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Mapuche être malade sous son scalp

J’apprends par l’intermédiaire de cet article que les Indiens Mapuches, Indiens d’Amérique du Sud (l’article le précise mais comme je ne suis pas sûr que tu ailles le lire, cet article, ami lecteur — et comment t’en voudrais-je de préférer rester assis au chaud devant mon feu de burp ? — et comme je te soupçonne de probablement découvrir ce peuple en même temps que tu me lis — cela dit tu as le droit, ami lecteur, d’être drôlement calé en Indiens d’Amérique du Sud et je ne t’en voudrais pas que tu me doses aux questions bleues du Trivial Pursuit ça n’a jamais été mon fort, je préfère les questions vertes ou les roses, à la limite les marrons), que les Mapuches, donc, se lancent dans un procès contre Microsoft parce que ce dernier ose traduire Windows™ dans leur langue.

Un procès pour quoi ? tenez-vous bien : pour piratage intellectuel.

Alors permets-moi, ami lecteur, de m’esclaffer haut et fort. J’ai vérifié mais non : on n’est pas le 1er avril, ou alors dans l’hémisphère Sud, on fait les blagues à une autre date.

Mais non, c’est sérieux : ces braves gens pensent que leur langue leur appartient à eux et rien qu’à eux.
Tu comprendras, ami lecteur, que je n’ai pas rédigé cette note en mapuchien (alors qu’évidemment l’envie m’en démangeait fortement), car je crains ne pas avoir de quoi me payer les royalties correspondants. Sans compter les risques de procès. Pirater une photo de Jan Saudek ou un MP3 de Tears for Fears, ouais, ça je le fais sans trembler.
Mais défier les Mapuches, moi, Mêmepacape.

Sûrement les Mapuches n’ont pas été briefé sur le fait qu’une langue pouvait faire partie du Patrimoine de l’humanité.

Ouais, bon, je ne veux pas te faire trop rigoler, ami lecteur. Si le Mapuche était au patrimoine, ça se saurait. Tiens, à propos de patrimoine, vous l’avez entendu au 2ème débat socialiste, Laurent Fabius, il en a sorti une bien jolie : « Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas ». Je ne m’en lasse pas, de cette citation. C’est beau comme l’Antique. Alors maintenant que c’est ce renégat de Vincent Peillon (NPS) qui écrit les discours de Royal, il a intérêt à se fouler un peu. Je serais lui, j’irai chercher dans un dictionnaire des Richesses et Trésors cachés de la langue Mapuche – 14,5 dictons et proverbes Mapuches libres de droit – Éditions Connaissance du Monde Mapuche – 11,50 €. Fafa n’aura qu’a bien se tenir, tiens.

Bon, ce n’est pas moi qu’on pourra accuser de défendre contre vents et marée Microsoft et en particulier son respect de la langue. Mais sur ce coup-là, j’espère bien que Microsoft va le leur mettre bien profond (le droit).

Vous vous imaginez, vous, utilisant une version anglaise ou néerlandaise de Windows™ parce que la Frrrrance éternelle refuse qu’on le traduise en français, genre, c’est Diderot, Molière, Hugo qu’on assassine ?

Et Mapuche Bono.


VERNACULAIRE, adj.
Didact. Propre à un pays, à ses habitants. Synon. autochtone, domestique, indigène. Coutumes vernaculaires. Avec l’agriculture, le tissage et la poterie, on voit se généraliser le travail du bois (…). À ce stade appartiennent la plupart des constructions « vernaculaires » élevées dans le monde (La Gde Encyclop., Paris, Larousse, t. 16, 1973, p. 3255, col. 1).
Spécialement
LING. Langue vernaculaire (p. oppos. à langue véhiculaire). Langue communément parlée dans les limites d’une communauté. Véhicule de communication, la langue est dans la dépendance directe des sujets qui l’utilisent et de l’usage auquel ils la destinent: c’est une telle dépendance directe que manifestent les distinctions habituelles, purement sociologiques, entre langue, dialecte, parler, patois, ou encore entre langue vernaculaire et langue véhiculaire (Traité sociol., 1968, p. 271). Empl. subst. masc. Les vernaculaires de l’Inde (Lar. 20e)

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