Sur les conseils de Françoise, j’ai fait l’acquisition de l’ouvrage de Gabriel Matzneff De la rupture.
Un extrait :
Si les adolescents ont la rupture facile (au sens où, dans un western, on dit d’un cowboy qu’il a la gachette facile), c’est à cause que, novices dans l’existence, ils s’imaginent que les vraies rencontres sont légion, qu’on en trouve à chaque coin de rue ; mais l’homme d’expérience, surtout s’il a un naturel volage et ne cesse d’errer de corps en corps, sait qu’elles sont, au contraire, très rares et demeurent, si longue et mouvementée que soit notre vie, une précieuse exception.
J’ai l’impression, au fil des pages, que le Gabriel fait partie de ces « hommes d’expérience au naturel volage », bref, qu’il sait de quoi il parle, et ma foi, je crois que lui et moi partageons certaines « valeurs » (je n’ai pas dit que j’adhérais à tous ses propos, mais celui repris ci-dessus a fait mouche).