Petit couplet entendu à plusieurs reprises dans les médias et qui me court sur le haricot, comme pour atténuer, dénigrer, dévaloriser l’agacement, la colère, l’irritation, la haine que suscite chaque jour un peu plus Kayser Sözy par son action au sommet de l’État.
Non, ça n’est pas de l’anti-sarkozysme primaire.
Pas plus maintenant que pendant la campagne électorale où, rappelez-vous, ce n’était il n’y pourtant pas si longtemps, jamais un candidat de la droite traditionnelle n’avait suscité une telle antipathie.
Et pourtant, tous ceux qui criaient au loup à cette époque (j’en étais) ne s’étaient pas trompés (certes je suis juge et partie dans cette affirmation mais si on ne peut pas se permettre quelques excès sur son propre burp, autant partir à la retraite).
La retraite, parlons-en ! Une réforme (qui sera, dans ses grandes lignes, adoptée, il n’y a hélas guère de doute à avoir là-dessus) injuste, dont les victimes principales seront une fois de plus les plus défavorisés de l’échelle sociale.
La taxe sur le logement social : un nouveau truc immonde et abject qui cogne sur ces sales privilégiés qui payent des loyers à bas prix (mais non je ne parle pas des ministres).
La liste s’étend ad nauseum.
Alors, petit chroniqueur de merde rabâchant à chacune de tes phrases « objectivement » comme si l’énoncer rendait effectivement tes propos serviles objectifs, sache que mon anti-sarkozysme n’a rien de primaire, il est pensé, nourri – hélas – au quotidien par ce que notre névropathe de président et sa clique inventent pour construire une France de plus en plus inégalitaire assujetti au dieu Fric (Medef est son messie).