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Carte postale de la canicule (4)

La canicule n’a pas le même effet sur tout le monde ; à certains, cela coupe les élans libidineux, à d’autres, cela les booste. Et évidemment, si les deux partenaires ne sont pas synchrones, quelques frustrations sont à prévoir…

Je me suis donc réveillé au milieu de la nuit excité et je me suis masturbé en pensant à toi ; il faut excuser la pauvreté de mes fantasmes masturbatoires, ils tournent bien souvent autour de la sodomie, parfois aussi il est question de sodomie, et des fois même d’enculage.

J’ai repris comme point de départ cette image flash qui m’avait ébloui la veille en journée, alors que je pensais à toi, celle où j’étais nu sur une chaise avec une assise en osier tressé. Toi, tu étais debout, dos tourné, et tu venais t’empaler sur moi. Pas par le cul – enfin, pas tout de suite. J’ai ajouté un détail : tu es entièrement nue, toi aussi, bien sûr, mais tu portais à la cheville ton lourd bracelet aux perles bleues – le genre de petit détail qui fait la différence. Ah oui, et tu portes aussi, enfoncé en ton fondement, ton nouveau plug en verre (le plus gros de toute ta collection, qui m’ouvre si bien ton cul). D’ailleurs, tandis que je coulisse dans ta chatte, je le sens très nettement, presque trop, presser contre ma verge et je me prends à penser au moment où ce sera une queue plus souple que je sentirai contre la mienne… Mais pour l’heure, nous ne sommes que tous les deux.
Je ne tarde pas à retirer ce plug : j’en saisi la base que je fais délicatement pivoter dans un sens puis dans l’autre tout en effectuant un doux mouvement de traction ; je sens tes alternances de contraction et relaxe qui accompagne la sortie du plug qui élargit progressivement ton œillet, jusqu’à la libération. Je te demande maintenant de baiser ma queue avec ton cul. Je bouge à peine, et toi, en extension sur tes jambes, tu te saisis de ma queue, tu plaques son gland contre ton anus déjà prêt à l’accueillir et tu fléchis sur les jambes pour m’engloutir progressivement. Je veux que chacun de tes mouvements recherche mon plaisir, je veux que ton cul me gobe, me masse, me régurgite, me presse, me lèche, me serre, m’aspire, me branle, me suce, me malaxe… Tandis que je maintiens tes hanches, tu replies tes jambes jusqu’à poser tes pieds sur mes cuisses et tu reprends dans cette position les mouvements de montée et de descente, tandis que ta main est descendue entre tes cuisses et va branler ton sexe qui dégouline littéralement de ta mouille en filets gluants. Comme c’est un rêve éveillé, tu atteins ainsi l’orgasme qui entraîne une seconde plus tard mon éjaculation, tout au fond de ton cul.

Ensuite, je me suis rendormi comme un bébé.

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