Trop de la balle !
Je viens de lire un article sur l’Atelier où il est question d’un système de Captcha (vous savez, les machins pénibles qu’on est obligé de déchiffrer pour pouvoir poster un commentaire ou un formulaire en « prouvant » ainsi notre pleine appartenance à l’espèce humaine1).
Bon, ben figurez-vous que, de par le monde, des gens numérisent des bouquins, pour en faire des e-Book (oui, parce que quand on numérise, ça devient anglais). Bref, des fois, ils veulent numériser des vieux vieux bouquins (c’est drôlement pratique parce que plus c’est vieux, plus ça a de chance d’être libre de droit) et ils ont des problèmes à numériser leurs e-bouquins parce que le papier jauni et les caractères délavés, c’est pas facile à décrypter pour un ordinateur.
Vous me suivez ?
L’ordinateur, il ne sait pas décrypter les captchas, c’est justement pour ça qu’ils existent (les captchas).
L’homme sait décrypter les captchas (mais il existe pour d’autres raisons (l’homme)).
L’ordinateur, il ne sait pas toujours bien décrypter les vieux bouquins, il bute sur des mots…
Vous me suivez ?!
Donc, un mec qui a oublié d’être con s’est dit : ben tous ces braves petits gars prêts à se torturer le cerveau pour avoir le plaisir d’offrir au monde entier leur petit commentaire, on va s’en servir pour nous aider à numériser les livres ! Et hop ! Le système reCaptcha était né.
(Bon, y a sûrement des trucs chiants à gérer, du genre : et si l’humain à qui on demande de déchiffrer un mot se plante ? Mais z’ont sans doute trouvé une solution à ça, genre double ou triple saisie, etc.)
On vit une époque moderne.
Illustration pour de vrai : Clemens Menne – Série Words on skin – Bondage
- Pour ceux qui l’avait raté, je vous rappelle l’existence de cet hilarant billet (en anglais) sur les 10 pires Captchas du monde. Pas moins.↩