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Plume, rock, cerise

widget1_FLYER_ALE11Appâté par un commentaire laissé sur le blog de l’ami Vagant qui y proposait une recette de sa confection pour une soirée érotico-littéraire, je profitais d’une semaine de grande liberté pour me rendre à un de ces « apéros littéraire érotique » organisés par une certaine Flore Cerise.

Moyennant une participation modique (10 €) et une réservation à l’avance, j’obtenais mon sésame pour le Café Châtelet, ce mercredi soir, où allait se jouer les événements. J’y allais au bras de Dame InVirgoVeritas qui avait saisi l’occasion d’y participer elle aussi, ayant vu l’annonce de ma participation sur lérézossossio.

Nous nous y faisons accueillir avec le sourire par la Miss Cerise, très à l’aise dans son rôle d’animatrice jeune-et-sexy, dans sa robe légère toute (fleur ?) bleue, qui nous remet à chacun une enveloppe à notre nom contenant deux mots dont l’utilité nous sera expliquée plus tard (mes deux mots – trois, si vous comptez bien – sont écrits en gras ci-dessus !).

Nous nous installons où nous pouvons, là où il y a de la place, et tout près des deux artistes à qui sera consacrée la première partie de la soirée : Julia Palombe et son guitariste de compagnon Sergio. Celle-ci nous interprétera 3 ou 4 morceaux, complété par la diffusion du clip de son dernier single « J’aime mon vagin », où il est question en termes directs d’une sexualité libre et joyeuse, s’affranchissant des diktats de notre société, de désir, de queues et de chattes non épilées1, en finissant par une reprise des Nuits d’une demoiselle.

Après quoi, elle répond avec franchise et enthousiasme à des questions que j’ai trouvées pour ma part (pardon à notre hôtesse !) un peu convenues.

 

La première heure a filé ainsi que nos mojitos, place à la seconde partie de la soirée qui reste dans le thème de la soirée : il s’agit d’écrire, par petits groupes, ou plutôt de réécrire les paroles d’une chanson connue pour en faire une chanson érotique intégrant, contrainte supplémentaire, les fameux mots qui nous ont été distribués en début de soirée.

Et là ! Ça a été galère ! Écrire seul, c’est une chose (et les mots au clavier me viennent aisément), mais écrire à huit mains, c’est une autre histoire, surtout quand elles ne vont pas dans la même direction. L’accouchement est donc assez laborieux, avec IVV aux abonnées absentes, et les trois mâles cherchant chacun à infléchir le texte vers leur objectif, sans qu’aucun ne l’atteigne. Parfois j’impose, parfois je renonce, je concède, je tente de convaincre, j’accepte l’idée… Je me serais cru à un stage d’entreprise de cohésion de groupe.

Le pire reste à faire : il faut aller interpréter le produit de nos réflexions devant la foule en délire. Naannnnnn ! Et moi qui déteste le karaoké…

Pour finir, on vote (les meilleurs ont gagné : c’est déjà ça !) et la foule se disperse, en se disant au revoir et à dans quinze jours.

Pour ma part, je participerai volontiers une deuxième fois, pour ne pas me faire une opinion trop définitive sur une seule séance. Probablement d’une thématique à une autre, l’ambiance évolue.

Les +

Les –

Format horaire sur deux heures, pratique à caser dans l’agenda Le temps limité réservé à l’écriture elle-même (30 mn)
L’accueil convivial, les boissons à un tarif très abordable Le lieu, un peu étroit pour le nombre de participant, ne favorisant pas la circulation et le mélange
La thématique de la soirée, la découverte d’une artiste pleine de peps La frustration de l’écriture à plusieurs avec des partenaires que l’on n’a pas pu choisir

 

[Edit de 18:55]

Une petite photo de votre serviteur, vampé par Julia, prise par Daniel Nguyen


  1. Sur l’affaire, Julia Palombe a épousé le camp des anti-épilation. Je n’ai pas eu l’occasion de vérifier si elle joignait les actes à la parole – je n’en doute d’ailleurs pas – mais j’ai pu voir que ses aisselles, elles, étaient épilées, comme quoi il est difficile d’échapper à tous les marqueurs sociaux. Quant à moi, vous le savez, je suis un adepte de : faites bien comme vous le voulez, je ne vous jugerai pas !
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