[1470] Cochonneries

Mon amante ibère vante les qualités du chorizo de sa région : « c’est le meilleur d’Espagne, il ne contient que de la viande et du gras de porc, du sel et du paprika piquant ! » Entre deux galipettes, elle m’en tranche quelques rondelles dont je me délecte.

Ma queue a déjà investi le cul de Pascualina quand je suis saisi par une coupable inspiration. Je me saisis du chorizo (d’un diamètre conséquent, ce n’est pas un fuet catalan !) et tente de l’enfoncer dans le vagin de ma créature enchaînée. Échec, ça ne passe pas ! En revanche, le frottement de la charcuterie sur ses chairs commence un peu à la chauffer ; je jubile.
Je ronge le contour – miam ! – pour arrondir les angles mais ça ne passe toujours pas. Je me résous à déculer Pascualina pour pouvoir enfourner cette belle saucisse rougeoyante qui finit par se loger entièrement dans sa chatte. Il dépasse une ficelle épaisse et rouge, comme celle d’un tampon gorgé de sang au-delà du raisonnable.

— Ça pique ! gémit Pascualina.
— Tant mieux, sera ma réponse tandis que je la rencule dans ma tentative de double pénétration gastronomique et transfrontalière.

Quand j’estime que le jeu a assez duré, je retire le chorizo dégoulinant de mouille en tirant par sa ficelle, puis je le relèche et croque dedans, profitant de ses parfums décuplés.

Pleure pas, grosse bête, tu vas chez Noblet ! (fameuse publicité pour un charcutier d'Alésia, présentant une jeune fille s'adressant à un cochon en détresse)

[1469] Writober – jour 31 – risque

Je triche, je triche, je triche !

Je me suis lancé dans le défi Inktober pensant que ça allait passer crème ; les premiers jours, j’avais même pondu quelques texticules à l’avance. Et puis le temps m’a rattrapé, le boulot, les mille trucs à gérer entre banque et notaires (guess what!?) alors j’ai commencé à bidouiller les dates de publication. Et là, je rédige ce billet de clôture le 3 novembre peu avant minuit, après une sacrément rude journée de boulot.

Je triche, mais qu’est-ce que je risque ?!

[1468] Writober – jour 30 – glisser

Écarte un peu plus tes cuisses… Que j’y puisse glisser dans ta chatte deux, puis trois, puis quatre doigts… Ouvre-moi ta bouche, ouvre ta gorge et accueille-moi… Montre-moi ton cul ! L’as-tu bien lavé et dilaté ? J’en retire ce gros rosebud et j’y glisse ma queue tendue. Veux-tu que je gicle au fond ? Mets-toi sur le dos et ouvre-toi encore. Mes doigts s’y agitent à nouveau. J’entends tes floc floc mais je n’arrive pas encore à te rendre fontaine.

Ouvre-toi ! J’arrive !

[1467] Writober – jour 29 – patch

C’est une vieille histoire drôle qui m’avait fait rire et qui est plus vieille que ce burp, c’est dire si c’est une antiquité. Elle remonte à l’affaire Lewinsky, en 1998.

Bill Clinton prend l’avion. L’hôtesse de l’air remarque un truc bizarre et lui glisse discrètement à l’oreille :
— Monsieur le Président ! Vous avez une petite culotte autour du poignet !
Et Bill de répondre :
— Oui ! C’est un patch : j’essaye d’arrêter.

[1466] Writober – jour 28 – croustillant

Évidemment, c’est ce que tu recherches ici, j’imagine, ami lecteur : du cul, du cru, du croustillant ! Du qui t’amuse ou qui t’excite. Du qui t’ouvre une fenêtre sur mon âme, qu’avec un peu de lubrifiant tu pourras fister. Du qui te donne l’impression de me connaître un peu mieux, que tu m’aies rencontré ou non.

Alors, forcément, en une cinquantaine de mots, je comprends que tu restes un peu sur ta faim.

[1465] Writober – jour 27 – étincelle

C’est ce qui nous fait galoper, faire des plans sur la comète, refaire le monde, nous faire avoir à nouveau vingt ans : nous asseoir à la même table, discuter de tout et de rien, et puis surtout de tout, et croiser dans son regard une étincelle – et se dire qu’elle est le reflet magnifié de celle qui brille dans notre œil.