Sais-tu, ami lecteur, que notre amie la vache pète beaucoup et émet de ce fait une quantité non négligeable de méthane qui finit par avoir un effet polluant sur notre atmosphère. Ceci n’est pas une intox’ montée par le consortium Renault-Peugeot-Volkswagen pour faire porter le chapeau du trou de la couche d’ozone au trou du cul des vaches. Non, c’est la réalité vraie.
Je ne sais pas si les vaches pètent plus en Océanie qu’en Europe, si les turbulences de leur flatulences tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud, en tout cas, ils se sentent (sic) beaucoup plus concernés là-bas que de par chez nous.
Des études ont d’ores et déjà montré qu’une vache qui pète moins produit plus de lait. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups (et je me suis retenu de faire ici un médiocre calembour : rendons hommage à mon sang froid).
L’objet des recherches vise donc à voir comment améliorer la digestion du bestiau pour en arriver là : moins de gaz et plus de lait (néanmoins, si le principe de Lavoisier rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme s’applique, le pire est à craindre concernant le goût de ce lait supplémentaire).
Je me demande par ailleurs pourquoi l’on n’a pas encore tenté de planter dans le cul de nos charmantes bêtes à cornes des petits bidules destinés à récupérer le gaz, qu’on vendrait mis en bombonne pour faire chauffer les plats en camping et donner ainsi à nos sorties scouts un vrai goût champêtre.
Le XXIème siècle sera écologique ou ne sera pas.
Il n’y a pas de meuh.