Touché par la grâce d’Agata Trzebuchowska (notre illustration) et par l’interprétation magistrale d’Agata Kulesza (ah oui ! une paire d’agates pour ce bijou de film) dans ce film sensible, parfaitement monté (il ne dure qu’une heure vingt, mais sait être lent quand il le faut et faire les ellipses avec intelligence) à la photographie de toute beauté qui nous transporte dans la Pologne des années 60 communiste et antisémite.
Évidemment, le pitch n’est pas celui d’un blockbuster — une jeune novice découvre en même temps que sa tante et par son biais ses origines juste avant de prononcer ses vœux, s’en suit un périple à travers la Pologne –, mais l’émotion sait aussi naître sans effets spéciaux, bande de bourrins1.