?
    je me souviens d’orgasmes clitoridiens (ma valeur sûre même si c’est arrivé aussi par le point G) minables, pitoyables, misérables.
    Je crois que sans « mental » c’est fichu, ça ne me nourrira jamais assez un orgasme « physique ».

    autre question,
    qu’est ce que vous appelez orgasme du point G? nécessairement avec fontaine?
    parce que sans fontaine, c’est extrêmement frustrant d’aller chercher ce point pour moi.

    bon.. je dois être tordue.
    ..ça me va.

  63. #64
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Anna » C’est curieux, parce que je n’en ai pas croisé tant que ça, sur mon chemin, des nanas qui n’accordaient pas tant d’importance à leur orgasme. Probablement que mon « mode » de rencontre fait que je ne me confronte pas tout à fait à un « échantillon représentatif de la population » ?
    Sympa, en tout cas, ta sage femme, et marrant le gyneco !

    @ Goormand » Oui, en effet, le catalogue interminable des commentaires sur les gynécos sur ZZG est effrayant.

    @ P.Minette » Vous confirmez, une fois de plus, que vous êtes bien plus complexes que les hommes en matière de plaisir (évidemment, il y a quelques variantes chez les hommes, mais j’ai rarement entendu une femme se plaindre de difficulté à faire jouir un partenaire).
    Quant au rôle prépondérant du cerveau dans toute cette mécanique… personne n’en doute, je crois :)

  64. #65
     
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    femme en chair et en papier a gazouillé  :

    Comme O*** je suis de tendance clitoridienne, cependant il m’est arrivé de jouir de façon insolite : en suçant ou suite à un baiser/morsure dans le dos. Et pourtant je ne jouis pas avec mon vagin. En stimulant mon point G on peut « juste » me faire éjaculer. Un truc que je ne parviens pas à faire seule.

    @Anna, il m’est arrivé d’avoir de furieuses envies de sodo et d’avoir mal. Malgré la douceur du partenaire et les litres de lubrifiant. Quelle frustration !

  65. #66
     
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    O*** a gazouillé  :

    @Anna : j’aime mieux ça (en plus tu nous raconte de chouettes histoires :-))
    @femme en chair et en papier : c’est rigolo, c’est à vous que je pensais en parlant orgasmes insolites ! Il me semblait bien que vous aviez raconté quelque chose comme ça, une fois. ^^
    @P. Minette : Je suis complètement d’accord avec vous sur l’importance du mental dans le plaisir. Mon but n’était pas d’opposer orgasme « mental » et « génital », je pensais juste aux orgasmes sans aucune stimulation génitale, relatés par certaines commentatrices (femme en chair et en papier en particulier donc) et sur lesquels je me sentais bien incompétente à discuter.

    Après et là je digresse, j’ai l’impression que dès qu’on parle de l’aspect « trivial », « technique » de l’orgasme, en particulier féminin, on nous ramène à sa spiritualité, comme si les deux étaient antinomiques. Il y a un discours que j’entends souvent, qui fait de l’orgasme un phénomène mystérieux, insaisissable, du type : « de toute façon, chez les femmes, l’orgasme, c’est dans la tête ». Mais c’est ce discours qui fait que de nombreuses femmes, et pas que des femmes « ignorantes », le désirent et ne le connaissent pas, attendant un déclic qui ne viendra jamais au lieu de prendre les choses en main. On ne met jamais en valeur l’importance de la masturbation dans la connaissance de son corps : je crois qu’avec deux heures seule avec soi-même, du lubrifiant, un clitoris, des doigts (ou un vibro, ou un coussin…) et de l’envie, quelque chose comme 98% des femmes peuvent atteindre l’orgasme (oui je sais, je généralise). Et sans vouloir participer à la dictature de la jouissance qu’on nous inflige un peu partout, jouir c’est chouette, ça fait du bien, ça aide à s’approprier son corps et à l’aimer.

    Un autre reproche, quand on parle avec véhémence (comme c’est mon cas !) du clitoris comme de l’organe principal du plaisir féminin, c’est la « catégorisation » des orgasmes féminins : là encore, c’est trivial, on ne prend pas en compte toute la complexité de la sensualité féminine etc… Mais est-ce qu’il viendrait à l’esprit de qui que ce soit de dire la même chose d’un homme qui parle de sa queue de la même façon ? Après tout, lui aussi a accès au plaisir anal, mammaire, « mental »… (pour ne citer que des zones dites « érogènes « ). Pour moi, c’est l’expression d’un malaise vis-à-vis de la sexualité féminine, qui ne doit pas s’affirmer trop ouvertement (les commentaires sur la campagne Osez le clito étaient particulièrement gratinés et violents pour la plupart – en gros, le clito on s’en fout, on ne veut pas en parler. Bon certes, cette campagne était vraiment mal foutue, le message était desservi par la com’ culpabilisante et les visuels mais quand même).

    Les jeunes garçons baignent dans un environnement où tout leur dit que leur leur pénis est l’instrument de leur plaisir et c’est très bien. Il n’y a pas de mystère pour eux là-dedans, et pourtant, les hommes qu’ls deviennent par la suite sont que je sache à même d’appréhender le plaisir dans sa dimension « spirituelle ». Autant que les femmes.
    C’est bien différent chez les petites filles qui sont plus souvent définies par l’absence de pénis que par la présence du clitoris (merci encore Freud). Je ne crois jamais avoir entendu le mot clitoris dans mon enfance et il m’a fallu beaucoup de temps pour mettre des mots dessus, alors même que je le stimulais depuis tout petite (en me frottant), sans trop comprendre comment ça fonctionnait. Mon « sexe », c’était mon vagin puisque c’est avec ça qu’on faisait des bébés.
    L’éducation et la connaissance n’empêchent pas d’accéder à la face mystique du sexe et la favorisent, bien au contraire, il n’y a qu’à voir tous les exercices recommandés quand on veut s’initier au taoïsme ou au tantrisme : avant de s’amuser, faut bosser !
    Bref, je ne parle pas d’assener des détails crus aux enfants et aux préados mais simplement de leur donner les mots et les éléments de base pour appréhender leur plaisir. Qu’elles en fassent ce qu’elles veulent après.

    Après cette loooongue digression (c’est bien, comme personne n’est réveillé à cette heure-ci, je me donne les arguments et les contre-arguments toute seule !), je m’en vais essayer de mater mon insomnie ^^

  66. #67
     
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    O*** a gazouillé  :

    Ohlala, il faut que j’arrête avec mes litanies pro-clito, je me répète (c’est la vieillesse). Promis J***, j’arrête !

    (Bon, je crois qu’entre l’insomnie et moi, c’est elle qui a gagné.)

  67. #68
     
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    Samantha a gazouillé  :

    C’est incroyable cette insomnie qui nous prend toutes….
    Je vais donc élucubrer moi aussi.
    J’en profite pour dire ici que Mlle a est une salope parce que pour excuser sa baise débridée elle se cache derrière des citations philosophiques. On dira qu’elle a la chatte intellectuelle.

    Et puis sur le thème de l’orgasme, ben moi je cherche toujours mon orgasme anal…

    Enfin je me permet d’ajouter ma contribution scientifique sur le sujet:
    http://nevercallmebebe.hautetf.....se-bb.html

  68. #69
     
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    femme en chair et en papier a gazouillé  :

    @O*** il paraît que l’orgasme tantrique est phénoménal !

  69. #70
     
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    O*** a gazouillé  :

    @ Samantha : oui, une insomnie qu’on pourrait bien mieux employer ^^ ! Hop, je vais lire votre prose.
    @ femme en chair et en papier : on a du boulot alors !
    (Une prof de danse à moi me vantait l’amant tantrique, l’oeil humide de reconnaissance d’avoir rencontré ce spécimen…)

  70. #71
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    essayons d’affiner mes propos,

    je ne parlais pas de spiritualité ou de sentiments.
    de dosage, oui dans la mesure où:

    Pour ma part, l’orgasme que j’appelle mental (j’y reviens tout de suite) est toujours explosif.

    l’orgasme que j’appelle « génital », parce qu’il inclut le point G/ clitoris intérieur ou/ et clitoris extérieur, peut être génial comme misérable (et toute la gamme intermédiaire).

    exclusivement mental, je pense à deux choses:
    -les orgasmes dans le sommeil (j’en ai eu deux)et je n’étais pas en posture masturbatoire.
    -les orgasmes … par exemple, par les gifles sans aucune autre sollicitation.

  71. #72
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ femme en chair et en papier » Je suis assez épaté par ce que vous semblez définir comme une « éjaculation réflexe ». J’avais lu jusqu’à présent des récits qui me laissaient penser que l’éjaculation féminine était le fruit, pour les femmes fontaines, d’un orgasme vaginal assez intense, où le point G était fortement sollicité.

    @ O*** » Tiens, j’en profite pour te permettre une autre digression : l’orgasme est-il somnifère chez la femme ?
    (Apparemment, sur ce point aussi, y a plusieurs points de vue.)
    Je note quand même que le plaisir masculin est plus « simple », plus facile à faire survenir, même si pour moi, c’est encore mystérieux de constater que je peux jouir en deux minutes ou … pas du tout en cinq heures.

    @ Samantha » Ben faut demander des cours à Mlle a, parce qu’elle l’a trouvé depuis un moment, elle, ce me semble. (D’ailleurs, comme elle n’est pas insomniaque, j’en déduis très scientifiquement : les femmes qui connaissent l’orgasme anal ont un bon sommeil.)

    @ fcp & O*** » Le sexe tantrique, c’est pour baiser des heures et des heures avec tout plein d’orgasmes. C’est pas un peu chiant, au bout du compte ? (Je crois devoir signaler quand même avoir ressenti une fois avec O*** ce qui s’apparentait, dans mon idée, à un orgasme tantrique – sans éjaculation – et c’était très bien. Mais pas meilleur qu’un orgasme avec éjaculation, d’une part, et les filles ne rêvent pas non plus de se faire pistonner des heures durant.)

    @ P.Minette » Idem pour mon orgasme génital à moi, ça va de l’explosion au bof désespérant ! Quant à l’orgasme mental, absolument inconnu au bataillon.

  72. #73
     
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    Marie a gazouillé  :

    Chez moi non plus les « éjaculations » ne sont pas du tout couplées à un orgasme, ni même à des sensations plus intenses. J’irais même jusqu’à dire que je ne raffole pas plus que ça des sensations procurées par la stimulation du « point G », peut-être parce que je manque d’expérience dans cette pratique?

    Pour ce qui est de l’orgasme, il n’est pas particulièrement somnifère chez moi, sauf au moment de me coucher le soir (enfin… au milieu de la nuit, quoi) où ça me détend et ça m’aide à m’endormir quand la journée a été rude.

    Je me demande aussi si le sexe tantrique n’est pas un peu chiant à la longue, mais quand même j’aimerais bien apprendre à l’occasion.

    Et j’ai été ravie de lire les « litanies pro-clito » de O*** dont je partage entièrement l’opinion sur le sujet.

  73. #74
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    Pour moi aussi l’orgasme « fontaine » peut être réflexe et n’apporter aucun plaisir.
    par contre « fontaine » ça peut être aussi un plaisir intense et supérieur au meilleur obtenu par voie clitoridienne (externe du moins..)
    ceci dit, je ressens parfois la même chose sans qu’il y ait fontaine (visible en tout cas).

    de ce que j’ai cru comprendre de ma petite personne,
    plus les orgasmes seront physiques, plus je serai excitée (pas forcément physiquement, je suis dans la surexcitation, limite énervée), j’imagine que c’est en partie pour ça que j’ai besoin de plusieurs orgasmes. ça ne m’endort absolument pas.
    je n’ai rencontré qu’un homme à qui ça faisait pareil, l’orgasme n’était pas du tout un somnifère mais un excitant.

    avec le mental c’est différent.

  74. #75
     
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    P.Minette a gazouillé  :

    et puis, l’orgasme masculin « plus simple », c’est pas parce qu’on se focalise sur l’aspect le plus réflexe?

  75. #76
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Marie » Le phénomène même de la « femme fontaine » est une criante illustration de ce que j’avançais, à savoir que l’orgasme féminin est plus mystérieux que celui de l’homme.
    Entraînez-vous ! (Moi je trouve ça assez épatant, cette manifestation de plaisir [zut si ça ne vient pas du plaisir !])

    @ P.Minette » Encore une illustration des vos différences en matière d’orgasme, mesdames ! Je me sens si rustique en comparaison (et je ne crois pas que ça soit parce qu’on se focalise sur l’aspect réflexe, non).

  76. #77
     
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    O*** a gazouillé  :

    @Marie : Merci ^^

    @P. Minette : C’est vrai, je n’avais pas pensé aux orgasmes du sommeil, dans les orgasmes mentaux !
    J’avais déjà entendu que l’éjaculation féminine n’allait pas forcément de pair avec un orgasme. De mon côté ça n’est arrivé qu’une fois, une seconde avant de jouir. Très déconcertant ! Depuis, j’ai beau appuyer sur tous les boutons, la fontaine ne coule plus (hum, c’est peut-être préférable pour mes draps).
    Je plussoie sur le côté non-soporifique de l’orgasme. Pour moi ça n’est pas un excitant, plutôt un « énergisant ».

    @CUI : Ça se discute, que l’orgasme féminin est plus mystérieux : si tu lis le rapport Hite, tu apprends que plus de 90% des femmes atteignent l’orgasme en se masturbant le clitoris (ça doit être à peu près pareil pour les hommes). Je ne vois pas où est le mystère là-dedans. Ce qui est mystérieux, c’est plutôt l’orgasme féminin pendant les rapports avec un partenaire, vu que la pénétration anale ou vaginale n’est pas l’activité idéale pour obtenir un orgasme et qu’une proportion non négligeable de femmes en a quand même.
    Tu ne crois pas que, si l’orgasme féminin est plus mystérieux que celui de l’homme, c’est simplement qu’il a été beaucoup moins étudié ? Ça fait quoi, 10 ans qu’on sait à quoi ça ressemble vraiment, un clitoris… Quant à l’orgasme prostatique, c’est assez mystérieux aussi, non ? Simplement beaucoup moins médiatisé que l’orgasme « vaginal » ou « anal » chez les femmes – à cause de cette stupide assimilation de la stimulation anale chez l’homme à l’homosexualité – et considéré comme un phénomène marginal.

  77. #78
     
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    femme en chair et en papier a gazouillé  :

    Je ne suis pas la seule à connaître l’éjaculation-réflexe. D’après mon amant toutes les femmes éjaculent, il suffit de solliciter le bon endroit au bon moment. Et cette éjaculation n’est forcément accompagnée d’orgasme.

    Autre chose étonnante, je parviens à éjaculer sans sollicitation vaginale. J’ai éjaculé en suçant (profondément). Une fois c’était à un point que je coulais sans m’arrêter, tant que j’avais la queue au fond de la gorge. Quelle intensité !

    L’orgasme tantrique c’est pas pour limer pendant des heures. Les hommes peuvent avoir un orgasme tantrique sans érection et sans sollicitation directe du sexe. L’orgasme en revanche peut durer très longtemps. Et le point de départ de cet orgasme peut être différentes parties du corps. Même peu sensuelles.

    @Marie, « apprendre à l’occasion » n’est pas le propre du tantrisme, c’est une approche qui prend du temps, demande de l’implication et de l’énergie.

    Tout à fait d’accord avec O*** quant au mystère entourant l’orgasme prostatique.

  78. #79
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ O*** » Je te concède que l’orgasme prostatique est bien mystérieux (je l’ai un peu cherché, mais point trouvé ni même approché), et qu’il m’est arrivé aussi d’avoir des orgasmes cérébraux… dans mon sommeil !

    @ femme en chair et en papier » Je suis drôlement surpris qu’on puisse, sans solliciter la queue, avoir un orgasme tant-trique. Uh uh.
    Ok je sors.

    (Au passage, cette note détrône allègrement les deux précédentes notes les plus commentées – qui n’affichaient « que » 71 commentaires.)

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