Sur l’ancien burp de John B. Root, peu avant sa fermeture, j’étais donc tombé sur une photo d’une jeune hardeuse débutante, surnom Rachel (je suppose qu’il s’agit d’un surnom comme généralement dans ce milieu, pour autant que je le connaisse). Cette photo m’avait ému, donc, peut être pour la ressemblance troublante de cette jeune femme avec la Juliette Binoche aux joues rondes de ses débuts, certainement pour la ressemblance troublante de cette jeune femme avec mon idéal féminin (que mon ami Pedro ne comprendra jamais). De ce trouble était né un billet.
Entre temps, John B. Root a rouvert un nouveau burp, un peu plus commercial encore que le précédent, mais avec quelques cadeaux offerts à ses lecteurs pornophiles, quelques coups de gueule, quelques infos qui en font un endroit unique. Et, entre autres infos, j’y ai appris d’abord que la Rachel était embarquée dans le tournage de son prochain film (Ludivine), ensuite que la Rachel ouvrait son propre burp que je me suis empressé de visiter. Bon, l’intitulé de son site L’univers de Rachel xxx est un peu trompeur, ou alors cet univers est vraiment limité ; ce site est plus pour elle l’occasion de faire la promotion de son boulot (pour les royalties ?) que de nous confier ses états d’âme, de nous ouvrir vraiment la porte de son univers (comme je le fais un peu pour vous, ami lecteur, même si je fais un peu de promo aussi, et que je ne vous dis pas tout non plus).
Par exemple, alors que je vous disais sur le billet cité ci-dessus que j’avais du mal à mélanger sexe et argent, je ne vous ai pas dit qu’en voyant l’image de cette actrice, j’ai caressé l’idée de d’envoyer à John B. Root une question pour savoir s’il était envisageable de coucher avec une actrice X moyennant rémunération. Je me suis dit ensuite que ça ressemblait vraiment trop à de la prostitution (même si, au passage, il n’est pas toujours évident de faire le distinguo entre prostituée et actrice pornographique : dans les deux cas, elle accepte de baiser moyennant rémunération et c’est la destination qui différencie, à mes yeux, les deux actes. Il est possible que des distinguos juridiques plus précis soient aussi avançables, je ne suis pas spécialiste) et je ne l’ai donc pas fait.
Je me contenterai probablement d’acheter le DVD du film, quand il sortira, rien que pour voir cette princesse s’envoyer en l’air, et me limiter à ce rêve sous cellophane (ce qui change singulièrement du rêve sous latex).
J’en profite pour dire que ce n’est pas la première fois que je suis troublé par une actrice X. Draghixa, en son temps, m’émouvait aussi énormément, et pourtant elle n’est pas aussi clairement mon type de femme. J’ai été aussi franchement troublé par le corps de Kobe Tai, vue dans une vidéo, qui s’approche tellement de la perfection que c’en est presque monstrueux. Après ça, je peux toujours arguer que je ne suis qu’un petit consommateur de porno, mon lectorat ne va plus me croire.
Rachel, comme Juliette, va me décevoir, quand, grattant derrière le plaisir que me procure la simple contemplation de son visage (quels yeux ! mon dieu quels yeux !), je ne trouverai rien de satisfaisant dans ses écrits (NB : sa note Arf! Vive l’ enculade !!!! (sic) a-t-elle directement été inspiré d’un gimmick duskien ?), le maniaque de l’orthographe que je suis étant déjà agacé des nombreuses fautes relevées dans ses courtes notes. Tu quoque, Rachel, tu passeras un jour dans le rayon de mes vieux fantasmes, inassouvis bien sûr, tes photos numériques jauniront dans ma mémoire analogique, mais aujourd’hui, aujourd’hui c’est sûr, j’ai tellement envie de toi…
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Parmi les autres nouvelles de la burposphère que je voulais porter à votre connaissance, voici, un peu en vrac :
- Évelyne Louvre-Blondeau, une prof de latin (!), nous offre un très agréable bédéburp qui ressemble (ai-je l’orgueil de penser) un peu au mien, vu sous un certain angle, dans la mesure où on y trouve un mélange entre ses impressions sur tout et rien et des dessins (là où j’en reste au récit) d’un érotisme souvent très cru, mais vivant, réel. Je lui offre ma baiseline : « Des points de vue, une pointe de cul ». Si je mettais plus souvent à jour ma liste de liens, elle y serait déjà.
- Fragments d’histoire est un burp au principe simple : choper sur le net une image suggestive, voire sexuellement explicite, et l’illustrer (si je puis dire) d’un court texte. C’est assez « facile » comme principe, pas très élaboré, mais ça n’en est pas moins plaisant. Ça se lit comme on mange un petit chamallow. Avec plaisir, gloutonnerie et un peu de honte de ne pas avoir dégusté une praline belge.
Arggg ! Damned ! À peine découvert, le site est déjà mort… Dommage. Pour vous consoler, je vous offre un petit exemple maison à la manière de (très légèrement parodique, mais à peine) :
Fred avait eu une sale journée. Lucas, un de ses meilleurs copains, et Georges s’étaient fait descendre par ces enfoirés de rebelles. En mission sur l’Étoile Noire, il avait appris, en fin de journée, que sa femme, qui l’attendait – sagement pensait-il – dans leur village natal de Lödeck sur la planète Zaïde, avait des pratiques qui lui valaient un surnom qui rimait avec Pénélope mais sans la probité de ce personnage mythique. De toute façon, elle le quittait ; elle lui expliquait dans un Télex acerbe et revanchard qu’elle en avait marre de sa petite bite qui giclait en moins de 20 secondes et qu’elle préférait se faire tringler par Harrison qui non seulement assurait au pieu mais avait une conversation spirituelle. Heureusement, il lui restait quelques crédits sur la chaîne de pay-per-view. Canal Star diffusait ce soir un porno avec Leïla et Rachel. Une bonne branlette lui changerait les idées. - Le 22, c’est l’Orgasm Day. Certes, Nivalane en a déjà parlé et avant moi sur son burp, n’empêche que l’an dernier je vous avais déjà colporté la bonne nouvelle (rappelez-vous de mon calendrier de l’Avent). Cette année, à Paris, ça tombe samedi matin à 7h08. Plus d’info sur le site Global Orgasm. Évidemment, cela pourra vous sembler un concept pour le moins fumeux. Néanmoins, toute occasion pour s’envoyer en l’air est bonne à prendre. Moi, j’aime réveillonner le 31 décembre. J’aime jouir le 22 décembre. Voilà.
Allez en paix mes ouailles et bonne bourre.