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Amores perros

Depuis quelques temps, nos soirées de baise se font très longues et très intenses, et parfois je constate que mon érection ne tient pas sur la durée. (Il y avait cette fois où, vers 3 ou 4 heures du matin, je passais un temps fou à essayer de donner un peu de rigueur à mon engin qui faisait la sourde oreille.)
Je vois ça comme un péri-phénomène, je ne suis pas plus inquiet que ça, vu que les heures qui précédaient, j’ai bien bandé j’ai bien cul, merci petit Jésus, mais je prends note que ça m’arrive et j’y prête attention tout de même, pour l’observer dans la durée.

D’autre part, et sans que je fasse de corrélation entre les deux sujets, je me faisais cette réflexion : mes amours avec Pascualina ne tendraient-elles pas vers une pratique de plus en plus vanillée (avec quelques coups de fouet comme mince point d’orgue de nos pratiques BDSM) ?

Je pose la question jeudi soir à Pascualina avec qui je partage une chambre d’hôtel pour la nuit (donc : longue durée, cf. ci-dessus). Elle répond qu’elle n’a pas vraiment cette impression. Moi je me dis in petto que ça fait longtemps que je ne l’ai pas entravée, par exemple. J’ai pourtant mon sac à malice complet à portée de main, mais pour l’instant, je n’en ai sorti que du gel siliconé, quelques préservatifs, ma poire à lavement, mon plug-chéri-à-moi-tout-seul et mon fidèle fouet qui a apprécié le long couloir de cette chambre d’hôtel pour se déployer).

Ayant oublié ma petite enceinte Bluetooth dans la voiture, je l’ai remplacé avantageusement par l’immense télévision qui diffuse désormais ma radio Spotify basée sur Errotic Impulses – DJ Pone feat. Arnaud Rebotini (en passe de devenir ma sex playlist de référence – je vous l’offre, c’est cadeau). Pascualina est nue, face à moi. Il est tard dans la nuit mais nous sommes encore tous les deux remontés comme des coucous suisses.
Pascualina a déjà été lavée, baisée, enculée, fouettée, fessée, relavée, photographiée, réenculée, rebaisée, branlée et j’en oublie sûrement. De mon côté, je n’ai pas eu à me plaindre non plus.

Je demande à Pascualina de s’allonger sur le lit sur le dos – sur le dos, j’ai dit ! voilà, comme ça ! recule vers les coussins ! ne bouge plus – et je vais chercher quelques matériels supplémentaires.

Je lui attache à chaque cheville une menotte, que je relie avec une barre d’écartement qui lui ouvre les jambes et, par voie de conséquence, la chatte. Je lui demande de joindre ses deux poignets que je ligote avec une bande de bondage. Ses bras sont donc liés mais peuvent encore bouger assez librement. Je m’agenouille entre ses cuisses, je bloque, de mes pieds qui la plaque sur le lit, la barre d’écartement. De ma main gauche, j’attrape ses poignets que je place au dessus de sa tête et Pascualina se retrouve ainsi immobilisée, à ma merci. Oh ! bien sûr, elle pourrait ruer, se défendre, jouer le mustang de rodéo pour me désarçonner, mais elle sait qu’elle ne doit pas le faire. Elle n’a d’ailleurs aucune envie de le faire. En tout cas, pas avant d’avoir compris ce qui va lui arriver. De la main droite, je me saisis de ma roue à pics et je commence à la faire voyager sur sa peau. La première roulade la surprend, les suivantes provoquent diverses réactions : elle se tend, elle gémit, elle se cabre ou se tord, elle rit quand j’approche de son aisselle et que je la chatouille (par hasard d’abord puis par sadisme !). J’appuie plus ou moins fort et quelques lignes rouges apparaissent sur sa peau. Je baisse le regard entre mes jambes et j’aperçois mon sexe dressé, qui bientôt s’enfoncera avec vigueur en elle, sans que je ne mette fin à ma petite torture.

Image pas vraiment contractuelle, mais pas vraiment non contractuelle non plus… À vous de voir…
© 2019 Kosmos

PS : j’ai appris ultérieurement que cette roue à pics s’appelle une roulette de Wartenberg.

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