Nous sommes dans une jolie chambre d’hôtel sous les toits. On aperçoit au loin la Tour Eiffel, mais, entre tes mains, c’est mon érection qui est monumentale.
Nous ne sommes pas encore sortis pour dîner. C’est, disons, le premier round. Tout à l’heure, j’étais en train de te foutre, en levrette, et je me suis saisi de ton petit flacon de spray anal, celui que tu utilises pour te détendre. J’envoie une première giclée qui rend ton œil humide. Cette vision me fait penser un instant à de l’huile solaire. Du plat du pouce, je masse doucement l’entrée de ton cul sans forcer trop mon doigt et je recommence. Une deuxième giclée et je progresse un peu plus dans tes chairs. Bientôt je sens, de l’autre côté de la paroi, ma queue qui continue d’aller et venir en toi et je continue avec concentration la méthodique préparation. Quand je sens que tu es prête, que tes soupirs ne sont que plaisir, je tends tout mon corps pour saisir, sur la petite table, ton rosebud dont je réchauffe le métal lourd un instant dans ma main avant de le faire pointer sur le centre de mes attentions. Le premier tiers est une formalité réglée avant même que tu aies le temps de dire hmmm ; avec une prudence excessive, je poursuis la progression de l’engin qui écarte tes chairs mais assez vite, le voilà gobé tout entier et sa présence presse délicieusement sur mon sexe gonflé d’excitation. J’ai à nouveau les mains libres. Je peux saisir tes hanches et amplifier mes coups de boutoir.
J’aperçois un miroir rond et je songe à notre envie commune de photographier nos ébats. Je t’en fais la proposition que tu acceptes. Cela prend plusieurs minutes de trouver le bon positionnement de nos corps et du miroir pour profiter du côté graphique que ce dernier apportera à nos clichés. Puisque je ne suis plus en toi et que, pour des raisons de photogénie, je me suis débarrassé de mon préservatif, tu en profites pour t’emparer de mon sexe toujours gonflé pour me branler. J’ai terminé ma série de photos et je passe en mode vidéo pour éterniser le moment où, agitée de spasmes, ma queue giclera son foutre sur ton cul, une main tenant aussi fermement que l’émotion me le permet ma caméra d’appoint, l’autre enfoncée dans ton con.
C’est la fin du premier acte. Avant de sortir dîner, tu enfiles ce collant résille noir dont on a prononcé pour ce soir la mise à mort.
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Nous revoici dans cette chambre après un excellent dîner dans un restaurant vietnamien des parages. Ce qui va suivre est un peu télégraphié, mais est-ce une raison de ne pas le vivre ? Certainement pas1.
Assez rapidement, tu te retrouves à quatre pattes sur le lit. Robe soulevée, à moins qu’elle ne s’étale déjà sur le sol, je peux jouir d’un regard sans obstacle sur tes fesses quadrillées de résille. Je m’amuse à aller accrocher une maille de ton collant sur l’extrémité du rosebud tout ce temps resté sagement fiché dans ton cul. Quelques centimètres plus bas, je me saisis d’autres mailles que j’écarte jusqu’à les faire craquer pour dégager la voie vers ton sexe gorgé de mouille. Sans ménagement – au contraire, mes mains distribuent plusieurs claques sur tes fesses –, je glisse ma queue en toi et te baise avec rage, juste en face du miroir. Avec le peu de temps que je te laisse pour souffler, tu fais l’effort de glisser jusqu’à mon sac d’où tu extirpes ce vibro que tu aimes bien, presque aussi puissant que le Magic Wand mais sans fil à la patte.
Le miroir est trop petit pour me renvoyer l’image de mon visage mais je ne serais pas étonné de me voir la bave aux lèvres, tellement je suis furieux d’excitation et impatient de prendre ton cul. Ce collant est parfait : à chaque endroit, je peux m’y accrocher et me servir de ce point d’attache pour amplifier l’impact de mes coups de reins. Je joue aussi avec la maille coincée sous la tête du rosebud cloué en toi pour le faire remuer un peu. Je le tire vers moi mais il reste fermement planté, arrimé à ton anneau serré. Je commence donc à jouer avec directement avec mes doigts ; je le fais aller et venir (sans le sortir totalement) pour détendre tes sphincters, et puis quand je suis encore un peu plus impatient – si, si, c’est possible ! – je l’enlève pour m’apprêter à prendre sa place. Prudence est mère de sûreté : comme je veux prendre le temps de t’enculer longuement sans douleur, je renvoie quelques giclées de ton gel relaxant. Très vite, je te sens suffisamment détendue pour m’accueillir alors je pose ma queue gantée et lubrifiée sur le liseré de ton anus et avec précaution, je me fraye un chemin pour ne faire pénétrer que le gland. J’attends un instant jusqu’à ce que tu m’invites à poursuivre, avec la lenteur qu’il faudra, l’invasion.
Le vibro est enclenché et je le sens vibrer jusqu’à mes couilles. Je commence doucement à faire des va-et-vient, en prenant soin de ne pas exagérer l’amplitude de mes mouvements. C’est un équilibre délicat à trouver entre ton plaisir et le mien. Tu fais incontestablement partie des « enculées » de la 3e catégorie, mais de celles qui ne sont pas encore totalement bilingue vaginale-anale. Si je sors de ton cul complètement, pour y rentrer ensuite d’un coup, très rapidement, tu ne vas plus apprécier et tu serreras les dents pour me faire plaisir ou tu me demanderas d’arrêter ; dans les deux cas, ça ne me va pas car j’ai besoin que ça soit bon pour nous deux pour profiter pleinement du moment. Et moi, si je ne bouge pas assez, j’aurai du mal à faire grimper mon plaisir.
Je suis donc là, tendu, funambule du plaisir, jouissant de ton cul, claquant tes fesses, agrippant tes hanches, rompant plus encore les mailles de ce collant que tu as mis pour m’exciter – et, ma foi, cela marche plutôt bien – commençant à sentir venir l’orgasme, poursuivant les ondulations de mon cul qui fait danser le tien, oubliant quelques secondes tout principe de précaution, et laissant jaillir, d’un même élan, mon foutre de mes entrailles et un râle de plaisir de mes poumons.
- Et réjouis-toi, ami lecteur, je vais aussi te le conter.↩