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Da, da, da !

Baptisons le Valmont.

Il y a quelques semaines, Valmont m’envoie un SMS :

— Hello Buddy. T’es toujours « in Da House » côté galipettes et autres bêtises ?

Évidemment, j’ai beau m’efforcer à utiliser ici une prose soignée, mes correspondances épistolaires ne sont pas toujours du niveau de Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos. Accrochez-vous au bastringue et abandonnez toutes vos illusions sur ma bienséance.

CUI — Hi Valmont ! Of course ! Mais là je suis une semaine au ski !

V — Ok… Il faut qu’on se voir quand tu rentres. Ça me ferait plaisir

Puis quatre jours plus tard :

V — Hello Buddy. Dispo lundi 25 ou 26 aprèm pour initier Claire1 à la DP ? Jolie brune, petite quarantaine, fontaine assez souvent…

C — Oh oh ! Effectivement ça démarre fort2. A priori lundi ce serait possible pour moi ! Mardi j’ai une réunion de 14 à 15.

V — Alors réserve ton lundi aprèm. J’ai un déj pro juste avant. Je te tiens au courant. Claire vient de Lille. Elle aura son hôtel… Elle ne sait pas si je viendrais avec un ou une complice ou tout seul…on verra les modalités ensemble ok ?

C — Très bien ! Si tu as une photo de la donzelle je suis preneur :) (mais pas inquiet du tout)

V — (m’envoie une photo des plus suggestives)

C — Nice body ! Vrais seins ? Et son visage ?

V — Oui vrais seins… J’ai plus le visage. Brune aux yeux verts… Mimi… Ha Ben : tu as des photos de toi du coup ?

C — Of course ! Je t’envoie ça quand je rentre du ski j’ai pas de connexion ici ! Faudra que tu me racontes comment tu l’as rencontrée, si elle aime l’anal, et comment ça se fait qu’elle n’ait pas encore fait de trio a 40 ans :)

Pas de réponse…
Quelques jours plus tard, la conversation reprend :

V — Hey hey…Toujours dispo pour lundi aprèm ? Ça se passera dans un Hôtel appart rue M***…

C — Hello ! Je t’ai envoyé un courriel avec photos comme tu me l’as demandé, pas reçu ? Tjs ok pour moi en tout cas (et motivé :) )

V — Ha zut attends je Check… Bon j’arrive pas a lire tes photos sur l’iPhone… Sinon oui c’est confirmé pour lundi. On peut se boire un café avant, je pense que c’est le mieux. Claire ne sait toujours pas si je viens avec un homme ou une femme. Elle préférerait un homme, je la connais… Elle ne sera pas déçue. Sinon pour ta curiosité, c’est une femme très cochonne, elle n’a pas froid aux yeux et elle coule comme une fontaine… Te voilà prévenu !! Hahaha
C — Même pas peur :)

Quelques jours plus tard, je tente à nouveau de m’enquérir du contexte dans lequel va se dérouler le trio. Sans doute mon côté passif, je préfère jouer les caméléons et me glisser dans une atmosphère plutôt que d’imposer ma cadence.  Surtout quand je me joins à un « couple » qui a déjà une histoire. Et puis, la DP, ce n’est pas la même limonade avec une fille qui aime se faire sodomiser qu’avec une demoiselle sensible de la face Nord.

C — Raconte moi un peu le type de relation que tu as avec elle. Elle a d’autres amants ? Et au lit ? Soumise ?

V — Une relation assez complice mais très cul. On se voit pour baiser. Et jusqu’à présent c’était assez hard. Elle a fait plusieurs rencontres plurielles. Aime bien les filles. Elle est assez soumises et aime bien le sexe « rough ». Elle peut aussi prendre les devant mais c’est plus rare… Je l’ai encore jamais enculée, elle trouve que j’ai une queue trop épaisse… Mais lundi elle y passe. Oui elle a d’autres amants je suppose. Dont un super beau. Il me donne envie c’est pour dire…

C – Tu ne l’as pas encore enculée ? Comment est-ce possible ?! J’amènerai un plug pour préparer son cul, je pense qu’elle va prendre cher3 :)

V – Je me le réservais son petit cul. Elle risque d’halluciner quand elle va voir ta queue… Ou elle ne la voit pas, j’ai prévu qu’elle soit les yeux bandés à notre arrivée… Elle va peut-être faire comme Butterfly4 : pas de séance d’enculage pour jéjé…5 Hihihi…

C — Je te présenterai à l’occasion ma petite salope qui aime que je l’encule et qui sait aussi sucer bien profond6.  On verra pour ta Claire, si elle aime vraiment le sexe rough elle devrait être servie.
Je m’imagine en 69 avec elle pendant que tu l’encules, je t’enverrai des petits coups de langue sur tes couilles !

V — Mais quel cochon ce Jéjé… Je n’ai jamais testé cette position a 3… J’ai sous le coude une autre adorable de mes complices, photographe, designeuse, une baiseuse d’exception… Qui a découvert les filles lors d’un trio mémorable il y a un mois… Je te raconterai tout ça…

▪▪●▪▪

C’est donc excité comme un jeune puceau – après plus d’un mois sans folie –que je me rendais sur les lieux du crime par une après-midi germanopratine ensoleillée. Nous prenons, avec Valmont, le temps d’échanger un peu autour d’un café avant de rejoindre Claire dans son appart-hôtel sis dans un immeuble cossu. Un ascenseur de verre nous propulse vers le lieu de toutes les gourmandises. Conformément à la consigne donnée, la porte est ouverte. Valmont s’engouffre, me fait signe de le rejoindre et j’aperçois donc Claire, sagement installée sur son lit, ceinte de lingerie noire, bas auto-fixants, bottines à talons, et il me semble qu’elle tremble légèrement. Elle est assise sur sur serviette. Je me dis qu’elle est prévenante et ne veut pas niquer les draps.
Valmont commence à s’occuper d’elle, pour la rassurer ; tout du moins pour la rassurer sur nos intentions : nous étions bien là pour la baiser. De mon côté, j’observe un peu en retrait, en attendant le moment opportun pour qu’elle sente plus clairement ma présence (tu la sens bien, dis, ma présence ?).

Assez vite, Valmont est allongé et Claire le chevauche en amazone. Moi, je me rapproche, j’ai presque le nez collé à leur sexes imbriqués et je regarde, fasciné, le spectacle hypnotique du piston qui coulisse enserré dans sa gaine de velours. Petit à petit, le sexe de Valmont s’empourpre du sang de sa partenaire. Je comprends mieux la présence de la serviette. Bien excité, j’ai envie de participer plus activement aux libations et, débarrassé de mes vêtements, je me place debout, jambes écartées, le sexe face à la bouche de notre rouge amazone et je m’en remets à ses talents de suceuse pour gonfler entre ses lèvres avides.

Je me suis surtout fait sucer, d’ailleurs, au cours de cette pétillante après-midi.
J’ai tenté à un moment où l’envie m’avait saisie de remplacer un instant Valmont au poste où il officiait avec sa vigueur habituelle, mais le modjo n’était pas au rendez-vous, j’ai dû capituler devant une érection trop vacillante.

Valmont, de son côté, récitait ses gammes sans accroc, et il ne fallut pas longtemps avant que notre hôtesse fasse montre de ses talents de fontaine. C’est que j’avais presque oublié ce « détail ». Que d’eau, que d’eau ! durant toutes ces heures. La serviette, dont l’utilité était désormais clairement établie, allait-elle se montrer à la hauteur de la tâche (ne pas oublier le circonflexe – ah ah) qui lui était confiée ? Rien de moins sûr.

Valmont s’affaire au dessous la ceinture et moi au dessus. Une tentative de sodomie mal négociée par mon acolyte avorte après un « Aïe » qui porte un coup à mes espoirs de double pénétration. De mon côté, aux étages supérieurs, je caresse, j’embrasse, je lèche, je câline notre naïade toujours aveugle. Et je me fais consciencieusement polir la bite dans une bouche généreuse. Aussi, je mate tant que je peux. Mes doigts viennent en renfort et se glissent un peu partout où on les appelle, silencieusement ou explicitement. Je vais caresser la bite et les couilles de Valmont, jusque dans la chatte de Claire. Je glisse (en douceur) un ou deux doigt dans son cul pour aller branler le sexe de mon complice qui coulisse dans le conduit voisin. Je vais aussi chatouiller la prostate de Valmont qui mugit de plaisir.
Et puis et puis et puis… je commence à me dire que le cul de Claire pourrait être un peu plus réceptif, alors je sors de mon sac à malice mon (petit) plug violet en silicone, que j’avais initialement acheté pour mes fesses mais qui depuis est allé se ficher entre d’autres globes avec un succès jamais démenti (ben mon colon !). Et de fait, je n’ai pas beaucoup d’effort à produire pour que l’œil gourmand de Claire me le gobe.
L’objet n’étant pas énorme, je le surveille comme un chef ses fourneaux. Du bout de mes doigts je le maintiens en place, ou plus activement je le fais aller et venir, et le petit objet magique nous fait à tous les trois un effet bœuf. À Claire, qui se sent doublement prise.
À Valmont, qui immanquablement sent son propre sexe plus à l’étroit.
Et à moi, qui bande comme un fou à la jalouse perspective de remplacer le plug par mon propre bâton en chair et en os (pour l’os, j’exagère à peine).

Un instant d’inattention et l’objet s’échappe du cul ouvert de Claire. Sans aucun effort, je le remets en place et je déclare in petto qu’à la prochaine évasion, je prendrai sa place.
Tout vient à point à qui sait à se tendre ! Le voilà expulsé une fois de plus (sans doute n’ai-je pas assez été attentif encore, c’est ballot). Je pose mon gland déjà ganté sur l’oeillet de Claire et commence doucement ma progression, surveillant chez notre généreuse hôtesse un éventuel signe de gêne qui ne viendra pas.
Nous voici donc embarqué dans un délicieux sandwich et moi, tout content d’avoir accompli ma mission « d’initier Claire à la DP ». If you need me, just whistle!

Après ça, quoi ? Après ça, je suis allé boire un verre d’eau tandis que Valmont, tout aussi obsédé par la sodomie que moi, s’empressait de prendre ma place entre les fesses de Claire. J’en profite pour dire que déjà, je trouve limite, entre libertins, de baiser sans capote (même si moyennant quelques contrôles et précautions, cela reste envisageable), mais la succession de coïts anaux et vaginaux sans passer par la case « nettoyage de bite », ça n’est franchement pas très respectueux de sa partenaire.
Pour autant, ça n’a pas empêché Claire de jouir abondamment et j’avoue n’avoir jamais vu une femme fontaine aussi humide, nous gratifiant même d’une éjaculation particulièrement spectaculaire avant de rendre les armes après de belles heures de combat intense.
Pût cette impressionnante fonction « rinçage » éviter à Claire une cystite.

La soirée approchant, Valmont dut prendre congés de nous. Moi, j’avais encore un peu de temps devant moi, je me sentais bien et j’avais envie de rester avec Claire. Elle ne fut pas contre, enleva son bandeau, et tous les deux, nus mais assagis, nous discutâmes agréablement une petite heure avant que je ne disparaisse, probablement pour toujours, de son horizon.


  1. Le prénom a été changé – c’est fin, non ? – NDLR
  2. Là, je n’ai pas été très clair. Je voulais dire : ça démarre fort, comme proposition de retrouvailles.
  3. J’ai écrit ça, moi ? Shocking!
  4. NDLR, le pseudo a été changé là aussi
  5. En référence à un précédent trio avec le même complice, où j’avais été poliment prié de m’en tenir à l’entrée principale.
  6. Coucou toi ! Je te demanderai ton avis avant, t’inquiète pas !
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