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Championne du monde

medium_257px-Serhij_Bubka.jpgAperçu ce matin en devanture du kiosque à journaux ce titre à la une de je-ne-sais quel magazine porno « Brigitte Bui – Sa prochaine étape : un gang-bang ». Brigitte Bui, je ne la connais ni des lèvres, ni des dents, comme dit ma femme (c’est un jeu de mot sur l’expression je ne la connais ni d’Ève ni d’Adam — je précise à l’attention de ceux qui ne la connaîtraient pas 1 — et que j’ai trouvée assez appropriée dans ce contexte : cette Brigitte, je ne connais pas ses lèvres — ce qui est peut-être à déplorer — ni des dents — ce dont il faut probablement se réjouir, surtout après avoir lu cette histoire).

J’ai trouvé ce titre pathétique. Je ne suis pas pornophobe, mais j’ai senti à travers ce titre la misère de ces travailleuses du sexe.

J’ai pensé à ces champions de saut à la perche, comme Sergueï Bubka, qui pourraient sauter plus haut qu’ils ne le font, mais ne repoussent que progressivement les records du monde, pour gérer leur carrière dans la durée, rentabiliser leur talent (et ils ont certainement raison de le faire).

Notre nouvelle B.B. nationale (?) jalonne donc sa carrière de forçat du cul et sa prochaine étape, c’est donc le gang-bang. Formidable ! Je suppose que les étapes précédentes devaient être assez classiques (mon premier porno : je me masturbe en poussant des petits oh, mon second porno je suis prise par tous les trous), parce que le gang-bang, c’est éculé, non ?

« En effet , nous confie son entraîneur, Brigitte va ensuite passer à la vitesse supérieure ». Il nous dévoile, en exclusivité pour mon burp, le programme prévisionnel de ses futurs exploits :

Bonne chance à toi, Brigitte.

 


  1. L’expression, pas Brigitte Bui. Faut suivre !
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