Voilà un peu plus de deux mois que j’ai déménagé de chez H&F pour poser mon CUI et mes couac dans cet océan de burpitude. À quoi ça tient, le « succès » ? Je mets des guillemets parce que je ne sais pas quand dire qu’il s’agit d’un succès ou pas, faire son trou dans la burposphère. Je déjeunais ce midi avec une burpeuse qui me disait que j’étais « une star de la [burp]osphère ». Ça doit être un truc pour me flatter (moi qui ai un ego surdimensionné, elle sait s’y prendre la garce, sûr qu’elle veut coucher avec moi). J’ai tendance à penser que dans notre microcosme, les choses virent vite à la cosanguinité.
N’empêche qu’avec mon déménagement, mes statistiques ont pris une sacrée claque.
Sur Google Analytics, je suis passé de plus de 6.000 visiteurs uniques par mois, totalisant plus de 16.000 pages vues à moins de 2.000 visiteurs pour environ 8.000 pages : en gros, 3 fois moins de visiteurs et 2 fois moins de lectures (je ne sais pas trop comment expliquer cet écart de ratio : probablement qu’étant moins bien référencé, j’ai beaucoup moins de visites « one shot » – les gens qui arrivent sur une combinaison de mots clés et repartent aussitôt – et plus de visiteurs ciblés, donc).
Néanmoins, les choses vont plutôt dans le bon sens comme le montre ce petit graphique extrait de mon tableau de suivi mensuel de mes statistiques (que je sois clair : oui, ça m’intéresse de suivre ces chiffres, et plus précisément leur évolution, non, je ne fais pas une focalisation là-dessus, puisque je ne tire aucun revenu du nombre de mes visiteurs, et que je ne compte pas que ça change) :

Figure 1 : évolution de la fréquentation
(1- janvier 08 sur Haut&Fort, 2 et 3- : février 08 sur burp.fr, 4 – mars 08 et 5- avril 08)
Ce qui est assez étonnant, c’est que les statistiques de fréquentation de mon burp H&F mort (conservé dans du formol), elles, sont en baisse, certes, mais c’est une mort lente. La fréquentation a baissé de 30% en février. De nouveau de 30% en mars, mais seulement de 12% sur avril. Un peu inquiet sur la problématique de contenu dupliqué et de sa sanction googlesque (mais sans trop savoir si oui ou non mon nouveau site était « puni » par Google pour cette raison), et également pour accélérer l’obsolescence de mon ancien site, je l’ai transformé hier en une grosse coquille vide. Avec dans l’idée de lui faire définitivement la peau dans un mois ou deux (ça vous laisse le temps d’actualiser vos liens, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait – j’ai des noms ;-)
Bon, et puis ce qui est rigolo, aussi, c’est mon classement Wikio (que vous pouvez consulter sur ma page À propos) : j’étais dans les 1400e avant la migration. Je suis passé 46.622e en mars et j’ai progressé de 32.934 places en avril pour arriver en 13.688e position. Et Lib n’y figure toujours pas, quel scandale (alors qu’Extravagances apparaît enfin dans la liste à mes côtés : il était temps, Mister Vagant, qui est encore plus fondu de référencement que moi).
Allez, je ne vous embête plus avec mes petites considérations statistico-nombrilesques…
Jusqu’au mois prochain en tout cas.
Ah ! Mais j’ai failli oublier de remercier les bienfaiteurs de la cuicuité, ceux qui donnent son titre à ce billet : les 10 burps amis qui m’apportent le plus de trafic (en dehors de CUI-v1 qui dépasse même Google, et des autres sites de recherche) :
- Extravagances, avec le très beau score de 6,72 % : merci, m’sieur !!!
- Six, dont l’écriture m’apporte chaque jour plus de plaisir, et qui convainc ses lecteurs de m’apporter 4,26 % du trafic
- La belle et voluptueuse Elly d’Orages, avec 2,46 %
- Les Adultes terribles, avec 2,07 %
- La petite brune, mais costaude avec 1,97 %
- Les liaisons dangereuses (qui étaient jadis en tête de peloton, mais les paresseux n’ont pas actualisé le lien – euh comment ça un appel du pied ?) avec 1,58 % (et encore 2,39 % du trafic H&F)
- Here with me (ben oui, depuis que je suis devenu WordPressien, la geekittude me guette grave !), avec 1,27 %
- Dame, avec 1,12 %
-
wordpress-fr.net avec 1% de trafic pile-poil
- Charlotte, celle à qui je pense que(ue)… avec 0,97 % de visites en provenance direct de chez elle.