– Qu’est ce que vous avez contre les jeunes ?
J’ai à plusieurs reprises déjà parlé de mon manque d’intérêt envers les jeunes filles de moins de 23 ans. J’entends ici intérêt de nature sexuelle (on sent le prédateur qui s’exprime, n’est-ce pas ?). Ce manque d’intérêt remonte à ma nuit des temps. Quand, à 18 ans, j’ai commencé à traduire en expériences concrètes mes pulsions vers le sexe opposé (comprendre : quand j’ai commencé à baiser), je me suis tout de suite tourné vers des partenaires plus âgées que moi. Les plus jeunes avaient 25 ans. Je vois à cet état de fait deux explications conjointes.
La première, c’est que j’étais un garçon tellement timide que seules des filles un peu sûres d’elles étaient capables d’entreprendre. En gros, c’était à elles de faire le premier pas. Mes premières copines avaient une assurance que je n’avais pas.
La seconde, c’est que j’avais probablement à l’époque une maturité qui ne s’accommodait pas avec l’esprit encore très fleur bleue des filles de mon âge. À quel âge s’arrête-t-on de croire au prince charmant ? À 18 ans, j’avais déjà un avis sur la fidélité dans le couple peu éloigné de mon opinion actuelle. À 18 ans, je savais que mes premières histoires ne seraient pas forcément « le grand amour » alors que les jeunes filles rêvaient de perfection. Probablement qu’à 25 ans, avec quelques histoires au compteur, les filles commençaient à faire des compromis avec le principe de réalité.
À 19 ans, après quelques petites histoires plutôt brèves à mon actif, j’entamais ma première histoire d’amour, mon premier « grand amour », oui. Avec une femme de près de 9 ans mon aînée. Cette histoire aura duré 2 ans.
À mesure que j’ai pris de l’âge, je continuais de vivre des histoires avec des femmes de 25 à 30 ans, environ. Juste une exception, à 25 ans, avec une fille de 23 ans avec qui j’entretenais depuis des années une correspondance amicale (si, si, amicale). On s’est laissé aller à tester si notre complicité se transposait au lit. Ce fut une mauvaise idée. Attention, je ne dis pas que ça venait de son âge !
Ma deuxième histoire de « grand amour » commença à 26 ans avec une fille « de mon âge » (un an de plus pour être précis) et se poursuit encore. Pour autant, comme vous le savez, amis lecteurs, je ne me suis pas interdit de vivre d’autres histoires mais pas une fois je n’ai franchi cette mystérieuse limite des 23 ans.
Fréquemment, quand je parle de cette réticence à choisir de très jeunes femmes comme partenaire de jeu, il s’en trouve une pour s’indigner, réagir, trépigner ! « Quoi ! Je ne serai donc pas consommable ? Mais je connais déjà tout de la vie et je sais bien sucer… » (je caricature un peu). Ce qui m’amuse particulièrement, c’est que l’énervement que suscite chez elles mes propos est à lui seul une preuve de plus de leur pertinence !
Alors oui, je prétends qu’en dessous de 23 ans, les jeunes filles ne m’intéressent pas comme partenaires de jeu parce qu’elles n’ont pas atteint un degré de maturité qui les rendent désirables à mes yeux. Et je ne parle pas (que) de maturité sexuelle.
Notez que, comme toute bonne règle, celle-ci souffre des exceptions. Je ne prétends pas qu’elle ait un caractère d’universalité, et comme j’étais un garçon probablement plus mûr que d’autres à 18 ans, il existe des filles dans le même cas.
Du haut de ma règle déjà édictée, à 25 ans, j’ai violemment désiré une fille qui n’avait que 18 ans. Je me sentais comme une petite chose minable face à elle. Elle est sortie de ma vie aussi rapidement qu’elle y était entrée.
Une autre fois, durant un stage à l’UCPA, j’ai eu un petit crush sur une demoiselle belge. Lors de la soirée de la dernière chance, tandis que je dansais un slow avec elle, j’apprenais son âge : 18 ans aussi, alors que je lui en donnais 5 de plus.
Quoi qu’il en soit, avec elle non plus, je n’ai pas consommé.
Ma règle empirique reste donc non démentie.
Illustration : Virginie de Graffitilt (âgée de 27 ans)