Après une semaine un peu rude, j’ai mis (avec quelques collègues) le dernier coup de collier à la pâte sur une ¿¢ǾΨж₣℅ de proposition technico-commerciale (on appelle ça une réponse à appel d’offre, ou, dans le jargon, une propale) pour un machin qu’en plus on ne va jamais gagner. Pas spécialement parce qu’on a fait du mauvais boulot (enfin, je dis ça pour me rassurer) mais parce qu’on part mal placés et que dans ce genre de jeux les dés sont parfois un peu pipés (alors que moi, pas du tout, et ça m’a sacrément manqué).
Bonne bête de labour, je me suis donc intégré à l’équipe d’avant-vente qui m’appelait à la rescousse, alors que par ailleurs, le boulot ne manquait pas sur le gros projet que j’ai à gérer (même si, reconnaissons-le, jusqu’à présent, ce gros projet ne me prenait pas énormément de temps ; les choses sérieuses ont démarré il y a trois semaines environ). Avec, sur ce projet, d’autres échéances à gérer concomitamment (un mot que j’aime bien mettre dans mes propales). Plus un troisième petit projet. Plus le bordel habituel que j’ai à gérer en tant que responsable de service.
Oh putain.
Vous comprenez pourquoi je ne parle pas de mon boulot ici. Même moi, je bâille en lisant ce que j’écris (bon, c’est ptête la fatigue accumulée aussi).
Bref.
Hier soir, à 22 heures, en quittant le bureau, j’avais l’impression d’être libéré d’un sacré poids. « Je vais pouvoir écrire un peu sur mon burp » que je me disais. Mon cerveau est un peu vide. Mais ça va venir.
Enfin voilà, ma charrette est terminée et les programmes vont pouvoir reprendre.
Amis lecteurs, vous n’imaginez pas combien je suis ravi de vous retrouver !!!