[1191] Inhi*bi*tion

I fuck every beautiful woman I meet; I'm TERRIFIED my friends are going to find out that I'm GAY
Une des cartes postales de Post Secret du 15/02/2014

Je fais du recyclage de Twitt !

Ce n’est pas la première fois que je trouve sur PostSecret des cartes d’hommes couchant avec des femmes mais se revendiquant « gay ». Loin de moi l’idée de les traiter de mythos ou de diminuer leur mal de vivre, mais je m’étonne de cette dichotomie qui semble bien largement répandue qui voudrait que l’on soit ou hétérosexuel, ou homosexuel.

La bisexualité serait un état temporaire, instable, non choisi, dû aux circonstances ou à je-ne-sais-quoi.

Le garçon qui a écrit cette carte (probablement un beau gosse ^^) me semble avoir une consommation de nanas (qu’il choisit « beautiful », voyez-vous ça) un peu trop compulsive pour paraître, à mes yeux (selon ma propre grille de lecture), « homosexuel ». Parce que, pour baiser une nana, il faut quand même un minimum de désir (ne serait-ce que pour bander). Peut-être quand il se fait sucer ou qu’il prend sa conquête en levrette, il ferme les yeux et pense à Rock Hudson, n’empêche qu’il se tape des nanas (et probablement des mecs, même si la carte postale ne le dit pas).
J’avais récemment (sur Twitter encore) une discussion sur ce qui nous caractérise, et je reste campé sur ma position : on se définit parce qu’on fait plus que par ce qu’on dit ou qu’on pense (encore que dire, c’est commencer à faire). Donc, à mes yeux, cet homme qui s’exprime sur cette carte postale est bisexuel et c’est marre.

J’en profite pour vous parler d’un site qui recense les procès en sorcellerie fait aux bisexuels (découvert via Twitter, une fois de plus) et d’un article qui en parle sur Yagg. Ou, plus précisément, un « Blog de sensibilisation contre la biphobie et d’information sur les polysexualités. » Où l’on verra que les homosexuels, qui ne sont pas les derniers à souffrir d’ostracisme, ne sont pas les derniers non plus à accabler ces indécis de bi qui ne savent pas choisir leur camp.

Par ailleurs, j’ai souvent dit que la bisexualité masculine avait plus mauvaise presse que la bisexualité féminine. C’est sans doute parce que j’observe au travers du prisme du libertinage (milieu dans lequel c’est bien le cas). Je vais nuancer suite à ce que j’ai pu lire çà ou là : les femmes bisexuelles subissent un rejet équivalent de la part des femmes homosexuelles1. Quand aux hommes hétéros, ils les trouvent excitantes et considèrent juste qu’elles n’ont pas encore trouvé la bite de leur rêve2.


  1. Dois-je préciser que je parle de tendances et non pas d’un comportement généralisé ? Il y a évidemment des cohortes d’homosexuel-le-s, libertin-e-s, hétérosexuel-le-s etc. qui s’avèrent tolérants vis-à-vis des pratiques qui ne sont pas les leurs.
  2. Même précaution d’interprétation de mes propos que ci-dessus, merci !

19 gazouillis sur “Inhi*bi*tion”  

  1. #1
     
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    Ladyviva a gazouillé  :

    Mr Chapeau, moi qui vous lis silencieusement depuis un certain temps déjà, aujourd’hui je sors de l’ombre pour répondre à ce billet qui me touche beaucoup.
    Étant moi même bisexuelle, j’ai pu en effet constater de manière personnelle que la comunauté lesbienne n’est pas toujours tendre avec nous autre « ces hétéro curieuses qui ne sont pas encore sorties du placard ».
    Je vous remercie pour ce billet (qui comme toujours est extrêmement bien écrit) qui éclaire une situation fort peu connue.

  2. #2
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Ladyviva » Bienvenue parmi les commentateurs, alors ! Même si c’est la première fois qu’on me confond avec Monsieur Chapeau et que ça me fait bizarre ;-)
    Et merci de confirmer que ce que j’ai pu lire est – hélas – fondé…

  3. #3
     
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    Ladyviva a gazouillé  :

    Mon dieu, quelle honte suprême, j’ai confondu deux pseudonymes…
    J’espère que vous me pardonnerez cette grossière erreur, qui fait fort peu sérieux, pour une première intervention !

  4. #4
     
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    columbine a gazouillé  :

    scotchée je suis.

    de façon générale, les gens ont des problèmes dès qu’on sort du binaire. il faudrait que les choses soient « soit ceci, soit cela ». comme dans la « théorie du genre », c’est soit tout inné, soit tout acquis, mais que ça puisse être les deux à la fois, peu de gens semblent le concevoir ou l’accepter.

    pour les histoires de chapeau, je suis morte de rire :-))

  5. #5
     
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    Ellie C. a gazouillé  :

    Monsieur Béret, c’est dingue ça qu’on compte sur nous dans la vie, comme dans un salon porte de Versailles, pour porter un badge affirmant une position tranchée et sans fantaisie.

  6. #6
     
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    dandyjoueur a gazouillé  :

    Je suis tout à fait d’accord avec vous, cher Cui.
    Je l’ai remarqué lorsqu’il m’arrive de parler de mon orientation sexuelle. Tant que mes propos ne concernent que mon attirance pour la gente féminine, tout va bien dans l’auditoire. Par contre, dès que j’indique ma bi-curiosité, les commentaires sont plus gênés, les femmes me voient comme un gay refoulé et les hommes comme un gay tout court (oui, mais ces hommes là, ils plaisent aux femmes…).
    Je n’ai trouvé que le mari d’une de mes maitresses pour partager mon point de vue…en attendant de partager autre chose… ;)

  7. #7
     
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    Brigit a gazouillé  :

    m’enfin, m’enfin… si je ne vous connaissais pas un peu, je protesterais que vous affichez une définition bien restrictive de la sexualité en général, et de l’homosexualité.

    depuis quand homosexuel signifie l’exclusivité, c’est-à-dire faire l’amour avec(et/ou aimer) exclusivement les personnes de son sexe ?

    voyez-vous, et ça ne date pas d’hier, c’est mon grand-père qui m’a appris le concept « à voile et à vapeur », autrement dit « bi », et d’ailleurs ainsi l’homosexualité tout court, se comprenant entre personnes de même sexe mais aussi pour les hommes mariés qui avaient des relations homosexuelles ET hétéros. (il n’aurait pas utilisé « homo » ou « pédé »)
    ainsi, grâce à lui, j’ai découvert qu’un homme marié ne signifiait par pour autant qu’il était forcément hétéro.

    bref, être bi, ça ne date pas d’aujourd’hui sinon par ce nouvel euphémisme, tout comme « gay » d’ailleurs, plus politiquement correct que « homo », homo refoulé ou homo du placard pour désigner un homme marié/en couple avec une femme qui a des relations sexuelles avec un ou des hommes de façon sinon cachée, du moins discrète.
    en fait, c’est un vrai sujet qui mériterait bien plus que quelques mots.

    sur un autre point que vous abordez, le désir (et corrélativement la capacité à bander) chez un homme est un sujet d’étude fort passionnant, moins simple qu’il n’y parait, et je serais moins catégorique que vous sur l’incapacité présumée d’un homosexuel à bander pour une femme (ou en présence d’une femme) sans pour autant être « bi ».
    j’aime à croire que la sensualité peut se développer indépendamment du genre, ou du sexe, voire se vivre ainsi dissociée de la norme binaire, actif/passif, dominant/dominé (si si, think different !). mais bon, je sais, c’est iconoclaste…

  8. #8
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Ladyviva » On verra bien si mon pardon vient un jour ^^

    @ columbine » Ça m’étonne que tu t’avoues « scotchée » : tu le découvres ?!

    @ Ellie C. » Encore qu’il existe quelques positions de tranchée pleines de fantaisie…

    @ dandyjoueur » Et un euro de plus dans le cochonnet de cette triste cagnotte ^^
    Continuez de camper sur vos positions, dandy ! On finira bien par faire bouger les lignes.

    @ Brigit » Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire par « depuis quand homosexuel signifie l’exclusivité, c’est-à-dire faire l’amour avec(et/ou aimer) exclusivement les personnes de son sexe ? » : eh bien, pour moi, c’est la définition même du mot ! Quel autre sens lui donnez-vous ?
    Pour en revenir au monsieur de la carte postale, il n’a pas seulement bandé en présence de jolies (ça doit aider ^^) femmes, mais il les a aussi séduites. Bref, c’est pas comme s’il se retrouvait dans une pièce sombre en train de sodomiser une femme et s’exclamant « Oh pardon Madame ! Je croyais que vous étiez un homme. »

    « j’aime à croire que la sensualité peut se développer indépendamment du genre, ou du sexe (…) » : eh bien, on ne peut que souhaiter que cette façon de penser gagne du terrain, parce que les esprits étroits dénoncés ici sont loin du compte.

  9. #9
     
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    Hecube a gazouillé  :

    C’est à dire que là, vous compliquez tout.

    Le monde devrait être simple :
    – les hommes qui font du sexe avec les hommes sont homosexuels ;
    – Les femmes qui font du sexe avec les femmes sont aussi homosexuelles (manquerait plus que ceux-là et celles-ci se marient, tiens !) ;
    – Les hommes qui font du sexe avec les femmes sont normaux ou des Dom Juan ;
    – Les femmes qui font du sexe avec les hommes sont normales, quoique celles qui le font avec plus de quatre partenaires (successifs, hein !) sont des chaudasses et éventuellement des salopes.

    Tous les autres sont des dépravés.

    Parce que si on peut éprouver du désir pour l’un ou l’autre sexe, c’est le bordel, quand même !

    Pourquoi faudrait-il que certains de nos contemporains se montrent ouverts d’esprit et de cul ? Le monde est simple quand il est noir ou blanc, homo OU hétéro.

    Et puis il y a un truc cool avec les minorités : on en trouve toujours une qui parait un peu bizarre, pas normale, moins bien que soi, quoi. L’avantage, c’est que plus elles sont minoritaires, moins on les entend. Enfin, tant qu’elles ne savent pas s’exprimer… Vous compliquez vraiment tout.

    Bon, c’est pas tout ça, mais maintenant que mon amant est parti, il faut que j’écrive à ma chérie.

  10. #10
     
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    L'Onirique a gazouillé  :

    homosexuel/heterosexuel c’est pas forcément du 100% dans les « actes ». ça peut l’être bien sûr.
    mais j’attends la réponse de Brigit (qui m’a fait chaud au coeur dans son commentaire..comme c’est souvent le cas d’ailleurs..)
    je ne crois pas que dans l’orientation sexuelle on se définisse par ce qu’on fait, nécessairement. c’est…trop identitaire.
    c’est par defaut pour ma part que jutilise ces definitions aux actes pour que les autres comprennent..mais je ne me reconnais pas dans ces étiquettes.

    l’orientation c’est du ressenti.
    et bon nombre de mon entourage ont vécu du sexe voire des relations hetero sils sont homo et vice versa sans remettre en question leur orientation.

    pareil du coté de la bisexualité, on est pas forcément attiré autant par les hommes que par les femmes, ni de la même façon.

  11. #11
     
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    dandyjoueur a gazouillé  :

    Je relis mon commentaire et je suis un peu honteux d’avoir été trop rapide et surtout si schématique : les femmes ceci, les hommes cela…même si le fond reste vrai.
    Vos commentaires et propos sur le sujet montre bien (tout comme dans le cas de l’orientation sexuelle), que de multiples nuances existent.
    Tout cela me rappelle une citation : « définir, c’est limiter… »

  12. #12
     
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    philomenne a gazouillé  :

    Ce genre de sujet me donne des démangeaisons furieuses. Comprendre, une terrible envie de gratter pour décoller les étiquettes. Que l’on divise le monde en deux (homo vs hétéro) ou en trois (homo/hétéro/bi), c’est toujours une division arbitraire. Et c’est toujours d’une volonté de mettre les gens dans des cases qu’il s’agit ; peu importe qu’il y ait deux ou trois cases.
    Ne pourrait-on considérer que nous sommes avant tout des êtres humains qui rencontrons, de temps en temps, un autre être humain qui nous fait vibrer ? Après tout, quand on tombe amoureux, on tombe amoureux d’une personne, pas d’un sexe… (et quand c’est juste une histoire de désir, aussi, je pense.) Jetons les étiquettes par dessus les moulins ! Et qu’on ne vienne pas nous casser les pieds avec ça.
    Enfin, c’est ma façon de voir les choses…

  13. #13
     
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    oui oui a gazouillé  :

    Tiens, c’est marrant,je n’avais jamais pensé que la bisexualité puisse être un problème. Mais effectivement, le monde aime les clichés, dirait-on.
    Pour moi, tout le monde est bisexuel fondamentalement, parce que tout le monde est quelqu’un, donc le désir et toutes ces choses… après, on développe une attirance ou une autre parce qu’on fait telle ou telle rencontre, ou autre chose… Je suis hétéro puisqu’il faut mettre une image, pourtant je peux très bien rêver d’avoir une relation sexuelle avec une femme, ça dépend de ce que je vis; je peux très bien ressentir du désir pour un homme ou pour une femme, ce désir existe, je ne le transformerai pas forcément, tout dépend des circonstances.

  14. #14
     
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    columbine a gazouillé  :

    @CUI, ça fait des siècles que je ne fréquente plus de sites de rencontres, donc oui je découvre!

  15. #15
     
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    Miss.Flo a gazouillé  :

    Les Bi ne sont pas indécis, ils doublent le champ des possibles : les gourmand(e)s ! Pourquoi ne pas jouer avec des partenaires des deux sexes à la fois en même temps quand on aime ça?

    «la bisexualité masculine avait plus mauvaise presse que la bisexualité féminine»
    C’est clair que je n’ai jamais vu d’hommes bi jouer en club, plus en soirée privée quand la bisexualité est acceptée par tous. Parfois, nous finissons par penser que les libertins sont beaucoup moins tolérants qu’il n’y parait.
    Les femmes auront plus de chance : elles sont généralement un gros fantasme pour les hommes qui se rendent vite compte qu’une fois dans leur bulle, elles ne pensent plus à eux.
    Grosse déception ! :)

  16. #16
     
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    Mlle Natacha a gazouillé  :

    Merci philomenne, je me retrouve dans ces propos : « quand on tombe amoureux, on tombe amoureux d’une personne, pas d’un sexe ».

    Ma sexualité s’est toujours limitée aux femmes. J’étais, je suis lesbienne. Pourtant je suis tombée amoureuse d’un homme.

    Quelle étiquette me coller ?

    Suis-je bi ? Les autres hommes ne m’attirent pas, je n’ai pas de contacts physiques avec eux.
    Suis-je hétéro ? Les femmes m’attirent toujours autant, je les consomme sans modération.
    Suis-je lesbienne ? Que faites-vous alors de cette singularité qui partage mes nuits ?

    Je suis libertine, et même dans ce milieu, ma situation suscite de nombreuses questions.

    Récemment, une amie, hétéro depuis toujours, est tombée amoureuse d’une femme. Cela n’a pas changé pour autant sa perception des autres, hommes ou femmes.
    Cela m’a rassurée de savoir que mon cas n’était pas isolé.

  17. #17
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Hécube » Ce qui est sûr, c’est qu’on s’entend plutôt bien, entre dépravés !

    @ L’Onirique » Je suis d’accord sur le fait que, sous le terme de bisexualité, on peut regrouper des comportements extrêmement variés et probablement aussi « incompatibles ». Je suis aussi admiratif de ces personnes qui sont capables de faire abstraction du sexe dans l’établissement du lien amoureux/désirant qu’ils peuvent faire avec autrui (moi, je n’y arrive pas). Mon propos, c’était simplement de dire qu’au sein des orientations « mainstream », la bisexualité est aujourd’hui encore un peu tabou.

    @ dandyjoueur » Je vous avais bien compris tel que vous aviez voulu dire les choses : vous parlez de comportement observé. Il ne peut s’agir d’absolu universel !

    @ philomenne » En ce qui me concerne, je n’ai jamais éprouvé d’amour pour un homme. Juste du désir, et bien plus rarement qu’envers une femme. Je me considère donc comme bi « léger » et sur les échelles, certes simplifiantes, comme celle de Kinsey, je me situe quelque part entre 1 et 2 mais sûrement pas 3. J’ai connu quelques personnes qui disaient pouvoir ressentir ce désir indifféremment, j’en entends ici qui s’exprime pareillement, mais moi je n’arrive pas à faire abstraction du sexe (comme probablement d’autres caractéristiques, telles que l’âge) dans mon rapport à l’autre.
    Et, pour finir, si l’être humain était si tolérant envers l’autre, nous n’aurions pas toutes ces guerres, le racisme, le nationalisme, etc. Bah oui, pas beau !
    J’enfonce des portes ouvertes.

    @ oui oui » Hélas, tout le monde n’est pas forcément à l’aise avec ses propres inclinaisons. La tolérance de l’autre commence sûrement par la tolérance de soi-même !

    @ columbine » Je ne me souviens pas avoir parlé de sites de rencontre dans cette note ! Les comportements dont il est question ici ne se limitent pas à la toile. On peut les relever dans des clubs échangistes, des bars homos, etc.

    @ Miss.Flo » J’ai eu quelques expériences avec des hommes dans des clubs « standard » (il y a aussi des clubs bi mais qui ont une proportion d’homme qui ne convient pas à ma bisexualité « légère ») mais ils furent extrêmement rares. Mieux vaut les soirées privées pour pouvoir sucer une queue sans se sentir (trop) observé ;-) Ou plutôt, observé avec un regard compréhensif et lubrique !

    @ Mlle Natacha » Ben moi je vous collerai bien ma main au une étiquette de « bisexuelle » si ça ne vous dérange pas (perso, je n’ai rien contre les cases, ça n’est pas parce que j’aime classer que ça rend ma pensée étroite). Je vous renvoie à mon lien Wikipédia : le champ d’application de la bisexualité est assez vaste !

  18. #18
     
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    columbine a gazouillé  :

    aaaaah! j’ai cru que « postsecret » était un site de rencontres :-)))

  19. #19
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Columbine » Comment, mais tu ne connaissais pas PostSecret ?! Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir évoqué ici (tu peux cliquer sur le mot-clé, pour voir !). C’est un site de « confessions » sur cartes postales. C’est souvent émouvant, excitant, drôle, pathétique… humain, quoi !

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