Après le cunnilingus, il était clair que S*** allait passer à la fellation bien sûr. D’ailleurs, cet épisode m’a été réclamé à corps et à cris par vous, amis lecteurs ! S*** me demanda donc de lui décrire comment j’imaginais la fellation idéale… Je lui répondis ceci.
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Pour commencer, l’idéal est que ça démarre sans que je m’y attende (mais sur ce point, je conçois que ce soit difficilement réalisable compte tenu de l’état d’alerte sensorielle dans lequel nous sommes quand nous nous rencontrons).
Passée l’éventuelle phase de surprise, il faudra entamer le jeu par des caresses, avec la main, au travers du tissu, jusqu’à obtenir un sexe bien raide et les premiers grognements…
Une main habile ouvrira la braguette et fera délicatement sortir l’engin, à moins qu’il ne surgisse de lui-même, tel un diable hors de sa boîte (Jack-in-the-box ?). Surtout, à ce moment, conserver les habits, qui exercent sur le dessous de la queue une exquise pression.
Là, la bouche commence gloutonne, m’avale, comme pour me rassurer « oui, ne t’inquiète pas, je suis là ! ». Une fois la confiance établie, on peut être plus douce, plus allusive, les lèvres glissent sur la hampe, la pointe de la langue parcourt la couronne du gland…
Après quelques instants, on peut commencer à délivrer la bête, descendre le pantalon, ôter le caleçon (ou autre sous-vêtement) : on y perd la pression évoquée ci-dessus, mais on gagne l’accès à des zones qui réclament elles aussi de l’attention : couilles, anus, fesses. L’option « quickie » dans un parking, des toilettes, … peut – doit – s’affranchir de cette étape : on garde le pantalon, non déboutonné, juste dézippé ; on extrait avec délicatesse les testicules qui devront sortir du caleçon, et seront donc comprimées de l’arrière, par le caleçon et le pantalon.
Maintenant, les mains ont libre accès à mon cul. Elles peuvent caresser mes fesses, sans continuer de jouer avec ma queue ; mouiller un doigt, caresser doucement l’anus, d’abord le contour, puis s’introduire légèrement. Ma queue doit être bien raide et demande maintenant des caresses plus poussées : avec l’autre main, s’emparer de mon dard, le branler, en alternant prise plus ou moins ferme (mais les doigts ne doivent pas s’enfoncer trop, c’est la paume qui exerce l’essentiel de la pression), vitesse plus ou moins rapide. La bouche, la langue, doivent elles aussi alterner les pressions, les caresses. Les testicules peuvent être palpées en douceur, éventuellement gobées délicatement.
Pendant ce temps, je peux aussi apprécier de caresser ma partenaire. Les seins, les cheveux, la nuque, le sexe aussi, sentir la mouillure due à l’excitation du plaisir qu’on me donne.
Au moment où l’on sent mon plaisir monter, ma jouissance proche, alors la bouche doit se concentrer sur ma queue, l’avaler de bas en haut, avec une pression assez forte, la main aussi, active, qui me branle.
Au moment de l’éjaculation, maintenir la pression, mais réduire les frottements : la couronne du gland devient trop sensible ! Continuer de branler doucement, pour prolonger les contractions, faire bien gicler tout le sperme. La vigueur de l’éjaculation est un témoin assez fiable de la qualité de la fellation. En revanche, la quantité de sperme est elle fortement dépendante des réserves, en fonction des … exercices précédents !
Voilà…
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Quelques années après, mes goûts ont un peu évolué. Je ne renie rien de ce que j’ai écrit ci-dessus, les conseils sont toujours d’actualité et je rêve toujours de cette surprise qui ne vient pas : à la maison, parce que la « surprise » n’est pas dans le genre de la maison, et chez mes amantes, parce que la surprise est éventée !
J’ai aussi découvert, depuis, quelques partenaires qui savaient pratiquer la gorge profonde, et l’essayer, c’est l’approuver. Depuis lors, je regrette hélas que cet habile talent ne soit pas plus répandu.
J’ai aussi une tendance à préférer l’irrumation à la fellation, mais j’ai toujours un peu peur de heurter ma partenaire, de lui faire perdre un peu le plaisir de se sentir « au contrôle ». Si j’essaye de recevoir plus passivement, je peux alors prendre cet autre plaisir, celui de prendre tout mon temps.