Site icon Comme une image

Puits à souhait (octobre 2006)

Comme c’est étrange.

Le mois dernier, je te faisais part, ami lecteur, d’un certain désabusement concernant l’avenir de cette rubrique. Je pensais même que ce billet serait le dernier. Mais il était écrit que l’espoir ne doit pas s’éteindre.

Si, en fin de mois, les statistiques sont irrémédiablement écrasées par les requêtes les plus banales, et puis les mots-clés qui ont fait les grands jours de ce burp quand il était encore naissant, que je vais ici offusquer afin de couper le robinet, en revanche, on trouve en début de mois des requêtes bien plus réjouissantes.

Commençons par le moins intéressant, le sommet, assommant, du classement :

De ces requêtes qui figurent aussi en bonne place dans le classement, je ne me plaindrai pas :

Passons brièvement sur les grands classiques cul/fétichiste/apparentés :

Rentrons maintenant dans les requêtes (un peu) plus originales :

Enfin, entrons maintenant dans l’univers de l’improbable, du zarbi, de l’étrange. Entrons dans la quatrième dimension de la recherche motorisée (qui carbure au végétal, m’est avis) :

∞•∞•∞
C’est pas tout ça, mais tu attends, ami lecteur, avec une impatience que je devine, laquelle des requêtes, dans tout ce fatras, sera l’élue. Eh bien …
L’heureuse requête gagnante du mois est
«  il lèche son sperme devant sa maîtresse »
Ouais, je sais, shocking. Bon, j’ai mis les accents tout de même. Et puis, comme je vous le disais, ça me tracasse un peu, cette histoire. Alors je vous raconte une petite histoire inventée où c’est vraiment arrivé.
Cela faisait déjà plus de deux heures qu’Amandine et Thomas faisaient l’amour dans cette chambre d’hôtel. Amandine avait déjà joui plusieurs fois ; la première fois sous les doigts de son amant. La deuxième fois, avec force, lorsqu’il l’avait brutalement retournée et prise en levrette sur le bord du lit. Et puis quelques autres. Ils avaient pris leur temps, jusque là, alternant les caresses douces et le coït frénétique, les mots tendres chuchotés à l’oreille, les discussions anodines  sur divers sujets. Mais ils allaient devoir rapidement se quitter, chacun devant retourner au bureau et essayer de faire bonne figure (difficile de ne pas croiser des regards suspicieux après une pause « déjeuner » de trois heures, surtout quand on exhibe un regard béat et une chevelure un peu ébouriffée), et Thomas, lui, n’avait toujours pas joui. « Je veux te voir gicler », glissa Amandine à Thomas, alors qu’il achevait de se rhabiller, frottant sa main sur son entrejambe pour réveiller une queue qui ne dormait que d’un œil. Elle déboutonna la braguette de Thomas, en fit délicatement sortir son sexe et commença à le sucer. Thomas se laissa faire un instant, puis lui intima : « Laisse ! » et il commença à se branler. Amandine le regarda faire, releva sa jupe, se débarrassa de sa culotte et exposa très ostensiblement aux yeux de son partenaire ses doigts écartant les lèvres de sa chatte, ses doigts caressant son clitoris, ses doigts qui connaissait mieux que personne cette chatte, et comment la faire miauler. Thomas fixait du regard ce sexe étranger et familier et commença à grogner un peu. Il alternait les allers-retours vigoureux sur son membre et des mouvements plus calmes où, du bout des doigts, il frottait la couronne de son gland en se caressant les testicules. « Je veux te voir gicler sur ce miroir ! » dit Amandine. Étaient-ce ses mots qui firent un effet particulier à Thomas, ou était-ce Amandine qui avait senti le plaisir de son amant monter, toujours est-il que quelques secondes plus tard, Thomas orienta son sexe vers le miroir, deux spasmes le secouèrent, deux longues giclées atteignirent le miroir, puis une troisième, moins forte, expulsa encore un peu de foutre sur la table.
Thomas eu presque mal de jouir, enfin. « Tu ne vas pas laisser la chambre dans cet état, mon Thomas, pense à la femme de chambre qui n’aura pas profité de ta bite ! Nettoie donc ça ! ». Thomas sourit à Amandine, agita sa langue en la regardant puis, doucement, en commençant par la table, il lécha son sperme devant sa maîtresse, terminant par le miroir. Puis il embrassa Amandine qui avait joui elle aussi. « Vois, j’en ai gardé un peu pour toi ! ».

Quelques statistiques à propos de la fréquentation de mon burp :
  • audience en hausse de 26% sur le mois d’octobre (en moyenne : 139 visiteurs/jour)
  • la note la plus lue ce mois-ci est Crush (qui bat aussi le record de commentaires)
  • 80% de commentaires en plus par rapport au mois dernier: merci à tous pour votre participation ;-)
Quitter la version mobile