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Trois brèves

Trois pieces of news glanées dans la presse de vendredi, que je te retransmets, ami lecteur, si par hasard elles avaient échappé à ta vigilance, tout occupé que tu étais à lire les articles sérieux sur la guerre au Moyen-Orient.

De la nullité crasse des bêtes à poil (vivantes)

À Somerset, dans le sud de l’Angleterre, une exposition présentait un millier d’ours de collection, dont Mabel, une des pièces maîtresses ayant appartenu au King (non, pas Édouard VII, Elvis Presley voyons). Autant dire qu’il n’était pas question de rigoler avec un invité aussi prestigieux, la compagnie d’assurance avait donc exigé que l’exposition soit surveillée par des chiens de garde et tout le tralala. Le genre de bestiole qui montre ses dents si jamais tu approches ta main de la peluche pour voir si elle est douce ou si elle sent encore le vomi du petit Elvis. Touche pas au grizzli !

Hélas, elle a ainsi involontairement introduit le loup dans la bergerie, puis que Barney, doberman de son état, obéissant à je-ne-sais quelle pulsion s’est précipité sur le malheureux Mabel et l’a décapité, puis s’est déchaîné sur une centaine d’autres de ces précieux ours.

M’est avis que tout ces jouets ayant appartenu à des stars devaient être truffés de traces de cocaïne et que Barney devait revenir d’un stage chez les stup’, mais sur ce point l’article est muet et ce n’est qu’une hypothèse de ma part.

Conclusion de l’article : « D’après le responsable de l’exposition, Barny devrait être envoyé en retraite dans une ferme “où il pourra courir après les poulets” ».

 

De la nullité crasse de ces Américains
que l’on pourrait titrer également : Castro, ce héros au regard si doux

Fabian Escalante, ancien agent des services cubains, et à ce titre qu’on ne saurait soupçonner de partialité, raconte dans un bouquin comment Fidel Castro aurait échappé à pas moins de 638 tentatives d’assassinat fomentées par la C.I.A.

Je vous passe les détails (que je n’ai pas) des 638 tentatives, mais soit ces Américains sont vraiment des tanches, soit Castro est protégé par la main de Dieu (« ça m’f’rait mal », qu’il devrait se dire), soit les Cubains sont un peu vantards. Probablement un peu des trois. 

L’histoire ne dit pas si les saignements intestinaux du dictateur barbu n’auraient pas été provoqués par un de ces bretzels-de-la-mort qui avaient déjà failli avoir la peau de Bush il y a quelques années.

 

De notre nullité crasse à nous, internautes

Ouaip, si tu n’as pas envie de lire des nouvelles désagréables, ami lecteur, stoppe ici la lecture car ce qui suit n’est pas jojo. 

D’après une étude menée par Statistique Canada auprès de 20.000 Canadiens, il s’avère que les personnes surfant plus d’une heure par jour, en dehors des heures de travail (ouf, je suis en train de tapoter cette note du boulot, ça ne compte pas ??), auraient un mode de vie différents des autres pauvres nases qui ne savent pas ce qu’ils perdent (← cette remarque ne figurait curieusement pas dans l’article) et notamment, qu’ils réfléchiraient moins. Plus solitaires, moins actifs, ils passent aussi moins de temps à se détendre ou à dormir. À 60% masculins, ils sont le plus souvent étudiants ou chômeurs.

Bon, on se rassurera comme on peut sur le bien fondé de cette étude qui confond peut-être cause et conséquence (être au chômage induirait l’oisiveté qui conduirait à passer le temps en surfant) ou en savourant cette fameuse citation d’Alfred Sauvy : Dans toute statistique, l’inexactitude du nombre est compensée par la précision des décimales.

 


Sinon, à titre d’information, j’ai une légère gueule de bois ce matin. Vitamine C, boire beaucoup d’eau, ce sont les conseils les plus sûrs que j’ai fini par trouver sur le net après une longue recherche sur le sujet (sans réfléchir).

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