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Une sauvageonne

Coup de cœur pour cette image trouvée sur le net. Pour la photo ou pour la fille en photo ? Toujours difficile de faire la part des choses, mais c’est plutôt la sauvageonne ici immortalisée qui m’a tapé dans l’œil.

Elle a quelque chose d’une suicide girl, avec sa peau laiteuse couverte de tatouages, mais n’en a pas la démesure. Les tatouages, déjà. Sa peau n’en est pas totalement recouverte, même si on devine qu’elle en a plus que la photo ne laisse en voir. Il y a celui qu’on ne peut distinguer, dont on n’aperçoit qu’une volute sur sa hanche droite. Pas possible non plus de dire si les deux tatouages recouvrent tout ou partie de son bras gauche et avant-bras droit. Et son double sautoir noir et rouge, dont on devine qu’il fait le tour du cou, que devient-il dans le dos ? La photo s’arrête juste sous un nombril dont on aurait imaginé qu’il aurait, sans détoner, pu être orné d’un piercing faisant écho à la double boucle de sa lèvre inférieure, laissant au voyeur imaginer les beautés qu’aurait pu dévoiler un cadrage moins pudique.
Il y a sa crinière noire en bataille, les cheveux plutôt courts ; on la devine « à la ville » d’une allure plutôt garçonne, ce que ne démentira pas une paire de seins plutôt modestes – faut-il que je rappelle que les petits seins ont souvent ma préférence ? – mais plein de caractère, avec deux aréoles joliment dessinées et leur mamelon saillant (excusez-moi l’espace d’un instant, que j’aille les mordiller). À cette chevelure font écho deux aisselles « au naturel » (je crois l’avoir déjà dit mais les aisselles velues des filles ne me dérangent absolument pas, je crois même que je peux les trouver excitantes – tout en craignant que ce soit un vieux fond de complexe d’Œdipe mal résolu) qui laissent soupçonner une toison pubienne tout aussi naturelle dissimulant un sexe rose étroit.

Et puis il y a cette carnation particulière des joues et du nez, dont on ne sait pas si elles traduisent une émotion particulière devant l’objectif, un abus de l’exposition au soleil ou un excès de consommation éthylique, toujours est-il que je lui trouve un aspect puéril et touchant.
J’espère que tu es majeure, baby, parce que devant toi, je crois que je serais tenté de m’enfoncer en dehors de toute légalité.

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