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En rut (6)

Je ne sais pas ce qui se passe, ça me reprend.

Ça a commencé cette nuit, pendant mes rêves. Il y avait un concert de Bernard Lavilliers dans la ville médiévale (Lyon ?!) où je me trouvais, que j’entendais de loin et j’avais envie de sauter sur tout ce qui bougeait, dont une journaliste qui voulait m’interviewer au sujet de Bernard. Viens belle femelle de métal…

Au réveil, le temps de sortir des limbes, mes pensées se font plus précises, sur mon désir et sur l’objet de ce désir. Tu te sens visée ? C’est normal. Approche-toi un peu et n’aie pas peur si j’ai l’écume aux lèvres, la seule rage que j’ai, c’est celle de te baiser. Et ça ne va pas tarder, crois-moi.

Si c’est dehors que je te retrouve, je compte sur la chance pour qu’une porte cochère s’ouvre au moment où nous passerons juste devant (tout est verrouillé par digicode aujourd’hui) et que j’avancerai, te prenant la main, d’un pas pressé. Ou alors nous serpenterons dans une ruelle un peu à l’écart et je trouverai un recoin où te plaquer contre un mur. Je glisserai ma main entre tes cuisses, remonterai sous ta jupe légère (c’est l’été qui reprend ses droits aujourd’hui, ça doit expliquer les hormones), ferai le double constat satisfait qu’en bonne petite salope impatiente de se faire tringler, tu n’auras pas fait l’erreur de mettre une culotte d’une part, et que d’autre part en écartant tes lèvres, mon doigt inquisiteur s’enfoncera dans une chatte juteuse aussi impatiente de se faire mettre que ma queue de te fourrer, qui tambourine à la porte de mon jean. Je me déboutonne en vitesse et même pas le temps d’exposer la bête à ton regard, tu soulèves une cuisse et je m’enfonce d’un coup rude qui te fait pousser un petit cri.

Si c’est en intérieur, les choses se passeront légèrement différemment, mais aussi vite. Je commencerai par te plaquer contre un mur, encore une fois, nos jambes encastrées, nos pubis se frottant l’un contre l’autre. Je mangerai ta bouche comme un affamé, et sans lâcher tes lèvres je reculerai un peu pour dégrafer ta ceinture, ouvrir ta braguette et descendre d’un geste ton pantalon et ta culotte (tiens ! une culotte ?) pas plus bas qu’à la frontière entre tes fesses et tes cuisses. Mes mains empoigneront chacune un globe qu’elles pétriront d’une douce vigueur. Je ne serai pas étonné si je les entends claquer à plusieurs reprises sur ta croupe, d’ailleurs. T’embrassant toujours, je me mettrai à genou, t’entraînant fermement dans mon mouvement. De là, je t’allongerai doucement sur le ventre, je te demanderai de cambrer pour que ton cul se relève et que ta chatte s’ouvre. D’un mouvement énervé, je baisserai mon froc à mes chevilles et m’installerai entre tes jambes pour, d’un coup de hanches, te fendre de mon épée vermeille.

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