Ce matin, j’apprends de la bouche de ma femme une information qui m’avait échappée jusque là : le gouvernement a récemment supprimé un impôts qui portait sur les opérations boursières.
Cet impôt rapportait environ 260 millions d’euros par an. Environ le même montant que le coût du régime spécial des agents de la SNCF.
J’ai trouvé ça évidemment gerbant, je me disais : ah ben voilà, ce genre de truc on n’en parle pas (de fait, on en parle assez peu dans les médias) mais ça montre bien quelle est la vraie politique de cette droite, hélas, décomplexée.
Je me suis dit que j’allais poster une brève note (de toute façon, ami lecteur, en ce moment je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire des notes longues, désolé) rageuse, mais j’ai voulu un minimum me renseigner pour ne pas écrire trop de conneries et me faire baffer dans les commentaires (encore que mon commentorat semble plutôt soutenir ma pensée gauchiste depuis le départ de Roumi).
Et depuis, ça se complique.
D’abord, j’ai trouvé de quel impôt il s’agissait (Google est mon ami). Il s’agit de l’impôt de bourse. Un truc qui taxe de 0,3 % les transactions de plus de 7000 euros et des brouettes.
À première vue, pas un impôt qui s’attaque aux plus pauvres, donc. J’ai quand même trouvé un site qui arrivait à dire que c’était l‘un des impôts les plus injustes en France (faut le dire vite).
Selon les auteurs de l’amendement de la loi de Finance qui vise à sa suppression, il serait responsable de plus d’un milliard de pertes, de délocalisations et tout le toutim (et pourquoi pas la grippe aviaire, pendant qu’on y est).
Sauf qu’apparemment, pour compenser cette suppression, on va probablement relever le taux d’imposition sur les plus-values boursières. Que cet impôt est effectivement peut-être un truc mal foutu (bon, je n’ai pas eu le temps de faire une analyse détaillée non plus).
Bref, qu’on s’indigne (comme par exemple ici) peut-être un peu vite. Gouvernement présumé coupable.
Franchement, je ne sais pas.
Y a-t-il un lecteur calé et bien informé dans la salle, pour nous dire quoi penser ?
Bon, je reviendrai vers vous quand Kaÿzer Sozy reviendra avec son projet de dépénaliser le droit des entreprises (enculé !!!).