… ce en quoi je ne me distingue pas particulièrement de la majorité de mes concitoyens.
Il y a évidemment des chauffeurs de taxis sympathiques, souriants, à la conversation plaisante ou à la discrétion de circonstance.
Mais il y a tous les autres :
- Ceux qui pensent que la route est à eux, mais que le respect du code de la route (par exemple mettre un clignotant avant de tourner1 ou respecter les délimitations des files de circulations – toutes choses auxquelles les conducteurs de deux-roues sont particulièrement sensibles) ne concerne que les conducteurs occasionnels et pas les pros de la route.
- Ceux qui écoutent leur radio de m… sans vous demander si le programme vous convient (je crois que je suis tombé une fois sur un chauffeur qui écoutait FIP).
- Ceux qui vous assènent leur mauvaise humeur et leur détestation du monde et/ou leurs opinions politiques bien à droite.
- Ceux qui vous parlent quand vous voulez du silence.
- Ceux qui se taisent quand vous tailleriez bien une bavette (moi, chiant ?!)
- Etc.
Bon, j’ai fini de râler.
Mais en fait, je me posais une question :
— Pourquoi, dans les taxis parisiens, monte-t-on toujours à l’arrière, alors que dans les taxis en province, on est généralement cordialement invité à prendre la place du mort ? (amis lecteurs, confirmez-vous mon observation ?)
- À noter que sur ce point, les taxis sont suivis par une immense cohorte de conducteurs qui ne semblent pas avoir compris que l’intérêt du clignotant est de permettre aux véhicules aux alentours d’anticiper un changement de direction à venir – autrement dit, mettre le clignotant après avoir commencé à braquer le volant revient à dire « tu vas te prendre une baffe ! » juste après l’avoir donnée.↩