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Le lendemain matin

Quand j’entre dans cette chambre d’hôtel, je sais que je ne serai là que pour une demi-heure, afin d’arriver à une heure acceptable au bureau ce matin.

Les rideaux sont tirés, aucune lumière n’est allumée, aussi mes yeux n’ont pas encore eu le temps de s’habituer à l’obscurité que mes mains parcourent déjà son corps nu et chaud. Il m’apparaît d’autant plus chaud que, pour ma part, mes mains sont encore fraîches du parcours que je viens de faire en scooter dans le petit matin.

Je me suis débarrassé hâtivement de mon lourd blouson de moto mais n’enlève rien de plus ; je suis en costume, pas de cravate.

Je l’ai attrapée par la taille pour la sentir contre moi. Dans le texto qu’elle m’avait envoyé plus tôt pour s’enquérir de ma possible visite de courtoisie, elle indiquait « mes seins m’ont susurré leur envie d’être repris en bouche » alors je n’attends guère pour glisser mes lèvres de sa bouche à ses seins, d’abord le droit puis son frère impatient, puis je la bascule sur le lit tout proche et je poursuis ma plongée sur son sexe, plus chaud encore que tout le reste de son corps.

Elle est de ces amantes qui préfèrent donner que recevoir, mais je suis de ces amants qui n’aiment pas les déséquilibres trop flagrants, aussi, je suis bien décidé à ne pas lâcher l’affaire trop vite même si je sais qu’elle ne va pas tarder à vouloir me rendre la monnaie de ma lèche. Tiens ! D’ailleurs, voilà déjà son pied qui s’aventure sur la bosse qui s’est rapidement formée sous la toile super 100. Je me décale légèrement et j’ajuste la position de son pied pour que sa caresse soit optimale, mais je ne me laisse pas détourner pour autant de ma noble tâche.

Je repousse facilement quelques faibles tentatives, mais vient le moment où il deviendrait indélicat de résister plus, aussi quand elle me prend sous les bras pour me relever, je me laisse faire, l’embrasse pendant qu’elle ouvre fébrilement mon pantalon et, sans l’ôter et en abaissant juste un peu mon boxer, en extrait mon sexe prêt à consommer. Pendant qu’elle me suce, j’ajuste l’élastique de mon boxer pour qu’il soutienne parfaitement les couilles tout en exerçant une pression des plus agréables sur la base inférieure de la verge1.

Je n’oublie pas que le temps tourne. Je saisis donc dans la poche de mon blouson laissé à terre un préservatif, j’extrais de mon baise-en-ville mon King-Kong tout neuf2 que je pose sur le bord du lit, à disposition de mon amante qui saura très bien l’utiliser au moment qui lui plaira. Je la retourne, debout, jambes légèrement écartées, buste penché vers le lit, et sans autre forme de procès, je la prends en levrette.

Les sensations sont immédiatement délicieuses et intenses, incontestablement amplifiées par le dispositif détaillé ci-dessus. Comme je la tiens par les hanches, je peux à ma guise doser l’amplitude et la cadence de mes coups de reins. J’alterne, avec une prédilection pour les grands mouvements où je manque presque de déconner, le gland gonflé embrassé par ses lèvres gonflées, pour me retrouver ensuite tout au fond de sa chatte anémone où ma queue toute entière se fait frictionner par d’imprévisibles palpitations. J’ai l’impression d’être prêt à exploser de jouissance d’une seconde à l’autre mais mon plaisir se fait plateau, long et délicieux, vif et résistant. Elle m’impose quelques poses pour reprendre son souffle, puis se saisit du vibro qui conjugue ses efforts aux nôtres pour l’amener jusqu’à l’orgasme. Moi, j’étais à un doigt.

Je passe rapidement à la salle de bain me rajuster et vérifier qu’aucune tache de cyprine sur mon pantalon ou ma chemise ne vient trahir les raisons de mon retard au bureau où j’arriverai le sourire radieux.


  1. J’imagine que c’est le genre de sensations que peut apporter un cockring, en plus simple à mettre en œuvre. Il faudra que je teste un jour.
  2. Spéciale dédicace à celle qui me l’a conseillé : il joue effectivement très bien son rôle.
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