En feuilletant le Libération du 14 janvier dernier, je suis tombé sur un article qui a accroché mon regard. Le titre n’est pas une vraie invitation au rêve (Chelsea Manning future sénatrice démocrate du Maryland ?) mais, outre que ce nom de Chelsea Manning me disait vaguement quelque chose, c’est surtout la photo qui accompagnait l’article qui m’a tapé dans l’œil. Était-ce une actrice ou une vedette de la télé, cette Chelsea, je n’ai su le dire instantanément, mais son côté androgyne ne me laissait pas indifférent (notre illustration ci-contre).
Mon attirance pour ces physiques ambivalents ne se dément pas, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Pour autant, cela reste encore, dans ma vie, essentiellement de l’ordre du théorique (même si O***, en dehors d’être quand même bien plus cute que Chelsea, a pris dans ma vie une place très pratique !) car je n’ai pas encore eu d’amant androgyne, et encore moins trans, ce qui reste un de mes fantasmes inassouvis les plus prégnants et je suis impatient d’avoir l’occasion de les confronter un jour à une situation moins imaginaire que mon esprit dérivant à la vision d’une page de journal.
Je conçois tout ce que l’étalage de ce fantasme peut avoir de désolant (réduire une personne à son statut de transgenre, comme j’ai pu déjà le faire à propos de la couleur de peau) mais d’autres fantasment bien sur des uniformes (Chelsea, si tu me lis, ça ne m’excite pas du tout de te voir dans ta tenue militaire) ou des professions (curieusement, l’homocyberphilie n’est pas aussi répandue que je le rêverais), alors, comme le chantait si bien Dalida : Laissez-moi rêver !!!
- Par simplicité, j’accorde l’ensemble des éléments se rapportant à Chelsea Manning au féminin, même si son changement de sexe officiel est ultérieur à la fuite des documents qui lui valut son emprisonnement.↩