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Chem cheminée (Cécile de Volanges – 9)

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Oh ! ami lecteur, si tu veux du neuf, du révolutionnaire, si tu attends le rebondissement, le tournant de cette sage saga vers quelque chose de plus épicé, celui dont je te fais miroiter la survenue depuis déjà sept épisodes, arrête ici ta lecture !

Ça n’avance pas vite, cette histoire, ça manque de matière. Il  faut dire que l’organisation du projet dresse quelques obstacles à la progression de l’intrigue. Tout d’abord, j’ai dû partager le planning des réunions avec mon adjoint, voilà que ma présence est réduite à un jour sur deux, il peut donc s’écouler jusqu’à deux semaines entre deux croisement de regard. Ensuite, Cécile de Volanges n’assiste elle-même pas à toutes les réunions. La semaine dernière, par exemple, elle n’était pas à la réunion du matin. Je me dis que je la verrai l’après-midi. Je la croise d’ailleurs plus que furtivement à l’heure du repas.
J’étais donc modérément optimiste sur ma capacité, cette semaine, à faire progresser la situation. Le matin, ma Cécile n’était pas là. À la place, j’ai tout de même eu droit, juste à ma droite, à la présence de sa jeune concurrente dont je parlais dernièrement. J’eus tout loisir d’observer ses longs cils noirs passés au mascara et ses délicieuses bottines à talon.
Il y avait aussi en face de moi une brune charmante, la bonne trentaine, qui me faisait penser à une amie de ma femme assez bandante (on m’a dit ici qu’il ne fallait pas mélanger histoire de fesses et boulot, mais il y a un tabou bien plus grand que je ne transgresserai pas, ce sont les copines de ma femme, et pourtant ça n’est pas l’envie qui m’en manque pour au moins trois d’entre elles). J’eus le plaisir de déjeuner à côté d’elle (décidément, quel projet fantastique, j’ai compté que la proportion de femme était de 43 % à cette réunion, une aubaine pour moi qui suis dans un environnement de travail où elle culmine à 10 %, d’autant plus qu’il n’y avait pas grand-chose à jeter de ces 43 %).

Puis vint l’après-midi et là, qui vient s’asseoir à ma gauche ? Cécile de Volanges ! Me voici dont entouré, à cette réunion, par les deux plus charmantes demoiselles (et je vous jure que je n’utilise pas Axe comme déodorant). Ce fut l’occasion d’échanger quelques paroles (oui, quelques seulement, parce que ce sont des réunions de travail). Il fut question de puits, puis de cheminées, ce qui fut pour moi l’occasion de gloser, pour elle l’occasion de glousser (j’exagère, nous glosâmes et gloussâmes de concert). Sans toutefois aller jusqu’aux allusions grivoises.

À propos de ramonage (voyez comme mon esprit vagabonde), j’ai dû récemment faire procéder au ramonage annuel pour ma chaudière. J’en ai eu pour 86 euros, le ramoneur pour moins d’un quart d’heure (départ-arrivée). Faudrait que j’en parle à mes amantes…

Pour finir (bien provisoirement) sur le sujet du ramonage, voici un petit GIF animé particulièrement folklorique que j’ai trouvé sur l’amusant site GIFtube (via Presse-Citron).


Ça va de mâle en pis…
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