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Brève d’été (1) – Sexe photovoltaïque

Je m’étonne de la vitesse à laquelle je me suis habitué à la sensation de nager nu. Jusqu’à présent, les occasions étaient plutôt rares et me procuraient une sensation d’intense liberté ; et plus précisément une sensation difficile à décrire de l’eau circulant autour de mon sexe sans la protection d’un maillot.
Que je plonge, que je fasse des longueurs, sur le dos comme sur le ventre, que je gigote pour grimper sur une bouée, rien de cela ne me procure de sensation remarquable (sinon le plaisir de jouer dans l’eau).
Il n’y a que quand je m’amuse à passer une ou deux « frites » (ces merveilleux trucs en mousse de plastique aux couleurs si délicates) entre les jambes que j’éprouve quelques stimuli érogènes, mais c’est principalement dû à la pression alors exercée sur mon périnée. Soit.

C’est en m’allongeant sur mon transat – toujours nu – pour exposer mon corps aux rayons vifs du soleil d’été (je profite d’une météo parfaite, le thermomètre rivé en journée autour de 30° C sans les excès caniculaires dont pâtit en ce moment la France et une partie de l’Europe) que m’est venue cette sensation délicieuse du soleil qui se concentrait sur mon sexe, comme si toute l’énergie que je recevais allait s’y accumuler.

D’eau et de feu.

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