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Ça phosphore (la bite à la place du cerveau ?)

J’ai testé pour vous …

… les préservatifs phosphorescents Intimity.

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Pour ceux qui ont vu le film de Blake Edwards L’amour est une grande aventure (1989), ce concept n’a rien de vraiment nouveau. Comme il est rappelé dans l’article de Wikipédia, « La scène la plus mémorable du film est une course poursuite entre Zach et un mari sur le point de devenir cocu : cette scène est complètement dans le noir, les deux hommes étant vêtus d’un préservatif phosphorescent et se poursuivant. »

Dans mon souvenir, l’un était rose fluo et l’autre vert fluo.

Ici, ce n’est point fluorescent mais phosphorescent. Du coup, ça a la couleur classique des machins phosphorescents : quelque chose entre le jaune et le vert. Mais n’anticipons pas. Au passage, je rappelle que ce qui est phosphorescent me fait irrémédiablement penser au yoyo d’Arthur le fantôme, un de mes gadgets de Pif préférés dont je parlais déjà dans cette ancienne note cul (dont le point commun avec celle-ci est qu’elle se déroule dans le cadre conjugal).

Passant devant le rayon préservatif de mon Leclerc habituel, je remarquais cette boîte au design noir de 6 préservatifs. Je me suis dit que ça serait rigolo à essayer, sans savoir encore si ce serait au sein de mon couple légitime ou à l’occasion d’une de mes frasques. (Nous utilisons assez rarement les capotes en couple, sauf en cas d’oubli de pilule ou occasionnellement pour des raisons prophylactiques.)
À la maison, Je rangeai ça dans un de mes tiroirs en attendant de me décider, et, hier soir, sentant un vent favorable, je me décidais à l’utiliser pour pimenter un peu nos ébats domestiques.

Le mode d’emploi précise que le préservatif doit être placé pendant 30 secondes sous une source d’éclairage avant utilisation. Pour ensuite, c’est une évidence (mais je le précise parce que le mode d’emploi ne le stipule pas), être utilisé dans le noir le plus complet possible. Une des faces de l’emballage est d’ailleurs transparente, afin de procéder à cette « mise en lumière » sans le déballer.
C’est cette nécessité de devoir jouer entre lumière et obscurité qui est l’obstacle principal à la spontanéité de l’utilisation de ce préservatif. Il faut en prévoir l’utilisation à l’avance. Et puis il faut aussi se synchroniser entre les préliminaires et le moment où l’on va l’enfiler. Le rêve, ce serait que la phosphorescence s’active « à la demande », un peu comme les bracelets fluos qu’on vend(ait ?) dans lors de grands rassemblements nocturnes genre 14 juillet, et dont la fluorescence est déclenchée par la brisure de micro-capsules (enfin, je suppose). Ou alors, il faudrait faire un test complémentaire pour chronométrer la durée de l’effet phosphorescent une fois « chargé ».

Une fois enroulé sur ma verge, lumière éteinte, il faut reconnaître que l’effet est assez génial. La phosphorescence n’est hélas pas active sur la totalité du préservatif, mais seulement sur les 12 premiers centimètres. D’autre part, elle n’est pas tout à fait uniforme, mais plutôt rayée, ce qui fait un effet d’« anneaux » lumineux autour de la queue. C’est assez esthétique, et j’avais d’ailleurs l’impression que, brillant ainsi dans le noir, mon sexe était plus gros qu’à l’ordinaire. Effet flatteur donc (ne croyez pas ceux qui disent que les rayures, ça mincit).

La qualité du lubrifiant du préservatif n’est pas formidable, et on a dû rajouter du gel (sans doute pas nécessaire avec une partenaire qui mouille abondamment). Le préservatif n’est pas très fin non plus, et au niveau sensation, ça m’a réduit donc le plaisir.

Dans le noir, c’était assez rigolo de voir la lumière « clignoter » avec mes va-et-vient, même si la phosphorescence limitée à 120 mm impose d’amples mouvements pour obtenir cet effet, et si toutes les positions ne permettent pas à la partenaire d’en profiter également. L’effet phosphorescent m’a semblé assez stable : pas altéré par le coït, et durable (la capote brillait toujours une fois enlevée).

EN CONCLUSION :

Un préservatif plutôt rigolo à utiliser, malgré toutes les restrictions qu’impose son mode opératoire (pour ceux qui n’aiment pas baiser dans le noir, c’est foutu !).

PS : je ne me souviens plus du prix exact, mais ça devait être de l’ordre de 8 à 10 € la boîte de 6.

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