Y en a marre de tourner autour du pot.
J’ai déjà goûté les plaisirs intenses et subtils de l’anulingus, rien n’est meilleur qu’une pipe sinon une pipe avec un doigt dans le cul (et plus si affinité, L*** m’a annoncé une fois être allé jusqu’à trois mais je n’étais plus dans un état de conscience me permettant d’en faire le décompte tant ma jouissance a été intense).
Mais voilà que j’approche la quarantaine et je ne me suis toujours pas fait enculer. Je commence à trouver injuste que seules mes partenaires (tout du moins celles à qui ça plaît) en profitent. À mon tour maintenant !
Alors voilà, je vais être un peu plus direct et directif. Donc je cherche le ou la partenaire qui mettra fin à ces années d’obscurantisme. Mon vingt-et-unième siècle sera anal ou ne sera pas.
(illustration non contractuelle)
Alors évidemment, je dis ça genre ultra-open mais j’ai quelques exigences qui expliquent peut-être que les conditions n’aient pas encore été réunies depuis le temps :
- Si c’est un homme qui se charge du boulot (et j’ai tendance à penser que ça serait mieux, qu’une queue doit tout de même être plus souple, plus douce, qu’un succédané en latex ou en silicone), il faudra qu’il soit accompagné d’une femme pour me tenir la main (a minima – mon sexe dans sa bouche peut être une option intéressante également). J’ai besoin de douceur féminine pour me sentir bien. Sans compter mes fantasmes de « sandwich » dans lesquels je me vois dans le rôle du jambon – mettons jambon-beurre pour se la jouer un peu « Le dernier tango à Paris – 2 ».
- Si c’est une femme qui prend les choses en main et le strap-on au pubis (ce qui n’est pas non plus vraiment étranger à ma planète fantasmatique), eh bien, il faudra qu’elle ne fasse pas seulement ça pour me faire plaisir, mais que ce soit aussi pour elle (même si j’ai bien conscience qu’au niveau sensoriel, tout le plaisir soir pour moi). Je pense qu’on doit assez facilement se sentir ridicule ainsi harnachée, si on n’adhère pas un minimum au projet.
Et puis une fois que ça sera fait, on verra si j’aime ou pas (ce qui n’est pas une hypothèse à écarter). Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis.