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Une prison de rêve

L’état de nos prisons est toujours une honte pour la République et je profite de l’occasion pour saluer le rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, qui a su faire preuve d’une salutaire indépendance à l’heure où notre gouvernement (qui me donne, jour après jour, de plus en plus la gerbe : je vais aller défiler le 1er mai pour la première fois de ma vie) réduit les moyens financier de l’Observatoire International des Prisons. J’en profite également pour signaler qu’il n’y a pas besoin de connaître quelqu’un en prison ni même de se sentir menacé de se retrouver en détention pour soutenir ce genre d’organismes, de même qu’on peut lutter contre la faim dans le monde avec du gras sur le bide.

I routinely "misplace" tax returns of people who make more than $400,000 but donate $0 for charity

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Après cette introduction bien-pensante, passons à la réelle motivation de cette note.

J’ai rêvé cette nuit que je me retrouvais en prison.

Aucune idée des raisons pour lesquelles je me faisais incarcérer, ce n’était pas mentionné dans mon rêve, en revanche la durée de détention était de six mois (et je me suis fait le raisonnement suivant : avec les réductions de peine, j’étais là pour trois mois). Je ne prenais pas trop mal la chose. Je me disais que ce serait l’occasion de me mettre au régime et de reprendre le sport.

Et pour le sexe ?.. Eh bien pour le sexe, j’eus l’agréable surprise de découvrir que lors des promenades, la population de la prison était mixte et à un moment de mon rêve, donc, j’entrais dans une pièce où se trouvaient trois femmes pareillement en quête de partenaire, je n’avais donc que l’embarras du choix. Je sais rester raisonnable, même en rêve, et donc je n’en choisis qu’une avec qui je m’envoyais en l’air tout le reste de mon rêve.

Bref, être en prison, c’était vraiment cool.

Saloperie de réveil.


Illustration supérieure en provenance de PostSecret.
Illustration inférieure : The chains of love n°3 – Jan Saudek (1987)
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