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Dis-moi huit !

8 years - dean trippe

Une fois par an, au moins, il y a un billet assez simple à écrire, pour marquer le temps qui passe. Je vais faire court parce que je n’ai pas beaucoup de temps ce matin pour écrire. Je vous éviterai donc les bilans à coups de nombre de billets (sont numérotés donc c’est fastoche) ou de commentaires (le total est affiché tout en bas de la page) ou de nombre de visiteurs (ça fait quelques mois que je ne surveille plus mes stats).

N’empêche, c’était important pour moi, il y a huit ans, de créer ce blog. C’est clair que son rôle, au début, était de me servir d’exutoire au chagrin quand J*** me quittait, mais comme je l’ai dit de nombreuses fois, ce n’était absolument pas la raison maîtresse de sa création. Je suis assez fier de dire que, huit ans après, ma ligne éditoriale n’a pas changé d’un iota : des points de vue, une pointe de cul. (Certes, certes, mes histoires de cul n’apparaissent pas tout à fait dans les proportions que laisse imaginer cette tagline). Eh bien, 8 ans après, J*** vient de s’inscrire dans les abonnés pour aller se promener dans mes archives. Elle a trouvé un joli amour (comme je le lui souhaitais sur une vieille note qu’il faudrait que j’aille retrouver dans mes archives 2006) et je lui souhaite la bienvenue ! (Comme les nouveaux adhérents à la section – sous vos applaudissements.)

Et puis hier, j’ai reçu un coup de fil de ma plus jeune amante qui me disait « Voilà, c’est fini ! » alors que ça avait à peine commencé. Je suis triste de ce manque qui est en moi, même si je sais que mon cœur est comme le foie de Prométhée.

Bonne nouvelle, les défibrillateurs sont garantis huit ans.
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