Elle est châtain, avec quelques mèches plus claires que ses sourcils finement dessinés. Son visage a des traits durs compensés par deux pommettes saillantes. Elle a le nez droit terminé par une légère pointe, une bouche de mannequin de rouge à lèvres, mais sans rouge à lèvres et entourée des quelques rides que son âge lui apporte déjà (je lui donnerais 36 ans). Ses mains sont très fines sans que ses doigts ne soient très longs. Je devine deux seins très agréables à caresser, je me surprends à estimer un 90B.
C’est une belle femme.
J’imagine qu’adolescente, elle avait déjà un joli petit succès auprès des hommes, mais que ça ne fait que quelques années qu’elle a vraiment découvert le plaisir. Elle me jette quelques coups d’œil et mon esprit dérape.
Je l’imagine nerveuse quand je la tiendrai dans mes bras dans une chambre d’hôtel. Il lui faudrait un bon moment avant de s’abandonner. Au début, ses gestes seraient un peu maladroit, comme si elle voulait singer les gestes de l’amante idéale qu’elle ne serait pas. Et puis elle oublierait d’être une autre, plus tard, quand mon sexe s’enfoncerait en elle et que, doucement, elle se laisserait emporter par mes coups de reins. Ma bouche collée contre la sienne l’empêcherait d’émettre sa plainte et quand, soudain, l’orgasme la transpercerait, elle pousserait un cri et verserait quelques larmes.