[1237] Petit papa Noël (l’anniversaire v2.0)

L’idée avait été émise par quelques commentateurs-trices sans aller jusqu’à une vraie déclaration de candidature.

Mais c’est chose désormais faite puisque mon complice C*** s’est dit prêt à s’occuper de toute la préparation de mon anniversaire n°2. Je m’en remets donc aveuglement à lui, et je vous invite à le contacter au plus vite, par l’intermédiaire du formulaire de contact ci-dessous pour lui indiquer comment vous aimeriez contribuer à la fête.

Aucune date n’est pour l’instant définie mais on va essayer de viser janvier ou février (?).

    Votre nom ou pseudo (obligatoire)

    Votre courriel (obligatoire)

    Votre proposition pour l'anniversaire

    Pour joindre une illustration, une photo, un document...

    Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour (et des jolies chattes)
    CUI attend impatiemment toutes vos déclarations d’amour !

     

     

    [1236] Jour et Nyx

    Après de longs préliminaires qui ont duré des mois voire des années, Nyx est entrée dans ma vie en y prenant rapidement une place confortable.

    Un couple, de profil, faisant l'amour (dessin stylisé)De retour de vacances, nous avons repris où nous en étions : par un rendez-vous dans un bar pour discuter autour d’un verre. Cette fois, j’avais fait en sorte de n’avoir aucune contrainte horaire (je pouvais même découcher) pour ne pas devoir m’éclipser trop tôt (ce « trop tôt » pouvant être n’importe quand). Mais Nyx était encore farouche et avait besoin d’encore un peu de temps pour être apprivoisée. Le rendez-vous suivant, une poignée de semaines plus tard, trouva l’opportunité de la soirée inaugurale du festival Érosphère pour nous servir de préliminaire – c’était d’ailleurs amusant (et gênant à la fois) d’y croiser de nombreux-ses ami-e-s, amant-e-s, passé-e-s et présent-e-s et de leur présenter Nyx, moi qui connaissais tant de monde là et elle qui n’y connaissait personne, moi fier d’être avec ma « nouvelle conquête », impatient qu’elle le devienne vraiment, honteux et confus de ce décalage entre nous deux, et pourtant ce n’est qu’un papier de cigarette qui sépare nos deux univers. Après quoi nous sommes allés boire un verre dans un de ses repères, pas très loin, d’un coup de scooter. Dans mon ventre vide, le mojito, bien tassé, fait vite son effet et je renonce à prendre un deuxième verre, et pour éviter d’être totalement ivre, et pour hâter le moment où je me retrouverai enfin chez elle, le temps de traverser Paris à scooter ; contre moi dans mon dos, elle était confiante. (suite…)

    [1235] Aucun express ne m’emmènera vers la félicité

    Heureusement, mon vit ne tient pas qu’à une fille.

    à pas de velours

    L’anniversaire n°2 se prépare à pas de velours… D’abord, c’est la montée du désir de donner une suite à la première célébration. Il faut dire que la date de mon (vrai) anniversaire se rapproche et autour de moi, on m’interroge pour savoir si je vais récidiver. J’étais plutôt parti pour laisser ce moment unique, ne pas en affadir le souvenir en le diluant dans la répétition. Et puis finalement cette attente que j’ai senti chez certaines – qu’elles soient lectrices ou participantes – ajoutée à la certitude que chaque rencontre a sa grâce propre me donne envie de jouer à nouveau mais en rebattant les cartes.

    Cette fois-ci, je vous sollicite pour vos propositions. Puisque vous avez tout su des détails de l’organisation et du déroulé de la première fête, j’attends vos idées pour renouveler l’exercice. N’hésitez donc pas à m’en faire part dans les commentaires, ou pour les plus timides d’entre vous, via le formulaire de contact.

    [1234] Je tisse ma toile

    Un petit billet pour vous informer d’une riche actualité du petit CUI sur la toile aujourd’hui.

    Clarissage comme une image

    Votre serviteur s’est accouplé avec Clarissa Rivière dans un duo d’écriture lors d’un épatant apéro érotico-littéraire organisé par Flore Cerise sur le thème « Maîtres & Esclaves ». Vous pourrez trouver un récit circonstancié de cet apéro (pour l’anecdote, « l’homme » dont il est question à la fin du reportage de Clarissa n’est autre que celui qui sévit par intermittence ici-bas sous le coquet diminutif de P***) sur son site : Les goûters de Clarissa.

    Vous y trouverez également le texte grandiose que nous y avons produit, qui remporta les suffrages dans la catégorie « Manoir en Allemagne ». J’ai un tout petit peu triché en modifiant les deux dernières tirades pour rendre la chute un peu plus percutante (sans en trahir l’esprit initial pour autant). Sachant que le bidule a été pondu en 15 minutes, fouet en main, je vous invite à être indulgents sur le résultat.

    Pour contribuer à votre édification, je vous invite également à aller lire l’attentif récit fait de la même soirée par Julie Derussy.

    Les experts Mammamia

    Voilà, c’est officiel. Après des années de dilettantisme, je suis officiellement passé dans le cercle très fermé (mais qu’on cherche évidemment à élargir ^^) des s’experts.

    Je vous invite donc à aller voir l’interview que j’ai accordée à Comlove, un site qui se fixe l’ambitieux objectif de contribuer à l’harmonie (sexuelle) de votre couple. Il y a un portrait chinois (ça m’intéresse de savoir si vous m’y reconnaissez) suivi d’une plus conventionnelle suite de questions/réponses que, je l’espère, vous ne trouverez pas trop conventionnelles, justement.

    C’est là que ça se passe.  J’espère que je n’y suis pas trop pontifiant (c’est un peu l’impression que je me donne en lisant certains extraits mis en exergue) !

    Où il sera notamment question du « zapping sexuel » de notre belle société 2.0
    Où il sera notamment question du « zapping sexuel » de notre belle société 2.0

    [1233] La réalité efface la fiction

    photographer kiyo murakami

    Les choses auraient pourtant dû se dérouler comme ça.

    Tu serais arrivée et tu m’aurais souri en m’apercevant parmi les convives.
    Tu serais venue me saluer, une bise sur la joue gauche, une bise sur la joue droite, j’aurais senti la peau de ta joue contre la mienne et j’aurais frémi de sa douceur.
    Tu m’aurais dit « On se retrouve tout à l’heure ! » et j’aurais souri en te répondant de compter sur moi.

    Ensuite, il aurait fallu trouver un subterfuge pour arriver au tableau suivant… (suite…)

    [1231] Deuxième opinion

    J’étais resté sur ma faim après ma première participation à un des apéros érotico-littéraires de Flore Cerise et je m’étais promis de me faire une deuxième opinion pour ne pas rester sur cet avis en demi-teinte.

    L’occasion m’en fut donnée par l’ami Vagant qui me convia à l’accompagner à la séance consacrée aux « contes de fée(sse) ». Un thème qui ne me déplaisait pas, pour avoir déjà eu l’occasion de jouer avec lui ici-même de ma propre initiative. Et puis Clarissa Rivière, une burpeuse avec laquelle j’échange quelques mots de ci de là sur Twitter, s’annonçait aussi de la partie et je ne résiste pas souvent à la perspective d’une rencontre.

    Bref.

    À quoi ressemblerait l’exercice de l’écriture à plusieurs mains sous ces auspices a priori plus favorables ?

    Clarissa & Vagant le racontent parfaitement et vous donnent également à lire le fruit de notre joyeux travail où nous avons plus ri qu’écrit !
    Je ne les paraphraserai pas. J’ajoute simplement que le supplice de la plume tiraillée par des cerveaux qui s’affrontent peut devenir une belle partie de plaisir quand l’harmonie est au rendez-vous !

    Une photo de Sister Grimm, via Dr Sketchy
    Il était une fois, en plein automne, quand les feuilles descendaient du ciel comme des plumes et du duvet, une reine qui était assise et cousait devant une fenêtre qui avait un encadrement en bois d’ébène, noir et profond. Et tandis qu’elle cousait négligemment tout en regardant le  beau tapis de feuilles au-dehors, la reine se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tombèrent sur une des feuilles mortes. C’était si beau, ce rouge sur la feuille mordorée, qu’en le voyant, la reine songea: « Oh! si je pouvais avoir un enfant à la peau aussi bronzée que cette feuille, à la bouche aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l’ébène de cette fenêtre ! » Bientôt après, elle eut une petite fille qu’elle appela Julie, parce que c’était à la mode et que c’était un joli prénom.

     

    J’y retourne bientôt.

    Boucles d’Or


    Illustration : Sister Grimm, chez le Dr. Sketchy.