Hier fut, irrémédiablement.Je m’accroche au fil de ce souvenir pour inventer un demain qui, bien sûr, ne sera pas. En tout cas, pas comme je le projette. Je ne suis pas une Parque filant le destin. Lis-moi, non pour qu’advienne ce que je projette, mais pour t’emplir de mon présent, de ce rêve qui m’habite… Vite ! la suite »
Articles étiquetés : cyprine
[1477] De ce côté du miroir
Il n’y avait pas de miroir judicieusement placé dans cette chambre d’hôtel. Bien en face du lit, on pouvait tout juste espérer voir transparaître nos silhouettes floues se former sur l’écran noir du téléviseur. Pour trouver un grand miroir, il fallait aller dans le couloir de l’entrée, là où l’armoire, celle qui recelait deux peignoirs… Vite ! la suite »
[1425] Une larme
Je voulais savoir si, parfois encore, de ton sexe entr’ouvert s’échappaient ces précieuses larmes de désir qui débordaient tout comme ton excitation s’élevait, si haut !, au temps où nos amours étaient jeunes et nos jeux pas encore corrodés par le temps adamantin. Dis-moi !
[1221] Le lendemain matin
Quand j’entre dans cette chambre d’hôtel, je sais que je ne serai là que pour une demi-heure, afin d’arriver à une heure acceptable au bureau ce matin. Les rideaux sont tirés, aucune lumière n’est allumée, aussi mes yeux n’ont pas encore eu le temps de s’habituer à l’obscurité que mes mains parcourent déjà son corps… Vite ! la suite »
[1179] L’odeur de ton sexe
— Ton sexe a une odeur forte. Quand je te tiens ces propos, tu m’interroges avec une ingénuité qui me désarçonne : — C’est bien ou pas ? Je ne sais que répondre à cette question à laquelle je ne m’attendais pas (il faut dire que je n’arrive toujours pas à intérioriser cet écart entre le magnétisme… Vite ! la suite »
[1174] Ça, c’est (cyprine) Palace !
L’avantage d’une tache de cyprine sur un jean – par rapport à des marques de rouge à lèvres sur le col d’une chemise, par exemple – c’est que personne ne peut imaginer de quoi il s’agit, personne à part celui qui, encore un peu vêtu, a frotté sa cuisse au creux de l’entrejambe chaud et… Vite ! la suite »
[1091] Elle mouille
Nous passons notre deuxième soirée ensemble, dans un restaurant cosy. Nous flirtons sur la frontière ténue entre la décence qui est de mise dans ce genre de lieu et l’indécence des envies qui nous rassemblent. Je me lève à plusieurs reprises pour aller goûter sa bouche, plus appétissante que ma salade thaï. Je joue avec… Vite ! la suite »
[1023] À côté de la plaque
Je vous parlais il y a deux ans déjà, dans un article sans doute polémique qui avait donné lieu à un débat presque aussi enflammé que dans mon billet sur l’affaire Mérah, des nouvelles plaques d’immatriculation françaises et de la disparition annoncée du numéro de département qui avait fait pleurnicher les départementalistes de France et… Vite ! la suite »
[908] En rut (1)
Voilà plus de huit jours que nos seuls échanges passent par la voie électronique. Je ne vois plus ton œil briller de malice ni ta bouche me sourire en coin. Huit jours que je ne t’ai pas serrée dans mes bras en soupirant de ce mélange d’épanouissement et d’inquiétude qui est le mien depuis que… Vite ! la suite »
[828] Muse aux poings
Encore une image attrapée dans l’immense diaporama pornographique de tumblr. Quelques impressions personnelles sur cette image qui me remue. Quel dommage que le bandeau qu’elle porte sur les yeux ressemble à un masque pour dormir sur les longs courriers Air France. J’aime la moue de son visage, un peu boudeuse, ou froide, ou de colère… Vite ! la suite »
[730] Rangé des voitures
Je ne sais pas vous, mais moi, je me sens de plus en plus largué avec le monde automobile. Je crois que j’avais déjà noté ici (mais était-ce dans un article, un commentaire, ou en réaction sur un autre burp ? je ne sais plus et j’ai la flemme de chercher) la masculinisation des noms de… Vite ! la suite »
[519] Inébranlable
Serait-ce une suite à « Trois petites cochonnes » ?
[170] En voiture !
C’est l’histoire de Lapin et de Renard. Lapin et Renard sont copains comme cochons. Dès qu’ils en ont l’occasion, ils sortent ensemble, dansent, se biturent tout en refaisant le monde. Un samedi soir, Lapin qui avait particulièrement poussé sur le Ti Punch est dans un état pas possible. Renard lui dit : « Écoute Lapin, tu es… Vite ! la suite »