J’ai du mal à comprendre les efforts désespérés des pouvoirs publics à montrer qu’ils sont vachement vigilants sur la canicule.
Lors de la canicule 2005, il y a eu environ 5.000 morts comptabilisés comme étant victimes de la canicule. Soit. L’année d’après, une intéressante étude a montré qu’il s’agissait bien d’une surmortalité, autrement dit que les morts de l’été 2005 n’étaient pas tous cacochymes, et n’allaient pas crever dans les mois qui allaient suivre. Statistiquement parlant, ça se traduit par l’absence de creux à la suite du pic.
On dira ce qu’on voudra, mais les pauvres bougres étaient bel et bien condamnés, comme vous et moi.
Les vieux vivant de plus en plus longtemps, et coûtant par la même de plus en plus cher à la société, non seulement en versement de pensions, de retraites, mais plus encore par leurs attaques organisées au système de santé publique (le trou de la sécu, c’est eux, les boucs émissaires tout trouvés).
Alors non seulement on leur sacrifie un jour de congé (Esprit de Pentecôte, où t’es tu envolé ?), mais en plus on les bichonne dès que le thermomètre grimpe. Faudrait qu’on m’explique la logique de tout ça.
Laissons le dieu Soleil les rôtir en toute quiétude.
Râ Lovely.