Vous ai-je déjà raconté combien intenses étaient, dans la grande majorité des cas, mes rêves érotiques ?
Je me réveille le matin tout fou, le sexe bien dressé, tout émoustillé par ce qui vient de m’arriver au pays des songes. Cette nuit, je crois que j’ai dépassé des sommets pornographiques. Nous étions trois : un autre homme aux contours flous et une jeune femme, vraiment toute jeune. Nous étions en train de donner à cette jeune femme une leçon de photographie, chacun avec son reflex en main, bandoulière autour du cou. Et nous apprenions que c’était l’anniversaire de cette jeune fille. Mon acolyte lui fait un bisou sur la joue. Moi, tout timide, je lui fais aussi un bisou sur l’autre joue. Et là, la jeune fille se tourne vers moi toute souriante et me dit qu’elle va aussi me faire un bisou pour mon anniversaire. Je rétorque que c’est en décembre alors qu’on est au printemps (fun fact : l’objet de nos attentions photographiques était un sapin de Noël décoré de ses boules – mais nous étions bien en avril) (je pense qu’on peut attribuer cette présence onirique anachronique à ma rencontre récente, en face de chez Pascualina, avec trois sapins de Noël déplumés et bruns, déposés sur le trottoir), mais cela ne l’arrête pas, et voici qu’elle me fait, avec énergie, non pas un, non pas deux, mais bien trois bisous successifs sur la joue.
Comprenez mon émoi au réveil !