De ce film, je ne me souviens de peu.
Qu’il était de Michel Deville, fort à propos.
Qu’il réunissait Jean-Hugues Anglade et Marie Trintignant, une actrice que j’appréciais particulièrement dont la disparition on-ne-peut-plus tragique nous a privé de son talent, de sa grâce et de sa singularité et, pour les raisons que l’on sait, dans le même temps, d’un des meilleurs rocker français.
Qu’ils étaient tous les deux réunis dans une chambre dont les volets fermés laissaient passer une tiède lumière estivale.
Qu’ils avaient sûrement, en plus de faire l’amour, des choses importantes à se dire mais je ne me souviens pas lesquelles.
Que j’ai vu ce film en première exclusivité au Pathé Hautefeuille, avant que ça ne devienne un MK2.
J’ai envie, moi aussi, de cette nuit d’été en ville. Il me reste jusqu’au 20 septembre.