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Méthode Couac

Normalement, je ne tombe pas malade. Au bout d’un moment, j’en avais marre d’être raplapla avec mes rhino-pharyngites à répétition. Alors j’ai appliqué la méthode Coué : je me convaincs que je ne vais pas tomber malade. Lorsque je sens quelques signes précurseurs, j’enclenche la force mentale comme meilleure alliée de mes globules blancs. Ça, couplé avec une bonne nuit de sommeil et éventuellement un peu d’Hexaspray, c’est radical.
 
Sauf que là, forcément, en me couchant à 6 heures du matin après une folle nuit Halloween passée à danser en boîte jusqu’à 5 heures du matin, et en levant à 9 heures pour aller voir le zizi sexuel, j’ai zappé l’ingrédient sommeil et ça n’a pas marché, et le petit mal de gorge qui s’immisçait s’est transformé vendredi en méchante angine. Samedi, j’étais au plus bas, 39,8°C, un docteur trouvé avec difficulté en ce pont de la Toussaint, antibiotiques-pas-automatiques et toute la clique. Anti-inflammatoires qui permettent à mes amygdales de ne plus ressembler à des balles de golf. Antipyrétiques pour arrêter de faire s’affoler le thermomètre que j’enfonce dans mon rectum (vous ne pensez tout de même pas que je prends ma température par la bouche ou sous les aisselles ? mon petit îlot de plaisir dans cet océan de souffrance).
Hop, et ce dimanche, en fin d’après-midi, dans le bain que je me suis accordé, je me suis dit : Ya basta ! Vade retro, angine. Méthode Coué en force.
Demain, tout ça ne sera qu’un désagréable souvenir.
 
Bon, y a des précédents de moments où j’ai laissé tomber Coué pour Couac.
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