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(Appelons ça un mot d’excuse)

(parce que je suis un gentleman ?! faut l’dire vite…)

Finalement, ce ne sont pas les oreilles d’Y qui ont été pourries d’acouphènes hier soir, mais celles de mon grand ami.

J’ai écouté, j’ai compris. J’avais surinterprété certains propos qu’Y m’avaient tenus, comme quoi une explication de vive voix était nécessaire.

Donc Y, je te prie de m’excuser de t’avoir attribué des sombres desseins qui n’étaient pas tiens. (En espérant que ça améliorera mon karma burposphérique.)


Post-Scriptum :

CASSOLETTE, subst. fém.


CASSOLETTE, subst. fém.
A. Petit vase, le plus souvent en métal précieux, de forme variée, ayant un couvercle percé de trous et servant à brûler ou à évaporer des parfums. Cassolette d’argent, d’or. Cassolette d’albâtre (Mme DE GENLIS, Les Chevaliers du Cygne, t. 2, 1795, p. 224).
[P. anal. de forme]
1. ARCHIT. Vase en pierre qui semble lancer des flammes ou de la fumée et qui sert à la décoration de certaines constructions. Synon. pot-à-feu.
2. ART CULIN. ,,Petit moule en porcelaine ou en papier. On donne aussi ce nom aux mets servis dans les cassolettes«  (Lar. mén. 1926; v. aussi MONT. 1967). Cf. S. DE BEAUVOIR, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, p. 77.
3. Bijou creux en or ou en argent contenant des parfums et qui se porte suspendu à une chaîne. Cassolette ornée de pierres précieuses (BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, p. 160).
4. P. antiphrase et fam., anciennement. Tombereau de vidangeur.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-20e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892.
Vase de nuit rempli.
B. P. ext. Ce qui exhale un parfum. La cassolette de mémoire s’ouvre, et ses parfums s’exhalent. L’esprit déchaîne les sens (R. ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, p. 1566) :

… les petites cassolettes nocturnes des jasmins, des chèvrefeuilles, des tilleuls, continuaient de plus belle à lancer dans l’air des bouffées exquises…
LOTI, Ramuntcho, 1897, p. 186.

P. méton. Odeur ainsi dégagée. Quelle cassolette!
P. antiphrase et fam. Mauvaise odeur. Les recoins pleins de cassolettes, Les pestilences, les mofettes,… (A. POMMIER, Paris, 1866, p. 133).
Prononc. et Orth. : []. FÉR. Crit. t. 1 1787 indique la 1re syll. longue et trad. cette durée dans l’orth. par un accent circonflexe : câssolette. Ds Ac. 1694-1932, ds Ac. 1718 et Ac. 1740 sous la forme cassollette. Étymol. et Hist. 1529 cassollette « récipient de métal où l’on fait brûler des parfums » (Cpte des menus plaisirs du roi, fo 47 ds GAY); 1561 cassolette (Inventaire des meubles du château de Pau, 13 ds IGLF Techn.) début XVe s. d’apr. GAY, GDF. Compl., FEW t. 2, p. 1602, BL.-W.5, etc.; mais l’attest. justifiant cette date est tirée de Don Florès de Grèce de Herberay des Essarts, auteur mort ca 1552. Prob. dér. de cassole « petit récipient servant à divers usages » (dep. XIVe s., Brun de Long Borc ds GDF.), suff. dimin. -ette* (FEW t. 2, pp. 1602-1603). Cassole est lui-même dér. de casse4*, suff. -ole*. Le recours à l’a. prov. casoleta (ds Pt LEVY; EWFS2; BL.-W.5) ou à l’esp. cazoleta (dep. 1550, Cancionero de Horozco d’apr. AL.; EWFS2; DAUZAT 1973) ne semble pas nécessaire. Fréq. abs. littér. : 85. Bbg. KIDMAN (J.). Les Empr. lexicol. du fr. à l’esp. des orig. jusqu’à la fin du XVe s. Paris, 1969, pp. 70-73. MAT. Louis-Philippe 1951, p. 220.

Source : TLFI

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