Site icon Comme une image

À côté de la plaque

Je vous parlais il y a deux ans déjà, dans un article sans doute polémique qui avait donné lieu à un débat presque aussi enflammé que dans mon billet sur l’affaire Mérah, des nouvelles plaques d’immatriculation françaises et de la disparition annoncée du numéro de département qui avait fait pleurnicher les départementalistes de France et de Navarre (enfin, surtout de France), lesquels furent heureusement sauvés de leur chagrin par la possibilité qui leur fut offerte de faire apparaître, sur la droite de la plaque, le numéro de leur département chéri, auquel s’ajoute le logo de leur région adorée. Ouf !

Ce que je n’avais pas anticipé, et que je constate aujourd’hui, maintenant que les nouvelles plaques pullulent1, c’est que, puisque cette indication du département est facultative et non contrôlée, eh bien des tas de gens choisissent un autre département que celui où réside leur tuture. Incredible!

Du coup, chacun y va de son département coup de cœur, et vas-y que je choisis la Corse (super cote), vas-y que je te prends mon département de naissance, celui où j’ai passé mes plus belles vacances, le Rhône parce que je suis un obsédé sexuel, etc. Désormais, le Breton déraciné n’est plus obligé de se contenter de son sticker À l’aise Breizh, il peut également se numéroter 22.

C’est beau, le progrès.

PS perso à ma 106 : T’inquiète pas, titine, je vais pas te changer ni changer ta plaque. Toi, tu as la plus belle immatriculation du monde, les taches de cyprine de L*** sur le siège avant et la banquette arrière.


  1. Ce qui nous indique au passage à quel point le parc automobile se renouvelle vite, quand je pense que j’ai ma vieille 106 depuis 13 ans.
    Quitter la version mobile