Électre, ô Électre, pourtant je t’avais bien dit de ne pas me tourner le dos, mais je crois que tu l’as fait exprès.
Tu as commencé à regarder le contenu de l’étagère, parcourant tous ces bouquins en lâchant de temps en temps un « hmmm », en en saisissant un par la tranche pour jeter un œil à la couverture, la quatrième de couv’, faisant courir les feuilles comme si c’était un de ces petits albums dessinés qui s’animent en tournant rapidement les pages et passant au suivant.
Tu t’es baissée un peu pour saisir un Sagan, ça devait être trié par ordre alphabétique, et c’est à ce moment-là que je me suis glissé derrière toi. Ton cul a un peu cogné le haut de mes cuisses, tu as fait comme si je n’étais pas là mais pourtant de dos j’ai vu tes joues devenir écarlates. J’ai saisi les deux passants de ton jeans et j’ai collé mon bassin contre tes fesses. Tu as senti ma queue gonfler un peu plus mais elle était déjà presque au max. Mes naseaux ont soufflé dans ton cou un air chaud puis ma bouche s’est plantée dans ton cou pour un baiser se terminant en morsure.
Je t’ai plaquée contre cette bibliothèque et ma main s’est engouffrée sous ton T-shirt, droit sur ton sein. J’avais repéré tout à l’heure que tu ne portais probablement pas de soutien-gorge ce soir et j’avais vu juste. Ton téton était déjà érigé, je l’ai pressé doucement entre le pouce et l’index et je t’ai glissé à l’oreille : « Électre, on nique ? ».
Tu étais d’acc’ mais tu m’as demandé d’éviter à l’avenir les jeux de mots foireux.