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Orage against the machine (#RES2017 jour 1)

La météo, ça va, ça vient.

Certes, c’est une discussion de comptoir, mais il n’en reste pas moins que la météo est un élément central dans le plaisir que l’on va prendre à participer à un festival. La pluie n’est pas rédhibitoire, mais elle gâche le plaisir ! De même une chaleur trop forte peut également s’avérer pénible. Cinq jours avant le début du festival, je commençais à regarder ce que la météo nous annonçait pour ces 3 journées et un cocktail de pluie et de chaleur semblait être au programme. Mais une des particularités du temps instable est qu’il est … justement instable et difficile à prévoir avec précision à l’avance. Vendredi matin, pourtant, je suis parti au travail (j’avais posé une demi RTT comme à mon habitude) sous la pluie et comme beaucoup de Parisiens, je me suis inquiété en voyant le ciel devenir noir (pourtant l’éclipse 2017 ne passait pas par là !) et vomir des trombes d’eau. La météo promettait une amélioration l’après-midi mais j’acquis une première certitude : il y aurait de la boue à Rock-en-Seine !

Effectivement, le ciel s’est dégagé en fin de matinée mais pour vite se recouvrir ce qui fait que je trouvais la pelouse de Saint-Cloud sous de nombreux nuages menaçants. Je retrouvais, par le plus grand des hasards, le camarade twitto @gastonkilo (rencontré l’année dernière) qui, comme quoi, comptait démarrer le festival par un déjeuner ! Je me laisse convaincre par sa proposition de « grilled cheese » (qui nous décevra tous les deux) et alors que j’étais parti chercher deux verres de vin pour accompagner notre repas, une grosse averse s’est déclenchée. Par chance, ce sera la dernière de cette violence, et la suite de la journée fut une alternance de grisaille humide et de trouées ensoleillées rendant immédiatement l’atmosphère lourde. On aura connu pire !

Une ambiance des plus sympathiques lors du concert de Franck Carter & the Rattlesnakes

Au menu ce vendredi, Franck Carter & the Rattlesnakes, plein d’énergie pour se coller à la délicate tâche d’ouvrir le festival devant une affluence encore dispersée mais suffisamment motivée pour me faire découvrir – de loin en ce qui me concerne – mon premier « circle pit » (apparemment le truc à la mode en ce moment même si l’article Wikipedia me prouve que ça ne date pas d’hier). Mettons que ce soit une sorte de pogo mais mieux chorégraphié : c’est assez graphique (mais plus de mon âge). Assez bonne ouverture, donc !

J’enchaîne avec Cabbage qui ne me convainc pas plus que ça, puis avec Barbagallo dont la musique est sympathique mais les paroles vraiment neuneu (genre collégien amoureux).

J’avais en revanche très envie de voir The Pharcyde et le plaisir était au rendez-vous. Du hip-hop californien on ne peut plus old school ! Cooooool ! (Je crois que je suis assez old school, finalement !)

Je suis ensuite allé écouter FKJ (French Kiwi Juice) mais je n’en garde aucun souvenir. Ni bon, ni mauvais. Ça devait se laisser écouter en tout cas parce que je me souviens avoir assisté à la fin du concert.

Je suis allé ensuite donner une chance à Cannibale sur la toute nouvelle (et minuscule) « Scène [insère ici le nom d’un fabricant de pneu] » mais il ne la méritait pas. Demi-tour pour goûter aux Jesus & Mary Chain qui m’auront ennuyé (même pas d’effet madeleine).

En revanche, une fois de plus, Franz Ferdinand était au rendez-vous et ont ambiancé avec talent la grande scène. Je ne compte plus le nombre de leurs apparitions à Rock-en-Seine mais hormis l’année où ils étaient en formation avec Sparks (« FFS » en 2015), ils m’ont à chaque fois ravi les oreilles1 en me donnant envie de danser. Dont acte !

Nous partons ensuite écouter, de loin, , sans que je réussisse à me laisser séduire par sa musique.

Probablement mon erreur de casting de la journée : plutôt que d’aller écouter Flume (qui me tentait, pourtant ! même si, avec l’électro, en live il est parfois assez peu exaltant de voir un individu se trémousser statiquement devant son ordinateur et quelques boutons), je me laisse entraîner vers The Shines qui ne m’auront pas convaincu. Il est vrai que j’avais une douleur au talon gauche (disparue depuis) qui ne me rendait pas d’humeur dansante.

Je ne fais donc pas de vieux os pour aller vite me reposer, me promettant d’apporter le lendemain ma traditionnelle flasque de rhum arrangé (j’avais hésité à l’amener dès le premier jour, ne sachant pas quelles mesures de sécurité allaient être déployées sur place cette année) pour cette deuxième journée au programme alléchant !

Podium du jour 1 :


  1. Que j’avais cette année équipées de bouchons d’oreille plus sophistiqués que ceux distribués gratuitement – dans un souci probable de retarder la surdité qui me guette en raison de mon grand âge – et je ne regrette pas mes 30 € investis : la qualité du filtrage permet de bien mieux apprécier la musique.
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