Ami lecteur,
Je te prie de bien vouloir m’excuser de ce silence indigne, de ce billet médiocre dont le seul but est de rompre le silence susdit. Mais voilà, je suis hyper-vachement-méga occupé en ce moment.
Tout d’abord, je reviens d’une semaine de vacances. Bon, ça, c’est rien. Tout s’est bien passé, j’ai bien skié, je reviens entier de la tête aux pieds mais la question n’est pas là. Le problème, c’est qu’après 8 jours d’absence, mon lecteur de flux RSS s’est fait plus gros que le bœuf et j’ai, une semaine après, toujours plus de 1000 billets à consulter (dont 697 dans la rubrique « images », 899 à caractère professionnel ou para-professionnel et 174 dans la rubrique « femelles », la plus croustillante, vous imaginez bien).
Ensuite, au boulot, les courriels se sont empilés aussi, et vu mon rythme de travail (tout occupé que je suis à dépiler mes 1538 notes sur Google Reader), ça ne dépile pas vite. Parsemez mes journées de réunions dans tous les sens, de commande de fournitures kafkaiennes, et vous obtenez un burpeur passablement débordé pas loin de la panne sèche.
Alors là, vous ajoutez le dernier ingrédient magique : une campagne électorale super serrée et un soudain accès de militantisme aigu et c’est définitivement cui(t). Au lieu d’écrire de doux billets pour vous occuper, je passe des heures à tourner mes phrases pour poster sur les différents burps politiques de ma ville le commentaire susceptible de faire basculer le plus de voix dans mon camp (NB : pour ceux qui ne s’en seraient pas rendu compte, c’est celui de gauche). C’est un exercice délicat, parce qu’évidemment, inutile d’espérer faire changer d’avis les convaincus (hein, c’est comme si t’essayais de me faire voter Chirac, ridicule ! inconcevable ! Ah oui merde, c’est arrivé déjà). Par contre, si par extrême hasard un citoyen suffisamment curieux et civique pouvait passer sur un burp modéré sans avoir d’opinion (déjà) tranchée, alors là, dziiiing, c’est celui-là qu’il faut toucher, avec un discours subtilement dosé entre équilibre (vois comme je suis modéré, que je sais reconnaître les bons et les mauvais côtés de tous les camps, y compris le mien) et la petite dose de mauvaise (ou pas) foi qui flèche la direction où voter pour atteindre le degré de sagesse qui est le mien. Mouais mouais mouais.
J’ai même sacrifié mes fins de journée au bureau, en quittant exceptionnellement tôt (19h) pour aller faire des collages pour-la-première-fois-de-ma-vie. Mais bon, c’était décevant.
Tout ça pour te dire que demain je vais distribuer des tracts, dimanche je vais être assesseur pour-la-première-fois-de-ma-vie, dimanche soir, j’aurais la super patate ou la gueule de bois en fonction du score… Bref… Ne compte pas sur moi pour te raconter ma vie ici.
Allez, une petite image, pour la route ?
Dernières instructions avant le départ de l’équipe collage dans une banlieue rouge