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Deux ou cinq choses que vous ne sav[i]ez pas de moi

Hum, puisque j’ai l’immmmense privilège d’avoir été choisi par Dar es Salam pour propager la réaction en chaîne burpale, je me livre donc à l’exercice de révéler ici 5 choses que vous ne savez pas encore de moi.

Bon, à vrai dire, ça ne me pose guère de problème, vu l’exhibitionnisme qui me caractérise, et vous ne pourrez pas m’accuser, amis lecteurs, d’être avare en révélations.

  1. Quand j’étais petit, je transpirais beaucoup des pieds. Ce qui n’était évidemment pas très glamour (ça puait, reconnaissons-le, encore que sur l’échelle de la puanteur pédestre, mon échelon restait modeste). J’ai tenté différents remèdes inefficaces. Puis, d’un coup, ce phénomène a disparu et désormais je peux renifler mes chaussettes en fin de journée sans frôler le malaise, et je n’indispose donc jamais mes partenaires lorsque je retire mes souliers. De façon générale, d’ailleurs, mon odeur corporelle reste plutôt douce même dans l’effort.
  2. Je suis tombé amoureux de Juliette Binoche quand j’ai eu 18 ans. Je lui ai envoyé une carte postale de Grèce à laquelle elle n’a jamais répondu (vu que c’était une carte anonyme, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même).
  3. J’ai lu L’écume des jours de Boris Vian en une nuit, tandis que j’étais en vacances dans le Var, je devais avoir à peu près 15 ou 16 ans.
  4. Mon meilleur copain s’appelait Alexis F***. Hélas, nous fûmes rapidement séparés puisqu’il dut rester un an de plus en maternelle. On a continué de se voir puisque nous habitions dans la même résidence, puis j’ai déménagé, nous n’étions plus dans la même école, nous ne nous sommes pas retrouvés ni au collège ni au lycée, et là, forcément, nous ne nous voyions que peu. Je l’ai retrouvé des années plus tard, par hasard, dans une exposition à Beaubourg (Matisse, peut-être ?), il avait changé, j’avais changé, il était devenu chauve. Je ne l’avais pas vu depuis des années mais je l’ai reconnu et j’en ai été ému (moi qui suis d’habitude bien peu physionomiste). Malgré ces retrouvailles, nous n’avons pas repris durablement contact.
  5. J’ai eu 6 au baccalauréat à l’option Grec. Trop la teuhon.

₪ ₪ ₪ ₪ ₪ 

Puisque pour moi, j’entends « chaîne » comme un collier, et non pas dans le sens nucléaire des protons qui se balancent sur la gueule d’autres noyaux pour vite arriver à quelque chose d’incontrôlable (on appelle ça un système pyramidale, si vous êtes au début de la pyramide c’est cool mais ça devient vite l’enfer), je ne transmets le bâton qu’à deux burpeurs (des burpeuses en l’occurrence) (j’aurais pu me cantonner à un, mais deux, c’est un compromis) :


Illustration : portrait de Juliette Binoche par Dominique Issermann

 

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