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Le poids des mots

J’apprends par voie de presse que Jean-Marie Le Pen va devoir comparaître en justice, pour répondre des délits de « complicité d’apologie de crime de guerre » et de « complicité de contestation de crime contre l’humanité » pour avoir tenu dans l’hebdomadaire Rivarol (moi je ne connais pas cet hebdo, mais a priori c’est plutôt tant mieux) des propos où il aurait notamment jugée « pas particulièrement inhumaine ».

Je ne suis pas du genre à soutenir Le Pen, le roi de la provocation à mots généralement choisis, pesés et soupesés, mais sur ce coup-là, je ne vois pas comment on peut lui donner tort.

Je ne vois guère plus humain que la guerre.

Ou alors, si les Allemands n’étaient pas humains, faudrait me dire ce qu’ils étaient. Des gastéropodes ? Des aliens ? Des ectoplasmes ? Des chamallows ? Des (maxi-)monnnnnnnstres ?

Être humain n’empêche pas de commettre des crimes contre l’humanité.

Il s’agit même plutôt d’une condition sine qua non.

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