Lorsque j’ai commencé à avoir un nombre suffisamment important de CD pour me dire qu’il était temps de les classer, j’ai commencé à réfléchir à la façon qui me semblait la plus efficace. Fallait-il trier par genre ? Séparer les chanteurs français des étrangers ? Et je me suis vite rendu compte qu’un système trop précis risquait vite de trouver ses limites. Où classer Mano Negra et tous ceux qui chantent dans plusieurs langues ? Que faire des artistes qui changent de style comme de chemise ? J’ai finalement fait trois groupes : la musique classique (un peu à part, puisqu’on la classe plus facilement par compositeur que par interprète), les compilations et autres bandes originales de film (du moins celles qui ne sont pas dues à un seul compositeur) et le reste, trié par ordre alphabétique.
Je me suis donc réalisé, avec Corel Draw, un joli système d’intercalaire alphabétique et j’ai admiré le résultat.
Eh bien, la répartition de ma cédéthèque n’est pas du tout répartie équitablement entre les différentes lettres de l’alphabet.
Une des « top lettres » de ma collec’, c’est le B.
Aujourd’hui, un des « top contributeurs » de mes « top lettres » est mort et je suis triste de savoir que Bleu Pétrole, que j’écoutais encore ce matin, sera le dernier album du génial Alain Bashung.
(Et je fais une croix sur mon espoir de le voir une dernière fois sur scène – les deux billets que j’avais pour son concert du 4 mars, reporté au 27 avril, j’irai donc me les faire rembourser…)
Quittons-nous avec élégance…