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Œuvre de chair

Voilà bien quatre ans que l’idée me trotte dans la tête, et quatre ans qu’elle en reste là.
Le pour et le contre qui se battent en duel, aucun ne prend le dessus. Disons, si, que le contre prend le dessus puisqu’à ce jour c’est lui qui de facto l’emporte, même si à deux ou trois occasions, j’étais à deux doigts de franchir le cap. Mais n’importe quelle clitoridienne vous le dira : deux doigts, c’est pas rien.

Contrairement à ce que montre la photo ci-dessous, qui n’est qu’une simulation, je ne porte donc toujours pas de tatouage.

Examinons donc ensemble, ami lecteur, le pour et le contre.

 

Le Contre Le Pour
C’est juste un truc à la mode, tout le monde en a et dans dix ans ça sera ringard. Ceci est mon corps. Je crois que le tatouage, fondamentalement, pour moi, c’est une manière d’ancrer mon être dans sa réalité matérielle, physique, d’être de chair. Une réaction à l’intellectualisme désincarné de ma conjointe.
Tu veux mettre quoi comme motif déjà ? Un lézard ? Et pourquoi ?
Et puis c’est banal. T’as pas quelque chose de plus original ? Quitte à te faire tamponner, autant te mettre quelque chose d’unique, quelque chose qui soit vraiment toi. T’aimerais que y’est d’autres burps que le tien qui s’appellent « comme une image » ? (ah ben ouais, y’en a d’autres d’ailleurs)
Ça fait longtemps que je pense à un lézard (ou une salamandre). C’est une bestiole assez sympatique, non ? Un appel au soleil. Une évocation du serpent ? J’aime bien le motif de l’illustration, tout en haut (scanné sur une chemisette que j’avais achetée à Londres pour ma petite fille. C’est du 2 ans).
In-dé-lé-bile. Ce sera indubitablement un souvenir de ce que je fus, en ce début de XXIème siècle.
Dé-bile. Débile toi-même, cul serré ! pisse-froid !
Ça fait mal. Oh ! Fais pas ta chochotte, ça ne dure pas longtemps, et puis tu pourras toujours dire après coup, quand tu auras déserré les dents : « oh, ouais, un léger picotement ».
C’est vulgaire. Ça peut être excitant. J’envisage de le placer juste au dessus des fesses, au creux des reins. Un endroit peu visible, en principe. Visible à la piscine ou à la mer, tout de même.
Si t’en avais tant envie, pourquoi est-ce que tu ne te serais pas déjà lancé ? Tu ne serais pas trop sage, comme une image ?

 

 

Un peu petit, le bestiau, là, non ?
Et l’emplacement, il vous plaît ?

 

Bon, allez, franchement, vous en pensez quoi, du tatouage en général et de mon projet en particulier ? Toutes vos suggestions sont les bienvenues (même celles qui sentent le gaz).

Une fois n’est pas coutume, je sollicite les silencieux : lâche tes com’ !

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